Dissertation la protohistoire égéenne

e, ils s’en sentent héritier.

II. La civilisation Minoenne.

1. Chronologie.

Les vestiges premiers sont les palais. On sépare cette époque en deux ou trois phases :

* La phase proto-palatiale (2000-1700) qui s’étend sur plus d’un hectare de construction, puis vers 1700 on assiste à la destruction massive par tremblement de terre ;

* On assiste alors jusqu’en 1450 à un décor représenté par des palais ruiné sauf Cnossos. On a trouve dans ce palais des tablettes de linéaire B. La fin de cette période est marquée par l’invasion des grecs, la prise de contrôle par les mycéniens qui ne garde que Cnossos.

* Jusqu’en 1370 on a un système mono palatial, puis ensuite la disparition de Cnossos laissant place aux grands palais Mycénien.

2. La civilisation minoenne.

Cnossos a une force de prééminence, on n’en connait pas l’administration. Sir Arthur Evans (historien, chercheur) a reconstitué une salle du trône qui est contestée. On ne sait rien des minoens sauf peut-être l’existence de Zeus, les scènes de taureau matie (taureaux : Crète). L’économie et la civilisation sont riche, prospère, loin d’être une civilisation guerrière car les palais étaient que peu défendus. Les palais stockaient les marchandises avant de la diffuser, l’artisanat brillait. Les fresques, allant jusqu’en Egypte, rayonnent : thalassocratie de Minos (domination des Mers), relation avec le port arien d’Ougarit, Keftiou.

D’autres civilisations ont appris de celle-ci.

III. La civilisation Mycénienne : la première grande phase de celle-ci.

1. Chronologie.

Arrivé à partir de 3200, tout change à la fin. Schliemann, archéologue allemand (Mycène+Troie) a découvert le cercle des tombes qui livre des objets en or, enrichissement inconnu. On assiste en 1450, la prise de contrôle de la Crète par des grecs enrichis et entreprenant. On sait au squelette qu’ils étaient robustes, solides. Au cours de la première moitié du V° siècle, la péninsule balkanique voit les premiers palais commencer leurs archives en linéaire B. C’est la fin du monde mycénien, entrainé probablement par une série de destructions entre 1250 et 1100 avec un pic entre 1200 et 1150. C’est la fin des palais et du linéaire B.

2. Sources.

Les sources sont nombreuses, les premières étant les palais. Les premiers écrits sont compréhensible d’Europe (pas compréhensible tout de suite), et posé sur des tablettes en argile avec quelques signes, 87 signes dont la plupart sont empruntés au linéaire A. ces tablettes sont de archives comptables, état des stocks des palais (contenu des magasins) conservé grâce aux incidents (l’incendiât a fait cuir les tablettes).

Vers 50, Chadwick et Ventris (ingénieur de la Seconde Guerre Mondiale travaillant dans la Air Force) ont associé leurs talents pour déchiffrer ces tablettes, vient alors tout un processus :

* 87 signes, pas assez pour un système idéogrammatique donc phonétique, trop pour alphabétique

* Système syllabique

* Séquences qui se répètent et seul la dernière syllabe change : radical + terminaison

* Indo-euro ? grec ?

* Grec rudimentaire mais syllabique, ex : Cnossos= CO NO SO, différent du linéaire A mais s’en imprègne.

Ils réussissent a comprendre la civilisation mycénienne.

3. La civilisation mycénienne.

Organisation politique :

Ils existent plusieurs principautés dont les relations ne sont pas claires. Les sites mycéniens sont différents des minoens, ils sont fortifié avec des enceintes spectaculaires. Les siège du pouvoir (mégaron) et les tablettes nous apprennent qu’à la tête il y avait le WA-NA-KA, apparait le terme DA-MO, démos (communauté rurale) et celui de dignitaires locaux subalternes QA-SI-ROU, Basileus/eis.

Religion :

Tout le Panthéon des dieux classiques.

Economie :

Elle ressemble à l’économie du monde Minoen. On observe une grande quantité d’armes en bronze (casque en cuir recouvert de dents de sangliers, chars de combats) ainsi que des vases précieux, des bijoux, de la céramique décorée. Ces produits rayonnent comme à l’époque minoenne, ils se sont impliqués partout – relation avec l’Egypte. L’autre grande affaire est celui de l’empire des Hittites qui ont lancés des archives dans lesquels les grecs apparaissent sous le nom d’Ahhiyawa (achéens).

4. La fin du monde Micéen.

La fin de ce monde constitue la grande énigme de l’histoire occidentale, universelle. Longtemps on a cru qu’il y avait eu une catastrophe mais le phénomène c’est fait petit à petit. Les grecs n’ont pas été les seuls touchés, l’effondrement du royaume Hittite a laissé un grand territoire au Proche Orient, les philistins s’installent en Palestine. L’Egypte frôle la catastrophe, Ramsès II se vante d’avoir échappé. Toute la Méditerranéen orientale est touchée sans qu’on puisse expliquer pourquoi.

Cette chronologie coïncide