Lecture analytique, L'Etranger, Albert Camus
Cours : Lecture analytique, L'Etranger, Albert Camus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar emixaM44 • 11 Avril 2018 • Cours • 1 039 Mots (5 Pages) • 1 520 Vues
Lecture analytique
L’étranger : début chapitre IV jusqu’à « chez Raymond »
Problématique : En quoi et pourquoi Meursault a-t-il un rapport sensuel avec le monde ?
I-Un épisode amoureux
1-La composition du passage : découpage selon lieux et personnages
a-Marie
Marie est associée à 2 lieux → Une plage l.14 à 38
→ Chez Meursault l.38 à 63
Il y a d'abord un bain de mer puis le séjour de Marie chez Mersault
b-Personnages autre que Marie
« Emmanuel » l.4 ; « Raymond »(Sintés) l.2,47,63 ; « Salamano » l.48 le voisin de Mersault associé à son chien
L’épisode central est encadré par d’autres personnages que Marie avec de nombreux passages qui évoquent ces autres personnages
2-L’attirance pour Marie
a-Marie n’est pas décrite en tant qu’être humain
On n’apprend rien de sa personnalité, tout ce qui la concerne parle de son physique. Sa poitrine« ses seins durs » l.11 ; « Le visage » l.12; « Son regard » l.34-35. Aucune parole de Marie et aucune pensée en ce qui la concerne, hormis aux lignes 56-57 « Elle m’a demandé si je l’aimais ». Grâce à un passage précédent, on ne connaît qu'une seule information sur Marie (Cardona), on sait qu'elle est une ancienne dactylo (=secrétaire) du bureau où M. travaillait
b-Le désir de Meursault
Ce désir qu’éprouve M. envers Marie est exprimé à la ligne 8 « J’ai eu très envie d’elle » ; « J’ai eu encore envie d’elle » l.55-56.
Le désir de Meursault est associé à 2 facteurs → Style et sa tenues vestimentaire « Parce qu’elle avait une belle robe à raies rouges et blanches et des sandales de cuir » l.9-10 ; « elle avait un de mes pyjamas » l.53-54
→ Rire séduisant et personnage joyeux « Quand elle a ri » l.55
3-Les éléments propices
a-Le décor
C’est un paysage naturel idéal « L’eau est tiède » l.17-18 ; « Plage resserré entre les rochers et bordé de roseaux » l.14-15-16 → c’est une crique ; La température extérieur n’est pas trop chaude « Le soleil de 4 heures n’était pas trop chaud » l.17 ; l’eau était « paresseuse » l19 tout comme les vagues qui sont « longues et paresseuses »l.18. Cela indique que l'eau n'était pas agitée, lorque l'eau est calme, le paysage est donc idéal.
b-Les échanges érotiques
Ils échangent des baisers « Elle a mis sa bouche contre la mienne » l29 ; « Je l’ai embrassée » l35,61-62. C’est Marie qui prend cette initiative « Marie m’a appris un jeu » l19, le jeu aquatique se transforme en jeu érotique → « Boire l’eau de mer » l20 ; « Elle a mis sa bouche contre la mienne » l29. C'est donc le début des contacts physiques.
II-La sensualité comme remède à l’absurde
1-Le refus des conventions amoureuses
a-Deux conceptions des relations amoureuses
Marie croit en l’Amour tandis que pour Meursault il s’agit d’un sentiment absurde : « Un moment après, elle m’a demandé si je l’aimais. Je lui ai répondu que cela ne voulait rien dire, mais qu’il me semblait que non. » l.56-59
Meursault est un personnage incapable du moindre sentiment, Il est impassible aux sentiments →Il n’extériorise pas ses sentiments. De plus, c'est un personnage insensible.
b-Résonances philosophiques
Albert Camus était aussi un roamncier et un philosophe qui a écrit des essais sur l'absurdité de l'existence comme Le mythe de Sisyphe. Il était proche d’un autre philosophe Jean-Paul Sartre.
2-Les relations sociales
a-La vie de son immeuble, microcosme[1] de la société
La vie de ses voisins ne lui parvient que par des bruits : « Les bruits d’une dispute ont éclatés chez Raymond » l.62-63 ; « le vieux Salamano a grondé son chien » l.47-48 ; « Salaud, charogne » l.51 ; « j'ai entendu une voix de femme » l.46
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