Les faux monnayeurs, l'amitié, André Gide
Fiche de lecture : Les faux monnayeurs, l'amitié, André Gide. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lttlewinterbird • 2 Octobre 2017 • Fiche de lecture • 498 Mots (2 Pages) • 2 074 Vues
Dans Les Faux-Monnayeurs, l’amitié est un des thèmes dominants. Au cours de l’écritures, Gide s’est demandé comment faire l’amitié comme on fait l’amour ce qui explique que la distinction entre les deux sentiments n’est jamais très claire et parle même de “ faire l’amitié”. C’est sur l’amitié virile que Gide semble fonder une nouvelle morale. L’importance de l’amitié dans ce roman est néanmoins paradoxal étant donné que dans les Faux-Monnayeurs tout est fausse monnaie. Nous allons donc voir la vision que porte Gide sur l’amitié dans ce qu’il dit être son seul et unique roman.
PLAN
I / Le développement du sentiment d’amitié
II / L’amitié amoureuse
III / L’idée des faux amis
I / Le développement du sentiment d’amitié
- On trouve des indications sur le thème de l’amitié dès les premières pages du roman :
⇒ La lettre d’amour que trouve Bernard dès la première page donne le ton car elle est en complète opposition avec l’amitié qui ne déçoit pas et qui aide à s’échapper du cercle familial : “Ce qu’il y avait de beau dans notre amitié, c’est que jusqu’à présent, nous ne nous étions amis servis l’un de l’autre” (page 14)
- L’amitié qui lie Olivier et Bernard est une véritable amitié, une des seules vraies amitiés du roman malgré les différents qui vont les opposés : “Benard était son ami le plus intime” (page 15)
- Leur amitié s’accompagne d’une certaine honte aux yeux des autres “Olivier rougit en voyant approcher Bernard” (page 15) + “ Il se quittèrent sans se serrer la main” (page 17)
- Les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre sont donc sont semblables à ceux que peuvent ressentir deux personnes dans une relation amoureuse. Certains gestes peuvent porter à confusion comme par exemple dans le chapitre 3 où l’ambiguité règne entre les deux amis : “Bernard l’embrasse puis le repousse en riant” (page 36) où on constate le caractère bien différent des deux amis ( l’un ose tout tandis que l’autre envie son attitude) + “Tu es un amour” (page 37) + “Et après que Bernard , qui s’est en un instant dévêtu, l’a rejoint” (page 37)
- L’intérêt porter à l’ami se change également en admiration
⇒ Jeu de séduction qui s’installe entre Bernard et Olivier : l’ami nous donne l’image narcissique que nous attendons de nous
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