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Dissertation Jane Eyre

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Par   •  12 Avril 2020  •  Dissertation  •  1 133 Mots (5 Pages)  •  1 295 Vues

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Janvi Mehta                                                                                                Vendredi, le 3 avril 2020
193061
Rosalie LESSARD
LIT-G02-17 gr. 00016

DISSERATION sur Jane Eyre de Charlotte Brontë

Au XIXe siècle, le romantisme, un courant littéraire, nait. Ce courant fait l’apparition de plusieurs œuvres dont Jane Eyre, un roman dont l’histoire se déroule durant l’époque victorienne et qui met en valeur le thème du moi. Charlotte Brontë, l’écrivaine, dénonce la violence de la société patriarcale par la peinture de divers personnages masculins dans cette œuvre d’apprentissage publiée en 1847. Cette violence patriarcale, qui touche les femmes, se retrouve dans les foyers et est acceptée à cause d’une société qui favorise la soumission des femmes aux hommes.

À la suite de la lecture du roman Jane Eyre de Charlotte Brontë, il est distinct que par la peinture de divers personnages masculins, Brontë dénonce la violence de la société patriarcale dans son roman, publié en 1847.
En effet, la violence domestique, causée par le patriarcat, règne dans tous les foyers et touche seulement les femmes. Cette violence a lieu car les femmes sont victimes de domination sociale par les hommes. Dans une relation maritale, l’homme a tendance à avoir le contrôle dans sa relation. Il accentue cela en employant la violence physique sur sa conjointe. Cela est visible grâce à la temporalité d’une scène, et donc à une scène longue particulièrement marquante dans l’œuvre :
[…] ; il traversa la pièce, me saisit le bras, et me prit par la taille. […] (Et il me secoua de toute la force de ses bras.) (p.564)
La réaction de Rochester, ici, lorsque Jane refuse de l’épouser exemplifie la violence physique que cette femme soumise a subie tout au long de sa vie. La torture impliquée dans la relation de Rochester et Bertha devient alors tout à fait évidente dans le caractère du coupable quand sa position sociale est menacée. L’auteur se sert également d’une caractérisation directe de Bertha pour dénoncer le tempérament de son mari : « C’était une femme forte et corpulente, presque aussi grande que son mari, et qui fit preuve dans ce combat d’une force virile. » (p.522) Bertha ne correspond pas aux normes physiques d’une femme victorienne de cette époque, contrairement à Jane et Blanche Ingram. Rochester n’a pas pu supporter une femme ayant un physique équitable au sien et d’une relation dans laquelle il n’a pas le pouvoir. C’est alors la raison pour laquelle il l’a punie en l’enfermant dans un endroit.
D’ailleurs, certains lieux sont consacrés à la violence des femmes, des lieux qui ne symbolisent que la torture et sont inoubliables pour les femmes qui en sont victimes. Au début du récit, Brontë décrit la chambre rouge, un cadre spatiotemporel symbolique, dans laquelle Jane passe des moments difficiles : « Il me menaçait brutalement, me malmenait, non pas deux ou trois fois par semaines, une ou deux fois par jour, mais continuellement. » (p.30) Ici, Jane souffre à cause de son genre et sa pauvreté, elle est souvent battue par son cousin John dans la chambre rouge. Cette agression affecte chaque partie de son corps ainsi que son sentiment de bien-être. Dans la suite du récit, la femme de Rochester, Bertha, est aussi enfermée depuis des années dans le grenier : 
Elle était là, l’air sérieux et taciturne, comme toujours, avec sa robe brune, son tablier à carreaux, son fichu blanc et sa coiffe. […] Sur son front dur, sur ses traits vulgaires, il n’y avait pas de trace de pâleur ou de désespoir que l’on serait attendu sur le visage d’une femme qui avait tenté de commettre un meurtre […] (p.279)
À travers ces descriptions vivides se retrouvent
le thème du moi en souffrance, Bertha est représentée comme un animal enfermé obligatoirement et devenu sauvage. Rester cerner dans un même endroit pendant des années, où elle est battue, est une violence physique, mais aussi psychologique dont la seule cause est le patriarcat.

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