Consensus Et Polarisation

emblables, mais leurs réponses ne sont pas prises en compte.

Il est apparu que pour des tâches motrices simples quand je suis en groupe, ma performance individuelle baisse : il s’agit de la paresse sociale, on observe l’inverse pour des tâches complexes.

Festinger

Uniformité, communication sociale informelle, quand les personnes discutent, qu’il y a interaction, si quelqu’un émet une opinion déviante, les pressions se portent sur cette personne pour la ramener à l’opinion du groupe, à plus de modération. On utilise la stratégie de naturalisation du deviant. Psychologisation c’est le fait d’attribuer un trait de caractère à ce deviant, ainsi soit il part du groupe, soit il reste en adoptant les idées du groupe en se montrant conforme de manière explicite, mais quand il sort du groupe ou qu’il est dans un autre contexte il peut devenir la brebis galeuse la taupe (Muni&Perez) idée de rester dans le groupe de fidélisation au groupe. Protocole différent

Moscovisi appelle ces décisions le compromis, le consensus par compromis, c’est en contradiction avec l’idée d’un changement social, car on se trouve en présence d’ un statut quo et donc on ne peut produire en aucun cas de changement social.

II La Polarisation.

A l’inverse, l’effet de polarisation peut introduire du changement social, car les décisions prises en groupe seront risquées et donc s’il y a risque ça devient dynamique, il y a énergie.

Stoner (expérience reprise par Wallach ,Kogen &Bem) est le premier à avoir mis cette effet en avant.

Pour cela, il utilise le même protocole à savoir un jugement seul en groupe puis seul, on fait tout pour favoriser la discussion contrairement à Festinger.

La décision prise seule sera appelée phase de pré consensus

La décision discutée en groupe sera appelée consensus

Enfin la décision prise à nouveau seul sera appelée phase de post consensus.

Les gens lisaient des histoires, ensuite ils devaient faire un choix et conseiller le personnage de l’histoire soit lui conseiller de prendre un emploi stable moins bien payé choix A, soit prendre un emploi moins stable mais beaucoup mieux payé option B.

A est une option certaine, peu risquée, une proposition sure.

B est une proposition risquée, incertaine mais qui offre des bénéfices avantageux.

12 groupes sur 13 vont préférer l’option A en phase de pré consensus, en consensus l’option B et en phase de post consensus, 40% des gens gardent l’option B.

La discussion en groupe n’entraîne plus la modération, le groupe est accentuateur de polarisation.

Moscocvici dit que si ça marche en décision de prise de risque, ça marcherait avec des discussions de groupe sur les attitudes . Expérience de G De Gaulle où la polarisation renforce une attitude initiale, il va mettre en évidence un effet de polarisation des attitudes.

Par contre, il est possible d‘avoir une attitude opposée quand le changement se fait par rapport aux normes sociales, quand il est de bon te dire que ; ainsi ou on conserve l’attitude initiale suivant le niveau d’implication et la compétence du groupe à prendre ou pas des risques (dilution des risques, responsabilités partagées entre tous, la prise de risque semble moindre). Ex des Faucons et des Colombes.

Psychologie sociale et relations intergroupes.

Il s’agit des relations de deux groupes mis en présence, intergroupe, comprendre comment peuvent émerger les conflits, les relations conflictuelles, la naissance de stéréotypes qui produisent des stigmatisations..

Sherif : L’approche fonctionnelle des stéréotypes.

Sherif a une première conception : les relations intergroupe sont de deux types compétitives ou coopératives, le conflit est donc au centre des préoccupations théorie des conflits réels ; la compétition engendre des conflits entre groupe lequel entraîne préjuges et stéréotypes, autrement dit le conflit est à l’origine des stéréotypes.

La fonction sociales des stéréotypes est celle de protéger le groupe .

Pour démontrer cette conception il utilise le paradigme de la caverne des voleurs.

L’expérience se fait dans une colonie de vacances avec des enfants de 9 à 12 ans , les premiers jours on laisse les enfants jouer entre eux et se créer des affinités , dans une deuxième phase au bout de 3 4j on crée deux groupes en veillant bien à séparer les enfants qui avaient crées des affinités, chaque groupe a son propre nom, construisent leur propre cabane aucune interaction avec l’autre groupe, les seuls endroits communs sont les wc, où on voit apparaître les premiers dissensions. Dans une troisième phase, les deux groupes se retrouvent, mais chacun reste dans son groupe, on observe des agressions diverses envers l’autre groupe, des inférences de traits cad des caractéristiques négatives : je favorise mon groupe au détriment de l’autre ; les premiers affinités n’existent plus.

Dans une quatrième phase, on tente des solutions pour réduire le conflit entre groupes, la seule solution qui marche c’est l’atteinte d’un but commun aux deux groupes : objectif supra ordonné, objectif de l’ordre du vital entraînant une cohésion de groupe.

Tajfel : L’approche de la théorie de l’identité sociale.

Pour lui, il n’y a pas de besoin de conflit pour que les stéréotypes émergent.

Pour cela, il utilise le paradigme des groupes minimaux, pas besoin de grand chose pour avoir l’illusion d’appartenir à un groupe.

On fait passer un test à des personnes soit disant pour les situer par rapport à l’art (expérience faite en td pas dans le cours) et on crée deux groupes mais en fait cette répartition est purement aléatoire. On leur montre des formes qui déterminent s ils ont une conception concrète ou abstraite de l’art. Puis chaque groupe doit donner un nom à un tableau et on doit ensuite évaluer le titre de son tableau par rapport au titre du tableau de l’autre groupe on assiste alors à un biais de favoritisme intra groupe puisque chaque groupe estime son titre meilleur