Accumulation du capital, progrès technique et croissance
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Taux d’investissement micro : FBCF/VA
Taux d’investissement macro : FBCF/PIB
FBCF (Investissement productif, collectif (APU) et des ménages)
FBCF : - Investissement brut (investissement de remplacement /amortissement)
-Investissement net
-Seul l’investissement net améliore/augmente les capacités de production, en effet, on peut distinguer l’investissement en fonction de ses objectifs.
ATTENTION : Les différents objectifs de l’investissement seront analysés séparément mais, dans la réalité, ils se superposent et se complètent comme on vient de le dire.
(il vaut mieux reprendre le tableau)
- 1 camion, 1 chauffeur (1K, 1L) --(30 T productivité = 30/1 = 30
- Investissement de capacité : 1 camion, 1 chauffeur (1K, 1L) (60T productivité 60/2=30
- Investissement de productivité : 1 gros camion, 1 chauffeur ( 60T productivité 60/1= 60
-Augmentation de l’emploi =Augmentation du PIB – Augmentation de la productivité
- On ne peut pas savoir à priori qu’elles seront les conséquences d’un investissement de productivité sur l’emploi.
- On sait que : Augmentation de l’emploi =Augmentation du PIB – Augmentation de la productivité, donc, si l’investissement est accompagné d’un accroissement de la production > aux gains de productivité, l’emploi augmentera. Si l’accroissement de la productivité = accroissement de la production( l’emploi stagne
Si l’accroissement de la production < aux gains de productivité( emploi diminue.
B .Le double effet de l’investissement sur la croissance
(Doc 12 page 59)
- L’examen du taux d’investissement entre 78 et 2005 montre de très amples variations. Or, l’investissement est une variable clé de la croissance, mais, c’est aussi la plus volatile. Keynes dit : « Il s’agit de la composante la plus instable de la demande globale. Cette instabilité nous enseigne que l’investissement est d’une part sensible aux variations conjoncturelles mais qu’à son tour, il a des conséquences importantes sur l’activité économique. En effet, il a des conséquences sur la demande à court terme, et, sur l’offre à long terme.
1. L’investissement agit sur la croissance par le biais de la demande à court terme
Rappel : au niveau macro-économique, Demande globale= C (biens de consommations) + I (biens de production)
I (achat de machines (augmentation de la demande de biens de production(augmentation de la demande globale( augmentation de la production.
-Il est vrai que l’investissement est moins important que la consommation des ménages, mais, celle-ci est plus sensible alors que les comportements de consommation sont relativement inertes.
-Mais comment agir sur l’investissement si les entreprises ne veulent pas investir ?
Keynes dit : « Les pouvoirs publics peuvent se substituer aux secteurs privés pour investir » (procéder à des investissements publics.
-Ce qui est intéressant, c’est que cette impulsion initiale va se transmettre à toute l’économie en s’amplifiant (multiplicateur) et va ainsi permettre de stimuler l’activité économique, c’est l’objectif des politiques conjoncturelles.
- Il est intéressant de pouvoir calculer l’activité totale( somme des revenus distribués
- On reconnaît la somme des ‘n’ premiers termes d’une suite géométrique de raison q=0,8.
- Le coef multiplicateur est k = 1/(1-c)
2 .A moyen terme , l’investissement agit sur l’offre
-Au-delà de ces effets de court terme, l’investissement transforme ces capacités de production. Il joue donc un rôle déterminant sur la qualité de la croissance et son avenir.
-Augmentation de l’investissement(augmentation capital/tête (augmentation de la productivité(croissance intensive.
-De même, l’investissement étant le véhicule du progrès technique, il permet la modernisation des capacités de production.
-D’une manière générale, il permet de maintenir et d’améliorer la compétitivité prix en rationalisant le processus de production, mais aussi, la compétitivité hors- prix hors- prix par le biais des investissements immatériels entre autre.
- On a vu que l’investissement est au cœur de la croissance et que s’il agit sur la demande à court terme, ses principaux effets attendus relèvent du long terme.
Cela complique la décision d’investir car elle repose sur des critères qui tiennent compte de ces dépenses.
II. La décision d’investir, des ressorts complexes
-Certains économistes définissent l’investissement comme un détour de production (allonge et complique le processus de production.
-Cette définition rend compte à la fois que l’investissement a des effets différés dans le temps et de la capacité à se projeter dans le futur en se privant dans le présent. L’investissement introduit donc de nouvelles étapes dans le processus de production et rend les moyens originels plus productifs.
(Doc 12 p 59)
- Lorsqu’ on observe la décennie 90, on voit que les entreprises ont peu investi. En 97, le montant d’investissement couvre seulement l’usure des équipements.
- Au début des années 2000, compte tenu de l’âge moyen du capital, le taux d’investissement aurait du être plus élevé.
- Les motivations de l’investissement sont complexes, ce qui rend d’autant plus difficile de le stimuler.
- Principalement, 3 variables agissent sur la décision d’investir :
° Le niveau de demande qu’il faut satisfaire
°La rentabilité des projets d’investissement comparé à une utilisation alternative des fonds disponibles
°Les conditions du financement de l’investissement
- Le problème est qu’il est difficile de mettre en évidence une relation stable entre ces variables. D’ailleurs, si on les explique séparément dans l’analyse, dans la réalité elles interagissent. Enfin, l’investissement est un pari sur l’avenir et le climat d’optimisme ou de pessimisme joue également.
-« L’investissement est souvent question d’émotion d’esprits animaux », J M.Keynes.
-Il faut aussi garder à l’esprit que le problème n’est pas le même dans le cas où les facteurs sont substituables car alors, le cout relatif du travail influence la combinaison productive (une substitution K au L est possible)
A .Répondre à un accroissement de la demande globale anticipée
-Pour pouvoir produire plus, l’entreprise doit être amenée à investir.
1.La recherche d’un effet capacité :
-Les entreprises ont adapté leur capacité de production aux débouchés anticipés.
°EXPL doc 10 P 59
Rappel : demande globale= C+I
-Le niveau d’investissement va dépendre de la production anticipée et de la combinaison productive (coefficient de capital)
-Si les entreprises anticipent une croissance durable et soutenue (climat d’optimisme) , elles investiront.
2 …modulée par le taux d’utilisation des capacités de production.
(Doc 12 P 59)
-La capacité de production détermine la quantité maximale à produire compte tenu du capital existant, donc sans investir. Si elles sont sous- utilisées, cela signifie que les entreprises peuvent augmenter leur production sans investir (exple 1982 A 1990)
-Une sous – utilisation des capacités de production est le signe d’un surinvestissement, et donc erreur d’anticipation passée, ce qui rend l’entreprise d’autant plus méfiante.
-Au niveau macro- économique, on s’aperçoit que l’investissement réagit avec retard, et plus amplement que la demande finale. Pour certains économistes, ce serait l’origine des fluctuations conjoncturelles = effet accélérateur
-Les variations de l’investissement sont donc un événement d’instabilité pour l’économie.
B.L’investissement doit être rentable
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