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René de Châteaubriand, Levez-vous vite, orages désirés

Commentaire de texte : René de Châteaubriand, Levez-vous vite, orages désirés. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Juillet 2018  •  Commentaire de texte  •  511 Mots (3 Pages)  •  1 515 Vues

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René

« Levez-vous vite, orages désirés… »

        En 1802, en Angleterre, dès la suite de la Révolution française et de l’exil aristocratique du XIXe siècle, qu’un célèbre écrivain nommé François René de Chateaubriand inaugura son roman autobiographique intitulé René. De cet œuvre, naîtra l’extrait « Levez-vous vite, orages désirés… » nous permettant de prouver que le héros du récit a le mal de vivre romantique associé au courant littéraire de l’époque. En lien avec ce texte, nous démontrerons que René exprime son instabilité affective et son désir de fuir en faisant appel à la nature. (88 mots)

        Dès le début du récit, René met tout de suite en évidence sa compassion. Le champs lexical des sentiments négatifs et deux phrases soulevées du texte nous confirment que René développe une instabilité émotionnelle profonde et affective avec la nature: « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert», et « J’écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l’homme est triste, lors même qu’il exprime le bonheur. » Aussi, en comparaison, le titre « Levez-vous vite, orages désirés… » fait allusion à ses passions reliées à ses sentiments. Nous pouvons donc déduire que René est forcément démoralisé et dépressif. (127 mots) 

        De plus, les champs lexicaux de lieu et de mouvement nous font comprendre qu’il n’est pas heureux où il est : « Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans l’espace d’une autre vie! » et de ses rêveries découle aussi l’appel à Dieu: une voix du ciel semblait me dire « Homme, la saison de ta migration n’est pas encore venue; [...], tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. » celles-ci nous démontre sa volonté de se retrouver ailleurs. Également, la métaphore suivante: « Souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient [...] j'aurais voulu être sur leurs ailes » nous indique clairement que le personnage désir fuir à tout prix au mal qui le tourmente vers un endroit beaucoup plus paisible où il pourra apaiser son « mal de vivre ».  (142 mots)

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