Commentaire de texte " Qu'est-ce que le tiers état ? " de Seiyès

INTRODUCTION:

PHRASE D'ACCROCHE: "Qu'est-ce que le tiers état? Tout." 98% de la population ont le droit a rien et 2% de la population ont le droit a tout. Le tiers état est qualifié de tout par rapport au facteur économique, car c'est lui qui travail. Donc sans le tiers état, le reste est rien. Le tiers état subvient au besoin du peuple.

SOURCE DE L'AUTEUR: Abbé Emmanuel-Joseph Sieyès est un homme politique français de l'époque. Il est même à l'origine de la révolution qui se déroulera quelques mois après la publication de son pamphlet, et à son appel du 10 juin 1789.

SOURCE DU TEXTE: Nous avons ici un pamphlet, qui est une petite brochure satirique qui s'en prend au régime, aux institutions mises en place. Ce texte a été écrit en janvier 1789, il est donc écrit en vue de la convocation des Etats généraux qui a eu lieu le 1er mai 1789. A cette époque, le Tiers-Etat commence à revendiquer les décisions du roi pour pouvoir avoir une place et s'investir au sein de la nation.

L'INTERET DU SUJET: L'intérêt du sujet est de montrer que le tiers-état doit avoir un place égal au clergé et à la noblesse. En effet, il défini le tiers état comme un tout, fonction économique, agricole. Il compare les actes du tiers état par rapport au peu d'importance politique qu'il a. Le tiers état est décrit comme indispensable au clergé et à la noblesse. Le clergé et la noblesse récoltent le fruit du travail du tiers état.

PROBLEMATIQUE: Le tiers état arrivera t-il a se faire une place égale à celle du clergé et de la noblesse au sein de la nation?

ANNONCE DU PLAN: Il est intéressant de se pencher sur le tiers-état qui serait le fondement de la nation (I), mais aussi sur le transfert de souveraineté (II) qui joue un rôle capitale dans le texte.

I) Le Tiers-Etat, fondement de la nation.

        Nous verrons dans cette partie que le Tiers-Etat veut un rôle politique et la mise à l'écart des ordres privilégiés.

        A- Une revendication d'un rôle politique pour le Tiers-Etat

Sieyès présente le Tiers-Etat comme "un tout entravé et opprimé". Pour lui, le Tiers-Etat n'est pas assez associé au pouvoir politique alors que c'est lui qui fait vivre la nation par les vingt-cinq millions d'hommes qu'il représente.

Il y a ici le système du deux contre un, c'est à dire le clergé et la noblesse contre le tiers état. Donc les votes du tiers état ne compte pas.

"Qu'est-ce que le tiers état? Tout. Qu'a t-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique? Rien. Que demande t-il? A y devenir quelque chose." Dès le début du texte, on peut voir que Sieyès n'est pas d'accord avec la place politique qu'à le tiers état dans la société par rapport à ses actes. En effet, le tiers état a lui aussi son mot à dire, surtout qu'il représente 98% de la population. Mais il n'a que deux fonctions, économique et agricole.

"Il est l'homme fort et robuste dont un bras est encore enchainé." Sieyès met ici en avant le fait que le tiers état n'a aucune considération de la part des autres castes.

Le tiers état veut donc être associé au pouvoir politique et faire changer les privilèges.

        B- La mise à l'écart des ordres privilèges

Sieyès conteste les privilèges qu'on le clergé et la noblesse de façon inexprimé dans une partie du texte.

Il explique ensuite ce qu'est pour lui une nation. "Un corps d'associés vivant sous une loi commune et représentés par la même législature." Il exclu la noblesse et le clergé de la nation, pour lui il n'y a que le tiers état qui représente la nation. Il l'explique aussi d'une façon explicite, "N'est-il pas trop certain que l'ordre noble a des privilèges, des dispenses, même des droits séparés du grand corps des citoyens?". Le grand corps des citoyens étant bien évidemment le tiers état.