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Commentaire sur le chapitre X d'Une Vie de Maupassant

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Par   •  28 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  691 Mots (3 Pages)  •  1 330 Vues

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MAUPASSANT, Une Vie, Chapitre X

Axe I : Une violence implacable

1. Violence par l’occultation des sentiments

• La référence à l’eau : « Les grains (...) trempaient ses joues » (l.2), « ses moustaches où l’eau glissait » (l.2) suggère de manière indirecte les larmes du mari trompé. C’est la violence du cadre qui représente le « tumulte » intérieur du Comte.

• La focalisation externe à partir de la ligne 17 « Le Comte alors (...) colla son œil au bas de la porte et regarda dedans ». Le verbe « regarder » n’aboutit à aucune description. On ne peut que deviner ce qui se passe derrière la porte et imaginer la violence des sentiments du Comte.

• Le lecteur ne voit la carriole que de l’extérieur « elle précipitait sa course », « elle perdit une roue (...) se remit à dévaler (...) bondit ». Cette focalisation intensifie l’impression de violence puisqu’il semble qu’une force implacable s’acharne fatalement sur la voiture. La seule indication sur ce qui se passe à l’intérieur est auditive (mais reste en focalisation externe) : « Ils criaient là-dedans », « les cris affreux » et renforce l’atmosphère de terreur.

• L’ellipse entre les paragraphes 4 et 5 : « Il ne bougeait plus » rend la scène beaucoup plus forte car le paroxysme de la vengeance du Comte est déclenché par quelque chose qui demeure implicite, qui est seulement suggéré.

• La focalisation externe permet une description naturaliste des corps encore plus choquante à cause même de sa neutralité : « Ils étaient meurtris, broyés, saignants (...) comme s’il n’y avait plus d’os sous la chair ».

2. Violence des éléments naturels et des objets

• Les éléments célestes sont sujets d’actions agressives : « Les grains (...) fouettaient, trempaient, emplissaient », « bourrasque », « grêle qui cinglait ». Ce déchainement céleste crée une atmosphère apocalyptique.

• Métamorphose menaçante de la terre qui semble se désagréger : « boue », « fangeux », « ronces ». Cette métamorphose s’accompagne du schème du bas : « contre la terre », « ravin », « sol de pierre » qui renvoie à l’image de chute.

• Contamination des choses, en particulier de la carriole, par la violence des actions : « une roue arrachée », « s'abattit », « déracinée », « bondit », « s'y creva », « brisée »

• Utilisation pronominale du verbe « crevé », qui indique que l'action semble se faire d'elle-même, toute seule. Une fois que l'objet a été soumis à la violence des éléments et du comte, il paraît s'autodétruire.

3. Violence des êtres

• Champ lexical de

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