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Defense et sécurité européenne

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* 1625 : Grotius proposa la création d’une société des nations

* 1693 : essai pour la paix présente et futur en Europe

* 1713 : l’Abay de saint pierre : projet pour rendre la paix en Europe (l’armée commune)

* 1780 : Jeremy Bentham souligne l’importance d’une entente franco-britannique

* 1849 : Victor Hugo : congrès des amis de la paie

B – Les premières initiatives

* 1948 : première initiative : pacte de Bruxelles : 5 pays qui deviendront plus tard l’UEO et qui durera jusqu’au traité de Lisbonne en avril 2010. C’était une assistance automatique et immédiate en cas d’agression de l’un des signataires

* 1949 : le 4 avril : le traité de l’atlantique nord => OTAN avec le canada et les états unis c’est donc une défense commune européenne sous garantie américaine

* 1952 : traité de la CED (communauté européenne de défense). 7 ans après la fin de la guerre parlée d’une défense commune avec l’Allemagne était mal vue. Jean Monet et les européens convaincus avaient du mal à se faire entendre alors que la rancune était encore très présente.

* 1954 : l’assemblée nationale à refuser la CED au nom du rejet du réarmement allemand et du fédéralisme. Donc 9 ans plus tard la pilule n’est toujours pas passée, ce refus entraine une crise de l’idée européenne dont la France est à l’origine, on a longtemps pensé que l’Europe était morte.

* Suite à cela Monet reviens à la charge avec l’idée d’un libéralisme des échanges (mais pas de la monnaie).

* L’UEO fut très importante dans les années 80, c’était le bras armé de l’UE.

II – Le traité de Maastricht et la politique étrangère et de sécurité commune (PESC)

A – Le 2ème pilier de Maastricht

Dans ce traité de 1992, on à intégrer parfaitement l’UEO dans l’OTAN et la PESC. On est au l’lendemain de l’éclatement du bloc soviétique.

Ce traité à pour but de :

* Sauvegarder l’identité de l’UE

* renforcer la sécurité de l’UE

* maintenir la paix

* renforcer la coopération internationale

* développer la démocratie et les droits de l’homme à travers le monde

Bien qu’il y a une idée d’intégration de la monnaie, ce n’en est pas une intégration militaire chaque état conserve sa souveraineté militaire.

Plus précisément on parle :

* d’intégration de l’information mutuelle

* d’intégration des positions communes

* mise en œuvre d’actions communes (on prévoit une politique de défense commune)

B - La déclaration de Petersberg

Façon pour les européens de définir les missions pour lesquelles l’Europe pouvait s’impliquer : missions humanitaires, d’évacuation des ressortissants, de maintiens de la paix, de force de combat pour la gestion des crises, des opérations de rétablissement de la paix.

C – De Bonn à Saint-Malo

En 1993 la France et l’Allemagne crée l’OCAR : organisation conjointe en matière d’armement.

En 1996 L’OTAN s’engage à Berlin à soutenir l’idée de mise en commun de la sécurité et des moyens de défense européen. D’autres pays s’ajoutent à l’OCAR (Grande Bretagne, Italie,…) pour augmenter l’efficacité du dispositif.

En 1997 : signature du traité d’Amsterdam qui rentre en vigueur en 1999. Il renforce la PESC, il intègre les missions de Petersberg dans le traité, il prévoit l’intégration de l’UEO dans l’union européenne, il crée un haut représentant pour la PESC, et le principe d’abstention constructive (un pays peut s’abstenir sans empêcher la mise ne œuvre).

III – Le tournant de Saint-Malo

A – L’importance du sommet franco-britannique

Saint Malo marque un nouveau départ de l’Europe de la défense. Les britanniques avec leur regard critique sur l’UE accepte que cette dernière se dote d’une capacité autonome d’action appuyé sur des forces militaires crédibles en matière de défense international. Les britanniques reconnaissent à l’UE une légitimité à traité les questions de défense d’un pays membre. Ils sont d’accord pour jouer un rôle en Europe et dans sa périphérie en matière de défense.

Il n’y a pas de défense sans diplomatie commune, exemple du Kosovo avec les diplomaties français et allemande (pro serbe) qui s’opposent. Pour ses mêmes raisons on ne peut pas parler d’une intervention européenne en Libye mais d’une intervention française et italienne.

En 1998 les britanniques et les français sont donc capables de formulés des propositions communes, ce qui est important car la grande Bretagne à toujours était le lien entre l’Europe et les États-Unis.

B – les suites du sommet de Saint-Malo

Le processus de défense européenne va s’accéléré.

1999 : sommet de l’OTAN à Washington (Berlin +). En juin 99 à Cologne on à un renforcement de la PESC avec une politique européenne commune en matière de sécurité et de défense. Encore un petit pas. On aboutit à une doctrine européenne fondée à la fois sur une doctrine militaire et civile de gestion des crises.

En décembre 99 à Helsinki, on décide de créer les organes annoncés à Cologne. On décide d’une direction politique et stratégique pour conduire ces fameuses missions. Création d’une force d’intervention rapide de 50 à 60 000 hommes sur la base des hommes mis à disposition par chaque pays membre, que l’on peut déployer en 60 jours et pour une durée d’un an. Ce n’est pas une armée européenne mais une coalition des forces nationales. On fixe des objectifs de capacité.

A Ferrat on prend des dispositions de capacités de chacun pour voir les moyens manquants. Ce sommet envisage les relations entre l’UE et l’OTAN avec 5 principes :

* coopération mais respect de l’autonomie de chacun

* coopération en toute transparence

* prise en compte de la spécificité des institutions

* traitement égalitaire

* non-discrimination des institutions envers un ou plusieurs de leurs états membres de l’autre.

IV – La naissance de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD)

A – le conseil européen de Nice et le rapport sur le PESD 2000

Traité qui prévoit le développement des capacités militaires de l’union, la création de structures politiques et militaires permanentes, et incorporation dans l’union des fonctions de gestions des crises de l’UE. L’Europe industrielle de la défense est au point mort.

A Strasbourg l’EUROCORPS comprend 13 pays

B – le conseil européen de Bruxelles et la stratégie européenne de sécurité (2003)

Le conseil européen de décembre 2003 va réunir les pièces du puzzle et va identifier 3 objectifs stratégiques pour l’Europe :

* faire face aux menaces : terrorisme, prolifération d’armes massives, conflits régionaux, déliquescence des états = mauvaise gestion des dépenses publiques (la Grèce à était traité ainsi comme une menace),… on fait notamment un rappel des attentats du 11 septembre.

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