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918-1980 | Depuis 1980 |

Object | Morale, éducation | Spectacle | Commerce, communication, finance |

Cadre institutionnel et juridique | Clubs à objet non lucratif | Fédérations nationales et internationales | Sociétés commerciales |

Genre et technique utilisée | Force musculaire | Instrumentation des pratiques | Apports de la technologie et de la science |

Aire de compétition | Nationale | Internationale | Mondiale |

Nombre de pays au JO d’été | 13(1896) | 59(1948) | 202(2004) |

Médiatisation | Presse écrite | Radio | Télévision |

Droits de retransmission télévisée(Etats-Unis) | Aucun | 0.5 million de dollars (JO 1960) | 793 millions de dollars (JO 2004) |

Nombre de téléspectateurs dans le monde | - | 200000 (JO 1936) | 3.7 milliard (JO 2000) |

Nombre de compétitions sportives internationales | 20(1912) | 315(1997) | 850(2003) |

Financement | Pratiquants | Spectateurs | Chaines de télévisions sponsors , actionnaires … |

Tableau 1: Les étapes de la conversion du sport à l’économie de marché (tendance dominante de la période).

II. Les différentes catégories de sport

A. Sports des pauvres

Quand on parle d’un sport de pauvres, le football est le meilleure exemple, car ce n’est pas cher d’intégrer un club de football et parfois c’est gratuit, il ne demande pas de grand matériel pour commencer, et il n’y a pas de grandes règles à suivre.

Ce qui rend le football un sport qui intéresse toutes les classes sociales, et tout les pays du mondes.

Et de plus on voit que les grands joueurs du monde ne viennent pas d’une famille riche.

Exemple :

Cristiano Ronaldo.

Issu d'une famille pauvre ravagée par l'alcool, le chômage, le sexe et la morue, Cristiano a pour seul grand rêve de devenir une Star incontestée de natation synchronisée. Malheureusement pour lui, l'accès aux piscines était trop cher pour sa famille, ce qui est un comble pour des gens habitant sur une île. Il se résigna donc à adopter le sport officiel des pauvres qui veulent réussir : le football. Ce choix s'avéra payant car Cricri fait aujourd'hui de nombreuses publicités qui passent dans le monde entier faisant de lui une super star. Il a eu aussi, pendant un temps, la chance de faire ce qu'il aimait par dessus tout, c'est à dire la natation, et surtout des plongeons.

Aujourd'hui Cristiano Ronaldo joue au Real Madrid où même s'il n'en fout pas une, représente 3/4 des bénéfices du club. Il est donc très cher au dispositif de Florentino Pérez dans la course vers les millions les titres dont a besoin le Real.

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Cristiano_Ronaldo .

Sports des riches (Exemple le Golf)

Le golf a depuis longtemps la réputation d’un sport à part. Il ne se pratiquerait que dans les familles aisées, et entre messieurs d’un certain âge… Certes, ce sport n’est pas à la portée de tous. Il faut débourser plus de 1700 euros par an pour pouvoir jouer. Le matériel et les inscriptions dans les clubs sont coûteux, notamment parce que les terrains, appelés greens, nécessitent un entretien minutieux.

Malgré cela, en France, le nombre de golfeurs a considérablement augmenté ces dernières années. De 100000 dans les années 1980, il est passé à 500000 aujourd’hui. Le nombre de parcours a également grimpé de 120 à 520. Par rapport à d’autres sports, violents ou bruyants, le golf a des aspects très attrayants : il peut se pratiquer en famille. De plus, il permet de passer de longues heures au calme, et en pleine nature.

Perdant son côté snob, le golf attire aussi de plus en plus de jeunes. 10000 collégiens et lycéens frappent aujourd’hui des balles sur les greens. Mais, en dépit de cette cure de rajeunissement, le golfeur moyen est toujours un papy… La moitié des joueurs ont en effet plus de 50 ans.

III. L'influence négative de l'argent dans le sport

a. Blanchiment d’argent :

Le football, avec les milliards d'euros qu'il brasse, est devenu un vecteur de blanchiment d'argent et de corruption et la cible de criminels qui achètent des clubs, transfèrent des joueurs et effectuent des paris sur les matchs.

