Exposé Jhonny Clegg
Recherche de Documents : Exposé Jhonny Clegg. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires-ends faire du camping sauvage dans la brousse. Alors que le garçon débute son adolescence, son beau-père s'enfuit du jour au lendemain en Australie avec une autre femme, emmenant la demi-sœur de Jonathan qui venait d'avoir trois ans.
Âgé de treize ans, se sentant complètement étranger à la religion et à la communauté juive qu'il juge trop passive face à l'apartheid, il refuse de faire sa bar-mitsva. À quatorze ans, ne supportant plus non plus l'école, il fugue durant trois semaines en territoire zoulou avec deux amis avant d'être retrouvé par la police. De retour à Johannesburg, il commence à traîner dans les rues sans enthousiasme.
II - Les débuts
Jonathan, que tout le monde commence à appeler Johnny, s'initie à la guitare à quinze ans, ce qui lui permet de rencontrer un musicien de rue zoulou qui jouait près de chez lui, Mntonganazo Mzila. Malgré la barrière du language, il s'ensuit deux années durant lesquelles Clegg apprend les rudiments de la musique zoulou et le Ihhlangwini, accompagnant Mzila dans tous les « hostels », centres d'hébergements de travailleurs migrants, enfreignant l'interdiction des Noirs et des Blancs de franchir la limite des secteurs réservés. Cela permet à Clegg de se faire une réputation de bon musicien et de comprendre réellement le fossé qu'a creusé l'apartheid.
À la même époque, Sipho Mchunu avait quitté sa terre zoulou natale pour exercer le métier de jardinier à Durban. S'étant taillé une réputation de bon guitariste, et attiré par l'espoir d'un plus haut salaire, il décida de monter vers la grande ville, où il entendit parler pour la première fois d'un garçon blanc au talent de musicien zoulou.
Il se trouva que le quartier de Johnny était également celui où travaillait Sipho. Cela mena à l'inévitable rencontre des deux musiciens. Tout d'abord stimulés par leur envie de comparer leurs talents de guitariste, les deux compères s'associèrent pour former un duo hors du commun, qui allait avoir un succès international. Sipho permit à Johnny de parfaire ses techniques de guitare, de danse, de langue et de combat au bâton zoulou. Johnny permit à Sipho de connaître la musique celte et le rock.
Ensemble, ils firent secrètement la tournée de tous les foyers de travailleurs migrants, enjoignant les autres musiciens à se mesurer à eux. En plein apartheid, cette association improbable provoqua une forte agitation, aussi bien artistique que politique, partageant ceux qui condamnaient cette multi-culturalité et ceux qui l'encourageaient.
III - Aujourd'hui
Sorti en 2006, One Life a été produit par Tchad Blake. Y figure notamment une chanson sur les enfants soldats (Boy Soldier). Avec cet album, on découvre aussi un nouveau Johnny Clegg avec une chanson en français Faut pas baisser les bras.
En décembre 2009, la chanson The Crossing (Osiyeza) fait partie de la bande originale du film Invictus, réalisé par Clint Eastwood et qui retrace le parcours de l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV, championne du monde en 1995.
2010 voit la sortie de Spirit is the Journey, sous-titré « Celebrating 30 years of Johnny Clegg », une compilation réalisée par l'artiste lui-même qui présente une sélection de 17 titres de la période Savuka et 17 titres extraits de la période Juluka ainsi que quelques titres d'albums solos moins connus (New World Survivor, One Life), soit un large échantillon de sa production durant ses trente années de carrière.
2010, c'est aussi l'année de la sortie de l'album Human, produit par Nicolas Fiszman,
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