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Biographie Dominique Strauss-Kahn

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que Strauss-Kahn grandit à Agadir. La famille quitte le Maroc pour Monaco à la suite du tremblement de terre d'Agadir de 1960.

Vie de famille

Après avoir rencontré Hélène Dumas en 1963 (au cours d'un pique-nique sur la plage de Menton avec des élèves du lycée Albert-Premier à Monaco10), il l'épouse en 196711 et ils ont ensemble trois enfants (Vanessa, Marine et Laurin).

Il divorce, puis se remarie en 198612 avec Brigitte Guillemette, alors PDG du Groupe Corolle PR, filiale du groupe Mattel13. Avec elle, il a une autre fille : Camille, née en 198514,15.

À nouveau divorcé en 1989, il épouse en troisièmes noces, le 26 novembre 19919, Anne Sinclair, alors journaliste à TF1 et présentatrice de l'émission politique télévisée 7 sur 7, elle-même divorcée du journaliste Ivan Levaï. Les témoins des mariés sont pour Anne Sinclair la philosophe Élisabeth Badinter et la productrice Rachel Kahn (épouse de Jean-François Kahn), pour Dominique Strauss-Kahn son père Gilbert et son ami Lionel Jospin16.

Études

Après des études secondaires à Monaco, au lycée Albert-Premier, et à Paris, au lycée Carnot, il est admis à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), dont il est diplômé en 1971, puis entre à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP de Paris), dont il sort diplômé en 1972 (section Service public), et à l'Institut de statistique de l'université Paris-VI (ISUP). Il obtient, en 1972, une licence en droit public et, en 1975, un doctorat ès sciences économiques à l'université Paris X.

Sa thèse de doctorat, publiée en 1977, est intitulée Économie de la famille et accumulation patrimoniale14.

En plus du français, il maîtrise plusieurs langues : l'anglais, l'allemand, l'espagnol et l'italien17.

Carrière de fonctionnaire et d'avocat d'affaires

Assistant, puis maître-assistant à l'université Paris-X, après son échec au concours d'entrée de l'École nationale d'administration (ENA), il est reçu au concours d'agrégation de l'enseignement supérieur en sciences économiques en 1977, et est nommé maître de conférences, puis professeur des universités, à l'université Nancy-II, avant sa mutation à l'Université Paris X en 1981. L'année suivante, il rejoint les services du Commissariat au Plan comme chef de service du financement, puis comme commissaire général adjoint, jusqu'à son élection à l'Assemblée nationale en 1986. Il cesse ses enseignements durant cette période. Il fait de même en 1991, lors de sa nomination au gouvernement. Après sa défaite aux élections législatives de 1993, il crée le cabinet DSK Consultants et devient avocat d'affaires. Après sa démission du gouvernement Lionel Jospin, il reprend ses fonctions universitaires et est nommé en 2000 à l'Institut d'études politiques de Paris, où il enseigne la microéconomie et la macroéconomie.

Il enseigne également à l'ENA, à HEC (Paris) et à l'université Stanford aux États-Unis en tant que professeur invité18.

Il travaille au Centre de recherche sur l'épargne, où il se lie notamment d'amitié avec André Masson, actuel directeur de recherche au CNRS à l'École d'économie de Paris (EEP), et Denis Kessler, futur vice-président du MEDEF. Ce dernier devient son assistant à Nanterre, puis le remplace en 1982 à la direction de son laboratoire de recherche, alors qu'ils écrivent ensemble L'Épargne et la retraite.

Débuts en politique

Proche du Parti communiste français (PCF), il s'en éloigne « en apprenant l'économie », selon ses termes19.

Il adhère en 1976 au Parti socialiste. Après un court passage au CERES de Jean-Pierre Chevènement, il se rapproche de Lionel Jospin, premier secrétaire du PS, qu'il conseille à partir de 198120. Il est secrétaire national du PS, chargé des études et du programme (1986-1988), puis de l'économie et des finances (1988-1989).

Les militants socialistes de la Haute-Savoie rejettent sa candidature en vue des élections législatives de 1986, mais celle-ci est imposée par la direction nationale21 ; il est finalement élu député au scrutin proportionnel le 16 mars 1986. Deux ans plus tard, il quitte la Haute-Savoie pour se présenter dans la huitième circonscription du Val-d'Oise. Élu au second tour, il devient alors président de la Commission des finances. C'est à cette époque qu'il rencontre Paul Hermelin (futur directeur de cabinet à l'Industrie).

À l'automne 1988, il participe à l'examen du projet de loi du gouvernement Michel Rocard qui vise à réintroduire l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Alors que le Premier ministre propose de plafonner le montant de l'ISF et de l'impôt sur le revenu à 80 % des ressources d'un ménage, Dominique Strauss-Kahn cosigne un amendement pour un bouclier fiscal à 70 %22.

En 1991, François Mitterrand le nomme ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur dans le gouvernement Édith Cresson. Il conserve ce poste dans le gouvernement Pierre Bérégovoy, qui prend fin après les élections législatives de 1993, perdues par la gauche.

Pendant la guerre du Golfe, à laquelle participe la France, et alors qu'Israël est bombardé par les Scud irakiens, Dominique Strauss-Kahn déclare : « Je considère que tout juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent

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