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Efefrcs

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x ». Sa ténacité par les adverbes « toujours » (elle reculait toujours) continuellement et la conjonction de temps « tandis que . son courage lorsqu’elle fait face au taureau Flaubert insiste sur le comportement énergique de Félicité e t sur la vigueur et la sauvagerie du taureau en grâce d’une succession de verbes à l’imparfait duratif. battaient « ; « galopait « ; « baisait « ; « secouait « , « tremblait « et grâce au vocabulaire anatomique: mufle ; cornes ; bave ; sabots. Pour renforcer la vilolence du taureau, ses sabots sont comparés à des marteaux . On peut aussi remarquer que Flaubert décrit le taureau comme un monstre, un minotaure, en le qualifiant « grosse bête » et en utilisant le champ lexical de la peur « fureur », « tremblait « ; « horriblement », « criait « éperdument » et du bruit « beuglement formidable », « beuglant horriblement «. On peut observer que Mme Aubain et ses enfant sont peu décrits : l’auteur n’y consacre que 3 lignes dans le texte, les rabaissant par ce procédé à des personnes de peu d’importance, alors qu’il encense le comportement très masculin de Félicité : celle-ci semble réagir avec toute l’expérience d’un fermier. Son comportement peut être comparé à celui de Sainte Blandine, réputée pour avoir dompté un lion dans une arène romaine. Cette impression est renforcée par l’attitude de la bête qui « toute surprise » « s’arrêta ». On peut donc constater que grâce au réalisme du corp et des descriptions largement dévéllopé, afin de produire des effets de réel sans nous évoquer leur sentiments

Par ailleurs, Flaubert montre ses talents de romancier par l’intensité qu’il apporte à la construction de ce récit. Il utilise différents procédés pour tenir le lecteur en haleine .

On remarque ainsi une progression contrastée entre le début du texte où il ne se déroule quasiment rien , le moment où le danger se dévoile petit à petit, l’instant où la situation se dégrade subitement, puis la prise en main immédiate des événements par Félicité, et enfin la seconde où ellle échappe au taureau.

Le début de l’extrait évoque une ambiance contemplative et bucolique: une impression de légèreté et de douceur est donnée par la comparaison du brouillard avec une écharpe , par le verbe « flottait » et le mot » sinuosités . L’atmosphère sereine est renforcée par la description des bœufs : ils sont immobiles, « étendus » , participe passé qui évoque à la fois une position allongée et détendue. D’ailleurs, Félicité leur parle aux bœufs en « murmurant », comme à des enfants. Les bovins se contentent d’observer « tranquillement » les promeneurs. La mention du clair de lune donne un caractère presque romantique à la scène. Pour le lecteur, tout semble paisible : il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

Le récit évolue de façon anodine lorsque l’auteur utilise la conjonction de coordination « mais », juste après la description des bœufs, sans même aborder un nouveau paragraphe : ce procédé permet d’introduire l’élément perturbateur à l’insu du lecteur, qui ne comprend pas , exactement comme les personnages, que la situation vient de basculer. Le gallicisme « c’était un taureau », par sa simplicité et sa brièveté, traduit parfaitement l’effet de surprise engendré par l’irruption du taureau dans ce tableau bucolique.

Pour rythmer le récit, Flaubert emploie alternativement des verbes au passé simple lorsqu’il décrit les comportements brefs ou instinctifs : le taureau « avança », puis Félicité « se retourna », Madame Aubain « descendit » le fossé « , poussa Virginie » , « tomba ». Pendant ce temps, Félicité et le taureau s’affontent : l’auteur utilise des verbes à l’imparfait pour décrire la ténacité de l’un et de l’autre et l’intensité de la scène: les sabots de l’animal « battaient l’herbe », il « galopait », Félicité « arrachait » l’herbe, « reculait », « lançait » , « criait ». L’allitération en « s » dans « souffle sonore » renforce l’impression d’un taureau tout proche des personnages.

Par contre, le dénouement est décrit très sommairement par l’auteur, qui l’occulte presque. Cette soudaineté est renforcée par l‘emploi du passé simple : la servante « eut le temps de se couler entre deux barreaux », la grosse bête « s’arrêta ». Le récit de l’incident s’arrête brutalement : l’auteur ne s’apesantit pas sur la réaction de Mme Aubain et des enfants, ni celle de Félicité. Il traduit ainsi la personnalité de Félicité, qui, modeste, a certainement considéré son geste comme un simple service rendu à des maîtres. Ce dénouement escamoté laisse aussi penser que la famille n’a peut-être pas compris l’héroïsme de sa servante et qu’elle n’a probablement pas remercié Félicité autant qu’elle le méritait.

Par ailleurs, le dernier paragraphe confirme cette impression d’exploit minimisé, car seule la population de Pont-L’Eveque semble avoir fait honneur à la bravoure de Félicité par le nombre d’années où cet incident fut « un sujet de conversation ». Par cette conclusion, Flaubert rajoute encore du réalisme social à son roman en décrivant une des habitudes typiques des petites villes et des villages où des événements qui ont marqué l’histoire locale sont régulièrement évoqués par les habitants.

Pour conclure, ce texte étant une anecdote de la vie de Félicité, est racontée comme une véritable histoire, l’auteur nous présente les lieux de la scène, quand elle se déroule, les personnages, mêlant ainsi des procédés de réalisme : le réalisme

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