Et Selon des rapports du (Financial Action Task Force) :

Le rapport dénonce des cas précis de fraude fiscale de la part de joueurs, qui touchent des primes à la signature non déclarées à travers des agents à l'étranger, précisant que les clubs concernés sont au courant des transactions opaques.

Au total, la FATF a détecté plus de 20 cas de blanchiment d'argent à travers le football grâce à des informations fournies par les autorités et les fédérations de 25 pays.

b. Le dopage dans le monde du sport

Il ne s’agit pas seulement d’un fait parasite lié à quelques individus isolés, mais il s’agit de la base sur laquelle repose le sport médiatique de haut niveau, celui qui rapporte de l’argent. Ce qui intéresse le public, les médias et les entreprises qui veulent bénéficier d’une image flatteuse, ce sont les exploits sportifs, et les héros qui les accomplissent, cette mince frange, cette écume tout en haut de l’immense vague du sport. Pour gagner il ne suffit pas d’être bon, il faut être le meilleur. Il n’y en a qu’un au sommet de la pyramide, quel que soit le nombre de participants au départ. Et c’est bien à ce moment que le dopage sous toutes ses formes passées présentes et à venir devient indispensable : être meilleur que l’autre, être meilleur que les meilleurs, à la limite de l’humain.

Derrière le gagnant se profilent des intérêts immenses : à l’échelle d’un pays c’est la promotion d’un modèle de société, et à tous les autres niveaux il y a l’argent bien sûr, des montagnes d’argent sont en jeu. Devant de telles responsabilités ce serait vraiment faire preuve d’amateurisme et de mauvaise gestion que de laisser la victoire au hasard et à la glorieuse incertitude du sport.

C’est pourquoi les évènements sportifs de haut niveau seront à jamais liés au dopage, cette magie qui seule permet d’atteindre des performances littéralement surhumaines, et entraîner dans une communion planétaire l’admiration de millions (milliards) de spectateurs fascinés.

Notons néanmoins que dans certaines spécialités sportives, mis à part le baiser et les fleurs remis par la miss locale et la poignée de main de l'officiel, il n'y a pas de monnaie à prendre et que malgré cela, des cas de dopage ont été rencontré. Il ne serait donc pas juste de dire qu’il n’y a que l’argent qui pousse certains sportifs à se doper.

La compétition entre les ego des humains déclenche également la recherche du coup de pouce chimique pour tenter de faire la différence. Conséquence : les drogues de la performance, en raison de leur efficacité, poussent elles-mêmes au dopage des autres car ces derniers ne veulent pas être distancés. Personne ne voulant figurer dans le bas d'un classement.

En résumé, on peut dire que les principales raisons du dopage sont :

1. Compétitions (gagner contre des adversaires ou améliorer ses propres performances)

2. Médiatisation (presse écrite, parlée, audiovisuelle et spectateurs)

4. Lutte antidopage insuffisante (facile de passer à travers)

5. Cadences infernales, efforts surhumains

6. Potentialisateurs : argent, pression des employeurs et des sponsors (obligation de résultats), milieu, nationalisme, reconnaissance officielle (médailles olympiques, athlètes de l'année, légion d'honneur).

IV. L'influence positive de l'argent dans le sport

a. L'amélioration du niveau de jeu

Avec l'apport d'argent au sein d'un club sportif, ce dernier augmente fortement ses chances de résultats. En effet, l'augmentation des fonds permet au club de rivaliser au plus haut niveau; et par conséquent, d'améliorer son niveau de jeu. Avec cet argent, deux grosses améliorations ressortent principalement; à savoir : les conditions d'entraînements et donc, la venue de nouveau joueurs. Ces sommes aberrantes viennent la plupart du temps de richissime patron de grandes entreprises mondiales. Les résultats ne sont pas assurés dans tout les cas, mais la probabilité est plus grande lorsque les fonds sont plus importants car ils apportent une motivation en plus.

Dans un premier temps, on observe que le premier motif d'amélioration du niveau de jeu, grâce a l'argent, est celui du paiement lors