Au Bonheur Des Dames
Mémoire : Au Bonheur Des Dames. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresloyeurs qui détermine l'ensemble des conditions de travail, des salaires et des avantages qui s'appliquent aux salariés).
Plusieurs types de contrats existent : les CDI (contrat à durée indéterminée) les CDD (contrat à durée déterminée) et les contrats aidés (pour réinsérer les jeunes ou les chômeurs, comme les contrats emploi solidarité, par exemple).
Emploi
* Un emploi = une activité professionnelle rémunérée, une place dans la production.
* L'emploi = l'ensemble des personnes ayant un emploi.
Avoir un emploi c'est exercer une activité professionnelle rémunérée.
C'est un terme vague, puisqu'il ne prend en compte ni la durée, ni la rémunération, ni le statut de cette activité (par exemple, la femme d'un commerçant qui aide son mari quelques heures par semaine en ayant un statut de collaborateur a un emploi tout comme le salarié d'une entreprise qui effectue 35 h par semaine, ou le médecin qui n'a pas d'horaires fixes).L'emploi n'est pas uniquement une activité rémunérée, il confère également à celui qui l'occupe un statut social, c'est à dire une place dans la société, une position sociale, une identité sociale. On assiste, du début du XXe siècle jusqu'aux années 1970, à une généralisation du salariat dans tous les pays industrialisés. La durée et les conditions de travail, l'embauche et les salaires se fixent de moins en moins par le jeu du marché, ils s'institutionnalisent de plus en plus (tous ces éléments sont fixés par des règles ou des conventions négociées par les syndicats). L'emploi typique devient comme une norme. Il est caractérisé par un contrat à durée indéterminée (CDI), avec un seul employeur chez qui le salarié travaille à temps plein. Celui-ci est relativement bien protégé et défendu par les syndicats. Il bénéficie des conventions collectives et accords de branches ou d'entreprise (primes, congés, etc..). Le salaire évolue (indexé de fait) avec les prix et les gains de productivité et il existe des perspectives de carrière (marché interne du travail).
Ainsi l'emploi offre un parcours professionnel de plus en plus sécurisé.
Depuis les années 70, avec la crise, les entreprises recherchent davantage de flexibilité. Cela les amène à remettre en cause les rigidités du travail typique en développant des formes particulières d'emplois (FPE) ou emplois atypiques. Ce sont souvent des emplois précaires ou à temps partiel. Parmi les emplois précaires on trouve les travailleurs intérimaires, les contrats de durée déterminée (CDD), les stagiaires, les emplois aidés par l'Etat (Contrats Emplois Solidarité ou CES). Ces emplois jouent sur la flexibilité quantitative externe. Parmi les emplois à temps partiel, il faut distinguer le temps partiel volontaire (souvent des femmes qui souhaitent concilier vie familiale et activité professionnelle) du temps partiel involontaire qui correspond au sous emploi au sens du BIT. Si ces deux formes se développent rapidement, c'est surtout la dernière qui progresse le plus, notamment dans les services marchands (par exemple, la restauration ou le commerce). Cela a engendré une catégorie non négligeable de salariés avec des faibles salaires à l'image de ce qui se produit déjà aux à‰tats-Unis (working poors).
Cette montée de la précarité amène les partenaires sociaux (patronat et syndicats) à proposer de nouvelles formes de sécurisation des parcours professionnels sans pour autant remettre en cause la flexibilité de l'emploi, d'où un mot nouveau: la flexsécurité.
Par ailleurs, la question de l'emploi pose celle du chômage et de l'équilibre sur le marché du travail.
Le plein emploi est réalisé si l'ensemble de la population qui le désire occupe un emploi. Dans ce cas le taux de chômage est nul. C'est une situation théorique, car il existe toujours un certain chômage frictionnel. De plus pour les libéraux, en dehors d'un certain taux de chômage naturel dû aux imperfections du marché du travail, toute économie doit être en plein emploi, les variations du (ou des ?) salaire(s) permettant d'équilibrer offre et demande sur le marché du travail.
