Albert Camus, l'Etranger
Commentaire de texte : Albert Camus, l'Etranger. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Zazou__ • 18 Octobre 2023 • Commentaire de texte • 1 028 Mots (5 Pages) • 192 Vues
Rédaction du commentaire composé de l’eplicit:
L'Étranger est le premier roman d’Albert Camus, publié en 1942.Dans ce roman l’auteur raconte le cheminement d’un homme qui vit au XX ème siècle, cet homme va comprendre la valeur de la vie au moment ou il prend conscience que sa mort est proche. Meursault est le personnage qui va nous montrer la philosophie de l’absurde. Meursault après avoir tué un des hommes et avoir retrouvé le calme se jette sur la couette pour ensuite s’endormir. il se réveille alors avec le bruit des sirènes Dans l’extrait étudié les sentiments de Meursault son décrient puis il se rend compte que sa fin est proche et comprend enfin le sens de sa vie. En quoi cette scène montre un tournant dans la vie de Meursault ? Dans un premier temps, nous étudierons les sentiments et le retour vers sa mère. Puis dans un second temps, nous nous pencherons sur son accepetation de la mort mais aussi la compréhension de sa vie.
I La communication avec le monde:
A- L’apaisement de Meursault
Dans cette scène on voit l’evolution de l’apaisement de Meursault en commancant par cette explosion de violence, bien que purement verbale, à reculée de toute son énergie et lui permet de «trouver la paix». La violence du verbe «se jeter» montre l'intensité de leur colère et leur besoin de guérir («je me suis jeté sur mon lit»). C’est un homme nouveau qui sort de ce sommeil. Il ne craint pas la mort, au contraire, il semble plus vivant que jamais, si l’on en croit l’éveil des sens qui accompagne l’éveil de l’esprit : l’ouïe (« des bruits de campagne »), l’odorat (« des odeurs »), le goût (« sel ») et le toucher (« rafraîchissaient »). le vocabulaire très mélioratif de cet extrait: « libérée », « revivre », « purgé du mal », « tendre », « si fraternel », « heureux » contraste avec la situation de Meursault (condamné à mort) et renforce le tournant psychologique qui s’opère en lui.
B- Le lyrisme de l’écriture
Le lyrisme de l’écriture nous montre Meursault qui est frappé par la similarité de la situation entre lui et sa mère ,il sait qu’il va attendre sa mort dans une cellule, tout comme sa mère attendait la fin de sa vie dans l’asile de Marengo, ainsi que l’adverbe « aussi », « Là-bas, là-bas aussi », « Et moi aussi » et la reprise de la même structure (« prêt à tout revivre »). Deplus, il se rapproche d’elle en cet instant, car il ressent la même impression de libération « Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée » . Il parvient à se distancer du regard de la société - qui voyait comme un «jeu» qu'une vieille femme se retrouve «fiancé» à la fin de sa vie - pour voir la vérité que sa mère avait réalisée: c'est la vie terrestre qui compte .Maintenant, il est sûr qu'il avait raison de ne pas pleurer pour elle (comme en témoigne l’affection: « Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle »).
II L’acceptation de la vie et de la mort:
A – Acceptation de la mort en comprenant le sens de la vie
Le moment du meurtre de l’Arabe représentait une vraie rupture avec le passé qui met en lumière l’acceptation de la mort en comprenant le sens de la vie en utilisant le passé et le présent qui se mêlent dans cette résolution pour ne former qu’une continuité logique, formant la prise de conscience que représente confirmation de la valeur de la vie.En revenant vers sa mère, en se servant du terme enfantin « maman », il revient à ses origines, au commencement de sa vie. Il revoit passer sa vie, comme l’indique le plus-que-parfait « avais été ».Cette harmonieest poussée jusqu’au bout : « pour que tout soit consommé » , il ne lui « restait plus qu’à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution ». Il n’a aucun regret et a vécu son existence pleinement, il est donc désormais prêt à vivre le dénouement de sa vie.
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