Culture d'entreprise Mc Donald's

processus structurés. Cette ouverture d’esprit et cette fraîcheur, partagées par les salariés, facilitent la recherche permanente d’amélioration. la principale originalité de l’entreprise est sa culture de l’échange. Le dialogue permet ainsi la confrontation d’idées et l’émergence de propositions concrètes. Chaque suggestion intéressante peut déboucher sur un groupe de travail, une mise en application à titre expérimental et un suivi, et si le résultat est concluant, l’initiative est généralisée au sein de l’enseigne. Liée à la culture de l’échange, la communication est simple et peut être formelle ou informelle, quel que soit le niveau hiérarchique. La hiérarchie est présente mais pas pesante, les supérieurs se montrent toujours accessibles. Dans les restaurants comme au siège, le tutoiement et l’usage du prénom sont de rigueur.

B. L’organisation du travail au sein de l’entreprise

L’organisation du travail au sein des restaurants McDonald's génère une dépendance très forte de chaque employé à l’égard de ses pairs, de ses supérieurs mais également de ses subordonnés. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui expliquent la nécessité de solliciter l’adhésion des employés à l’organisation : afin que ceux-ci travaillent à faire prospérer l’entreprise en même temps qu’ils poursuivent leurs propres intérêts. Le mécanisme de dépersonnalisation du pouvoir trouve ainsi de multiples illustrations, sans pour autant affranchir l’analyse des relations de la pertinence de la notion de zone d’incertitude. Voici un exemple des mécanismes d’exercice du pouvoir inhérents à l’organisation du travail :

*Le choix des normes s’effectue en dehors des restaurants : cela favorise l’appropriation par les employés, pour déresponsabiliser les managers au regard des équipiers et légitimer les employés quand ils estiment que

d’autres ne les respectent pas. Les managers ne sont que les agents chargés de les faire appliquer.

*Les signes de hiérarchisation

L’organisation et la répartition des taches au sein des restaurant ont été pensées de manière rigoureuse et précise. Chacun reste à sa place et se soumet docilement à l’autorité de son supérieur. La tenue vestimentaire en est une preuve ; lorsque l’on monte en grade, la tenue change.

*Les attributions du manager

Il gère l’organisation, il est considéré par les employés comme étant celui qui décide et auquel on obéit. Il a le pouvoir de décision lors des évaluations et prépare le football field (décide qui sera présent et à quel poste).

Les attributions spécifiques conférées aux responsables permettent ainsi d’apparenter leur pouvoir, au sein des restaurants à celui détenu par les chefs au sein de l’entreprise traditionnelle.

II. LES LIMITES DE LA CULTURE DE MC DONALD’S

La forte culture du fast-food Mc Donald’s est certes un atout mais on remarque neanmoins certaines faiblesses que cela peut engendrer notamment au dela de l’entreprise(A) mais aussi les evnetuels conflits que cela peut causer (B).

A. Au dela de l’entreprise

On peut supposer que Mc Donald’s est tellement preoccupé par sa vie au sein de l’entreprise qu’il en oublie pratiquement celle de ses collaborateurs. on peut constater une absence d’encadrement des employés en dehors de l’entreprise. S’il y a manque d’activités extra-professionnelles cela peut sans doute creer un stress recurrent que ces derniers n’ont pas forcement le temps d’evacuer.

B. Les conflits

Chez McDonald's, la qualité du travail réalisé (vite et selon les normes) est un enjeu de pouvoir. Les managers se savent vulnérables. Même si de multiples moyens sont mis en œuvre pour contrôler le travail des équipiers, un certain nombre de failles du système permet de contourner les règles. Stratégiquement, transgresser les règles sans que cela se sache, semble donner plus de bénéfices que de les respecter. Le nouvel employé est contraint de se soumettre