Le sous emploi est la situation du marché du travail dans laquelle les demandes d'emplois (ou offres de travail de la part de la population active) sont supérieures aux offres d'emplois (ou demande de travail de la part des entreprises), la main d'œuvre est excédentaire par rapport aux besoins, il y a du chômage. Pour Keynes, un sous emploi durable est possible. Si la production résultant de la demande effective (anticipée) des entrepreneurs est trop faible, il en résultera un chômage involontaire.
Ce sous emploi tend actuellement à se développer avec la flexibilité dont on a déjà parlé plus haut.
Fléxibilité : Mode de gestion de la main d'oeuvre mise en place dans les entreprises pour adapter rapidement la production, et l'emploi correspondant, aux fluctuations de la demande.
La flexibilité est une politique de gestion de la main d'oeuvre mise en place dans les entreprises pour adapter la production et l'emploi correspondant aux fluctuations rapides de la demande.
La flexibilité peut revêtir de multiples aspects : variation des horaires, des salaires, des effectifs. Traditionnellement, on distingue la flexibilité externe et interne et la flexibilité quantitative et qualitative.
* La flexibilité quantitative externe se réalise par le recours au marché du travail. Elle consiste à faire varier les effectifs de l'entreprise en fonction des besoins par le recours aux contrats de travail précaires (par exemple les CDD) et les licenciements.
* La flexibilité qualitative externe consiste à remplacer le contrat de travail par un contrat commercial plus facile à rompre. On peut citer le recours aux travailleurs intérimaires (ceux-ci sont bien salariés mais de l'entreprise de travail temporaire, et le contrat entre l'entreprise et l'entreprise de travail temporaire est un contrat commercial), ou à l'externalisation des activités annexes à la production (gardiennage, restauration, transport, nettoyage, etc.).
* La flexibilité quantitative interne s'obtient par la variation de la durée de l'activité en fonction de la production : variation des horaires de travail, utilisation de temps partiels, annualisation de la durée du travail (les "creux " dans l'activité de l'entreprise sont compensés par les périodes de "boom" ce qui évite le recours aux heures supplémentaires plus onéreuses).
* Dans la flexibilité qualitative interne, encore appelée flexibilité fonctionnelle, les travailleurs polyvalents sont utilisés en fonction des besoins de la production, sur les postes ou dans les ateliers ou bureaux où il y a le plus de travail.
Il faut mentionner enfin une forme particulière de flexibilité qui est celle des salaires ou des rémunérations qui peuvent varier en fonction des résultats de l'entreprise.
Le fordisme désigne le mode d'organisation du travail mis en place par l'industriel américain Henry Ford (1863-1947) dans ses usines d'automobiles de Détroit, notamment pour la production de la Ford T, noire, à partir de 1907.
Inspiré des travaux de Frederick Winslow Taylor (1856-1915) sur l'Organisation scientifique du travail (OST), le fordisme est basé sur :
* la standardisation des produits et des pièces permettant la production en grandes séries,
* le travail sur des chaînes de montage (dit travail à la chaîne) résultant d'une division verticale et horizontale du travail et de sa parcellisation.
* l'augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers. Rendue nécessaire pour compenser la perte d'intérêt des ouvriers face aux tâches répétitives et possible par les gains de productivité, elle permet de stimuler la demande de biens, ouvrant la voie à la consommation de masse.
La contrepartie aux gains de productivité et à l'augmentation de la consommation a été une perte de qualification du travail ouvrier devenant répétitif et monotone. Le fordisme a également montré ses limites dans la réponse aux besoins de diversification de la production et face à la concurrence des pays asiatiques.
Par généralisation, le fordisme désigne le fonctionnement du capitalisme industriel qui a prédominé dans les pays occidentaux pendant les "Trente Glorieuses" (1945-1975) où l'accroissement de la production était intimement lié à la hausse des salaires et où les profits étaient générés par des marges faibles mais portant sur de grandes quantités vendues sur un marché essentiellement intérieur.
Marchés de bien et de service :
Le marché d'un bien ou d'un service est le lieu de rencontre de l'offre et de la demande où se fixent le prix et les quantités échangées.
* Le marché d'un bien ou d'un service est le lieu de rencontre de l'offre et de la demande où se fixent le prix et les quantités échangées ; c'est aussi par le marché que les offreurs savent ce qu'ils
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