Emile Zola
Commentaire de texte : Emile Zola. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Hayden • 3 Avril 2022 • Commentaire de texte • 1 033 Mots (5 Pages) • 379 Vues
Emile Zola est un romancier français du XIXème siècle et le pilier du mouvement littéraire du naturalisme. Zola rencontre le peintre Cézanne au collège où les deux se lient d’amitié, le peintre l’inspirera en partie pour le personnage de Claude dans L’Œuvre. En 1860 Zola travaille pour l’édition Hachette où il apprend comment écrire des livres à des fins commerciales. Puis en 1866, il devient journaliste en critique d’art, période durant laquelle il défend de nombreux artistes incompris comme Cézanne et Manet. En 1867, il publie son livre Thérèse Raquin qui pose les bases du naturalisme. En 1869, il entreprend son propre projet des Rougon Macquart une fresque familiale écrite durant 25 ans et comportant 20 tomes. Le 28 janvier 1898, il publie dans le journal son article J’accuse en soutien à Alfred Dreyfus ce qui lui vaudra un an d’exil en Angleterre. Sa devise était « nulle dies sine linea » pas un jour sans une ligne.
L’extrait se situe au début du roman, c’est son incipit.
En quoi cet extrait remplit-il ses fonctions d’incipit ?
Dans une première partie nous parlerons d’un personnage dans un cadre précis dans une deuxième partie nous parlerons de la description naturaliste et artistique et dans une dernière partie nous analyserons la scène de première rencontre sous le signe de la menace.
I un personnage dans un cadre précis
a) un lieu précis
Claude le personnage principal est nommé dès le début du roman et est en mouvement « passait » . Puis il est évoqué plusieurs lieux dans Paris « devant l’hôtel de ville » « les halles » « Paris » « le long du quai de la Grève » « au pont Louis-Philippe » « le quai de Bourbon, dans l’île Saint-Louis » « la Seine » « l’ancien hôtel du Martoy, à l’angle de la rue des femmes sans tête » nous voyons donc le parcours de Claude dans Paris de manière extrêmement précise. De plus le terme « amoureux de Paris » souligne l’importance de la ville de Paris dans le roman.
b) une heure précise
L’heure est aussi indiquée « deux heures du matin » ou encore de manière indirecte et moins précise « nocturne » « quand l’orage éclata » c’est un mauvais présage mais cela amène de la réalité au cadre spatio-temporel « par cette nuit brulante de juillet » ramène aussi du réel et précise le mois de l’action. Ensuite l’adverbe « brusquement » exprime la soudaineté de l’action et les adjectifs « si larges, si drues » rajoute de l’intensité à l’orage.
c) type de description
La description est celle du clair-obscur, « les ténèbres épaisses » est contre balancé par « un vif éclair illumina » et « la réverbération alluma les vitres » la luminosité de l’éclair contraste avec les ténèbres nocturnes. Ce contraste permet de symboliser pour les ténèbres l’échec et pour la luminosité la réussite qui elle ne dure qu’un instant durant l’échec.
II la rencontre avec Christine
a) Le doute et l’effroi
Lorsqu’il arrive devant la porte de son immeuble Claude ne voit pas ce qui se trouve autour de lui à cause de la pluie « aveuglé par la pluie » Claude réagit de différentes manières entre la découverte de Christine et les éclairs qui les surprennent, « aveuglé » « surpris » « tressaillement » « secoués » il y a une gradation dans ces réactions. Puis le terme « corps vivant » laisse planer le doute quant à la nature de l’être vivant qui pourrait être soit un animal soit un humain.
b) Christine
Puis il y a un second éclair et Claude aperçoit
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