Cacato
Note de Recherches : Cacato. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresDawlat Isrā'īl), est une démocratie de type parlementaire du Proche-Orient située sur la côte orientale de la Méditerranée. Elle proclame son indépendance le 14 mai 1948, après le vote du Plan de partage de la Palestine par l’ONU.
Israël a établi sa capitale à Jérusalem, mais ce choix n’est pas reconnu par la communauté internationale. Tel Aviv est le centre diplomatique, économique et financier du pays.
Israël est le seul État au monde où la population est majoritairement juive (75,5 %). La population non juive se répartit comme suit : Arabes (20,4 %), Druzes (1,8 %)4, Samaritains, Bédouins, etc.5
Depuis 1948, l’État d’Israël est engagé dans plusieurs conflits armés avec les pays arabes voisins et/ou des organisations non étatiques.
Sommaire
[masquer] 1 Nom
2 Histoire 2.1 Origine moderne
2.2 La Terre d’Israël dans l’Antiquité
2.3 De la fin de la province de Judée à la fin de la domination mamelouke sur la Palestine
2.4 La période de la domination ottomane
2.5 Le mandat britannique
2.6 L'ONU vote le Plan de Partage de la Palestine
2.7 Indépendance de l’État d’Israël
2.8 Réfugiés arabes et réfugiés juifs
2.9 Évolutions des frontières du pays
3 Politique étrangère d'Israël 3.1 Reconnaissance internationale
3.2 Relations diplomatiques
4 Organisation politique
5 Économie
6 Géographie 6.1 Capitale d’Israël 6.1.1 Position des institutions internationales
6.1.2 Position des différents États et organismes nationaux
7 Territoire 7.1 Frontières
7.2 Armée
8 Démographie 8.1 Répartition urbaine et rurale de la population
8.2 Répartition géographique de la population
9 Langues et Culture 9.1 Langues officielles
9.2 Journaux israéliens
9.3 Littérature
9.4 Principaux musées, mémoriaux et sites archéologiques
9.5 Fêtes nationales israéliennes
10 Codes
11 Notes et références 11.1 Notes
11.2 Références
12 Voir aussi 12.1 Articles connexes
12.2 Liens externes
Nom
La première mention d’Israël apparaît sur la stèle de Mérenptah vers 1200 av. J.-C. Cette stèle comporte un hymne célébrant la paix entre l’Égypte de Merneptah et Canaan :
« Canaan a été razzié de la pire manière. Ashqélôn a été enlevée. Gézer a été saisie. Yeno‘am est comme si elle n’avait pas existé. Israël est dévasté, sa semence n’existe plus. Huru est devenue une veuve du fait de l’Égypte… »
— Stèle de Mérenptah.
Israël y apparaît comme une population du pays de Canaan qui habitait dans une partie de la Cisjordanie centrale.
La tradition biblique rapporte l’origine de ce nom dans le livre de la Genèse, quand le troisième des patriarches hébreux, Jacob, est renommé Israël (Celui qui lutte avec Dieu6 ou « Dieu est fort, Dieu triomphe7 ») après avoir combattu avec un ange de Dieu. Jacob étant considéré comme le père des douze tribus qui sortirent d’Égypte, la nation biblique constituée est connue sous le nom des « enfants d’Israël » ou « Israélites ».
Comme décidé dans la déclaration d’indépendance, l’État moderne créé en 1948 a pris pour nom Israël, rejetant les possibles autres noms de Sion ou Judée8, et ses citoyens sont dénommés Israéliens.
Histoire
Article détaillé : Histoire d’Israël.
Origine moderne
L’histoire de cet État s’inscrit dans le cadre de l’histoire du peuple juif et dans la continuité de l’histoire du sionisme. Son indépendance est vue par ses pères fondateurs comme la mise en œuvre des promesses de la Déclaration Balfour de 1917 et du plan de partage de la Palestine voté par l’ONU le 29 novembre 1947.
Les premières années du pays sont marquées par l’arrivée des rescapés de la Shoah et d’importantes vagues d’immigration juive en provenance de nombreux pays du monde, en particulier les réfugiés fuyant les pays arabes puis à partir des années 1970, les Juifs d’Union soviétique.
La Terre d’Israël dans l’Antiquité
Article détaillé : Histoire des Juifs en terre d’Israël.
La prise de Jérusalem et du temple représentée sur l’arc de triomphe à Rome.
La Terre d’Israël, appelée « Eretz Yisrael » en hébreu, est considérée comme étant la terre sacrée du peuple juif depuis les temps bibliques. D’après la Torah, la Terre d’Israël fut promise aux trois patriarches du peuple juif, par Dieu, en tant que patrie du peuple juif. Les historiens situent cette période aux alentours du début du deuxième millénaire avant J.-C.9 Selon la Bible, les premiers royaumes et États israélites s’établissent alors dans la région. Ces Royaumes gouverneront la région pendant un millénaire, successivement interrompu par de nombreuses invasions. Les sites sacrés évoqués et les quatre villes saintes du judaïsme, chacune associée aux quatre éléments (Jérusalem - feu, Hébron - terre, Safed - air, Tibériade - eau)10, se situent en Terre d’Israël.
De la fin de la province de Judée à la fin de la domination mamelouke sur la Palestine
Entre la période des royaumes israélites et la conquête musulmane au VIIe siècle après J.-C., la Terre d’Israël tomba aux mains successives des Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Sassanides et Byzantins. Cependant, la population, majoritairement juive, commencera à décliner après la guerre contre l’Empire romain lors de la Première Guerre judéo-romaine, entre 66 et 73 après J.-C., puis la seconde guerre judéo-romaine (Guerre de Kitos)11 et la Révolte de Bar Kokhba, en 132 après J.-C., qui provoquera l’exil forcé d’une majorité d’entre eux et la nouvelle appellation de la région en province de Syrie-Palestine, et, plus tard, Palestine, afin d’essayer d’effacer le lien entre le peuple juif et la Terre d’Israël12. En 628-629 après J.-C., une révolte juive contre l’empereur byzantin Héraclius conduira à un massacre massif et à l’expulsion totale des Juifs de la région. La population juive de la région se réduisit considérablement et atteignit probablement son point le plus bas. Toutefois, une présence juive minoritaire se maintint continuellement.
Le centre de la population juive se déplaça de Judée (Jérusalem et région au sud de Jérusalem) en Galilée (région de Tibériade) dès le Ier siècle, suite à l’occupation romaine de Jérusalem. La Mishnah et des parties du Talmud et le Talmud de Jérusalem, qui sont, hormis la Torah, parmi les plus importants textes du judaïsme, furent composés en Israël durant cette période. En 636 après J.-C., la Terre d’Israël fut prise par les Arabes musulmans. Le contrôle de la région échut aux Omeyyades, puis aux Abbassides. La région fut gouvernée un temps par les Croisés, principalement francs, de 1099 à 1260, date à laquelle la région tomba aux mains des Mamelouks.
La période de la domination ottomane
En 1516, sous le règne de Soliman le Magnifique, la Terre d’Israël (appelé Filistin Sancağı, Sancak de Palestine à cette époque) fit partie
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