Dissertation sur Phèdre
Dissertation : Dissertation sur Phèdre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Enzo Boulard • 13 Mai 2019 • Dissertation • 1 078 Mots (5 Pages) • 2 974 Vues
Enzo Boulard 209
Dissertation sur « Phèdre »
Voici une tragédie qui comporte 1654 alexandrins, elle est écrite intégralement en vers, il s’agit de « Phèdre » une pièce de jean-racine, de théâtre parue durant l’époque du classicisme au 17ème siècle et plus précieusement le 1er janvier 1677. Phèdre est une pièce qui présente un amour impossible et non réciproque où le conflit est à l’intérieur même des personnages. Phèdre est la reine de Trézène une ville du Péloponnèse, son mari est Thésée. Un jour, elle tombe amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cela devient une relation qu’elle doit cacher au sein d’elle même, cette passion la détruit. Dans ce devoir nous verrons donc comment peut-on dire que Phèdre est coupable de la mort d’Hippolyte dans cette pièce. Pour cela nous userons de deux grandes parties : La première montrera que Phèdre est complètement responsable de la mort d’Hippolyte. Dans la deuxième nous verrons que Phèdre n’est pas entièrement responsable de la mort de celui-ci. Dans chacune d’elles serons présentes deux sous-parties.
Phèdre est complètement responsable de la mort d’Hippolyte.
Tout d’abord, Phèdre est responsable comme dans l’acte 4 scène 4 où elle vient pour sauver Hippolyte : « S’il en est temps encor, épargnez votre race. » ; Acte IV, scène 4 vers 1170 « Respectez votre sang, j’ose vous en prier. » Acte IV, Scène 4 vers 1171. Dans ces deux extraits on peut clairement voir que Phèdre par amour et culpabilité est venue sauver Hippolyte. Jusqu’au moment où Thésée prononce ce vers : « Il soutient qu’Aricie à son cœur, à sa foi, Qu’il l’aime. » Vers 1187;1188 acte IV, Scène 4. Thésée pense que ce que dit Hippolyte est faux et qu’il fait cela pour tenter de se disculper, mais Phèdre est convaincue que ce qu’il dit est verdict. Par jalousie Phèdre va se taire. En plus de cela dans la scène 5 Phèdre fait un monologue où elle s’avoue jalouse d'Aricie : « Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi ! » vers 1203 Acte IV, scène 5 ; « Aricie à son cœur ! Aricie à sa foi ! » vers 1204 Acte IV, scène 5. Dans ces deux extrait Phèdre devient folle de jalousie.
Ensuite, Phèdre est également responsable quand dans l’acte 3, quand elle accepte pour ne pas être reconnue coupable, elle accepte avec sur les conseilles d’Oenone, de dénoncer un acte qu’Hippolyte n’a pas commis pour prendre les devant et qu’il soit inculpé à sa place : « Pourquoi donc lui céder une victoire entière ? » vers 885, Acte III, scène 3 ; « Vous le craignez… Osez l’accuser la première » vers 886 Acte III, scène 3. Dans ces deux extraits Phèdre se laisse influencer par Oenone. Dans la scène quatre elle met son dessein à exécution. « Je ne mérite plus ces doux empressements » vers 916 acte III, scène 4 ; « Vous êtes offensé » 917 acte III, scène 4. Dans ces deux citations Phèdre à réussie à faire naître un doute dans la tête de Thésée, qui mènera à la mort futur d’Hippolyte.
Phèdre n’est pas entièrement responsable de la mort d’Hippolyte.
Ensuite, Phèdre n’est pas entièrement responsable de la mort d’Hippolyte car elle n’a pas choisie de tomber amoureuse de lui. D’abord elle essaye d’avouer à Oenone son amour pour Hippolyte : « J’aime… à ce nom fatal, je tremble, je frissonne. J’aime... » vers 262;263 acte I scène 3. N’arrivant pas à avouer son amour, elle le fait de manière déguisée : « Tu connais ce fils de l’amazone, ce prince si longtemps par moi-même opprimé. » vers 263, Acte I, scène 3. Il ne faut pas oublier que quelques vers auparavant elle dénonçait Vénus de l’avoir faite tomber amoureuse d’Hippolyte : « Ô haine de Vénus ! Ô fatale colère » vers 250 acte I, scène 3. En utilisant des apostrophe Racine nous fait comprendre que Phèdre s’adresse directement à Vénus. Ce qui l’acquitte légèrement de son amour incestueux.
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