Récurrence en littérature
Dissertation : Récurrence en littérature. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar hafid078 • 19 Décembre 2018 • Dissertation • 1 559 Mots (7 Pages) • 625 Vues
Dissertation :
Les écrivains sont des artistes uniques qui font réfléchir le lecteur. Ils possèdent l’art de combiner les mots pour évoquer des images, suggérer des sensations ou encore des émotions. L’écrivain écrit sur des sujets divers tout en traitant de l’actualité. Mis à part faire réfléchir le lecteur, l’écrivain de par son œuvre, lui permet également de faire évoluer son regard sur le monde. Nous allons donc voir dans cette dissertation comment le poète parvient à faire évoluer le regard du lecteur sur le monde. Donc dans un premier temps nous allons voir que l’auteur à une sensibilité et une réflexion unique qui lui confèrent un rôle politique et moral. Et ensuite nous allons voir qu’il est détenteur de vérité et comment il amène le lecteur à faire évoluer sa vision du monde et à agir.
La littérature est un moyen d’interrogation, de connaissance du monde et de l’Homme mais également un moyen de découvrir l’univers de l’écrivain et de développer son esprit critique. L’écrivain crée et transfigure la réalité, il regarde le monde en artiste et s’en inspire pour ses œuvres. Il propose un autre regard sur les personnages, leurs milieux, leurs époques. Il crée un univers, des héros avec leurs aspirations, leurs part d'ombre ou encore leurs passions, pour ouvrir les yeux au lecteur et pour qu’il puisse percevoir des éléments qu'il n'avait jamais considérés. L écrivain fait faire au lecteur des « allers-retours » entre l'univers de l'œuvre et son propre univers qui mènent à une réflexion sur notre monde. L’auteur constate également des faits qui aident à prendre conscience. Raymond Queneau , par exemple ,dans son œuvre Zazie dans le métro, livre une réflexion sur la langue, par le biais de ses personnages, Zazie et Gabriel. Queneau fait en sorte de singulariser leurs manières de parler et joue avec le langage fantaisiste et inventif. Il invente ses propres mots en se basant sur la sonorité comme par exemple lorsqu’on lit « Doukipudonktan » pour poser la question « Qu’est ce qui pu donc tant ? » ou encore « Skeutadittalleur » pour dire « Ce que tu as dit tout à l’heure » . Queneau s’amuse avec la langue française, l’ironise et prends plaisir à faire des écarts de langue. Queneau constate donc des faits et aide le lecteur à en prendre conscience pour qu’il y réfléchissent, pour qu’il s’interroge.
L’écrivain dénonce les injustices et les inégalité tout en partageant son savoir. Il prend position, témoignent, dénoncent, faisant de sa plume une arme et de son talent un instrument au service d’une cause qu’il a à cœur de défendre. Comme par exemple l’œuvre « J’accuse » , de Zola, que nous avons survolé en cours (et sur laquelle nous travaillons en histoire), qui dénonce l’antisémitisme de l’armée et accuse l’état-major d’avoir condamné Dreyfus sans preuve. L’affaire d’espionnage devient alors un scandale public. Ceci est une preuve flagrante de l’efficacité des œuvres littéraire dans l’évolution du regard sur le monde du lecteur. Ensuite il y a d’autre œuvres qui dénonce des inégalité mais de façon moins flagrante. Zola par exemple dans son œuvre Pot Bouille qui critique l’éducation des filles car la fille de Mme Josserand à trompée son mari. Mme Josserand s’inquiète seulement pour le pouvoir que vient de perdre sa fille à la maison et non pour l’acte infidèle qu’elle vient de réaliser. Mais l’écrivain ne s’arrête pas là il va également donné son savoir et son avis, c’est le cas de Rousseau dans Émile ou de L’Éducation, où non seulement il critique mais il repense également l'éducation de l'enfant destiné à être citoyen. Pour Rousseau l'éducation de l'enfant par le progrès est mauvais, c'est pourquoi il doit être éduqué dans la nature et par l'expérience. Diderot aussi dans son œuvre Sur les femmes critique un livre appelé « Essai sur les femmes » d'un académicien du nom de A.-L. Thomas. On comprends vite qu’il n’est pas du même avis mais on comprends très vite aussi que cette critique n’est qu’un prétexte pour
exposer ses réflexions au sujet des femmes, qui caractérise de : « malheureuse créature » et qu’il plaint. Dans son œuvre il enchaîne les dénonciations et cite toutes les injustices dont sont victimes les femmes tels que je cite ; « la cruauté des lois civiles » ou encore celle de la nature. Toutes ces dénonciations poussent le lecteur à s’interroger et à se faire son propre avis légèrement influencé par celui de l’écrivain.
Cet ensemble de constats et de dénonciations permet a l’écrivain sa position de « détenteur de vérité » ce qui va donc lui facilité l’influence du lecteur dans son évolution de sa vision du monde, par le biais de son instruction.
L’écrivain par sa sensibilité, sa réflexion, dépasse le lecteur et va l’aidée dans sa réflexion en lui facilitant la compréhension. De part notamment l’utilisation de plusieurs figures de style tels que des gradations, par exemple lorsque Diderot résume la vie d’une femme : « L’age avance ; la beauté passe ; arrivent les années de l’abandon , de l’humeur et de l’ennui. », des comparaison, par exemple dans Germinal (présent en dessous du sujet de dissertation) : « il l’étalait comme un drapeau de misère et de deuil » ou encore des métaphores tels que Zola dans Zazie dans le métro : « […] celui qu’avait le droit de la grimper légalement ». L’écrivain dans ces œuvres utilise des figures de styles et un ensemble de règles dont la finalité est de produire la beauté et surtout de facilité la compréhension de l’œuvre . Cela se fait tout d’abord par une utilisation du mot et du langage assez particulière car l’écrivain cherche à inventer des rapports nouveaux entre les mots. Grâce à cela il donne à voir le monde autrement. L’écrivain est également une fabrique d’images (comparaisons ou métaphores) qui établissent une relation différente entre deux réalités. Donc cette façon différentes d’utilisé les mots et le langage lui permet de faire passer ses idées, de nous donner sa vision du monde et surtout de capter le lecteur dans son monde.
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