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Faire Son Devoir, Est-Ce Un Choix ?

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tonomie. Du moment que le peuple a choisir, on a eu recours à sa liberté de pensé. Du moment que l’on fait quelque chose que se soit pour soi, ou pour autrui ; on a fait note devoir.

En clair agir selon sa propre volonté, on a une part de liberté, puisqu’on l’a choisi seul. On peut dire que c’est une liberté de chacun de nous. La liberté en elle-même s’oppose au devoir, mais elle a des liens qui s’associent. La liberté est pourtant l’absence de contrainte , alors cela est la conséquence du libre arbitre, soit la capacité de choisir. La notion de liberté peut se nuancer autour de deux manières en lien avec le devoir. Tout d’abord le devoir peut nous emmener à une certaine liberté. Lorsque l’on choisit de faire quelque chose de certaine manière, on n’a pas été obligé. On a fait quelque chose qui au final, a été perçu comme un plaisir personnel non comme une contrainte. On ne peut pas dire dans ce cas précis, que nous avons eu une contrainte, du moment que l’on prend plaisir à faire ce que nous faisons. Par exemple, quand une personne âgée traverse la rue avec difficulté, rien n’oblige le sujet en la voyant de lui venir en aide. Même si la conscience morale voudrait que l’homme aide la personne âgée, il peut très bien choisir de ne pas le faire. On a alors une part de liberté qui est en nous. Ainsi le devoir peut aider à accéder à la liberté. Cependant le devoir n’est pas toujours un passage à la liberté. On peut le trouver comme une véritable contrainte, c’est avant tout une obligation morale. Le devoir apparaît ainsi comme étant une modalité de l’action, une façon d’agir. Lorsque l’on fait quelque chose qui nous tient à cœur, on a l’impression de ressentir un certain plaisir, une certaine satisfaction. Néanmoins ce que l’on a fait n’a pas été profitable en contre partie. Par conséquent en faisant notre devoir, on n’a pas respecté le bien d’autrui. On nous a peut être pas demandé de le faire, malgré que cela nous faisait plaisir, sans pouvoir nous y contraindre psychologiquement ou physiquement. Ainsi la contrainte peut être une condition de la liberté, puisqu’elle résulte d’autonomie, de volonté et d’auto détermination. C’est une liberté de chacun. Mais la raison conduit elle à subir volontairement cette contrainte ?

La raison influence en quelque sorte notre choix puisqu’elle agit sur notre volonté et sur notre idée de conscience. La raison influence en quelque sorte notre choix puisqu’elle agit sur notre volonté, et sur notre idée de conscience. Tout d’abord la raison joue un rôle fondamental dans notre action. Notre raison mène à l’application finale d’un but, à quelque chose que l’on a choisi de faire. Autrement dit elle joue un rôle sur notre opinion, ou bien sur notre liberté de pensée. Notre raison est fondée sur des idées, des valeurs qui nous ont été inculquées par une contrainte extérieure. Par conséquent notre raison vient d’une valeur commune, dont un grand nombre de personne approuve. On pourrait appeler cela des mœurs. Néanmoins la raison peut être un devoir morale, c'est-à-dire qu’elle accompli ce que l’on a exigé, cela est une part de libre arbitre. La raison est là pour nous dire ce qui est bon ou pas pour la personne. Elle joue un rôle d’autorégulateur.

Notre raison agit sur notre action, sur notre liberté au final. La raison est là pour nous inculquer des principes de moralité, d’où l’apparition de devoirs moraux puis d’obligation morale. Tout d’abord on a l’obligation morale pour nous rappeler que l’on a une croyance en notre liberté. C’est grâce à cette obligation que l’on fait notre devoir avec le sentiment d’avoir une certaine liberté. Mais elle est l) pour nous faire penser que l’on peut toujours agir autrement. Moralement, on a l’obligation d’agir comme on nous a appris. Cependant on sait que l’on peut faire autrement, néanmoins cela n’est pas accepté par les personnes extérieures. Au final la raison nous aide à choisir ce qui est bien pour nous ou pas. Elle est là pour nous corriger automatiquement cela relève de l’auto détermination. Par exemple, on sait très bien que ce n’est pas correct de tuer même si l’on en a très envie. Notre raison aura reprit le dessus, et nous aura fait réaliser ce qui est bien ou non. Dans certains cas, notre raison est plus forte que le reste. Dans l’éducation, le devoir prend la forme de la discipline comme le montre Kant avec cette phrase « l’homme est la seule créature qui doit être éduqué ». L’homme n’est pas dirigé par instinct, il doit conquérir la culture. Selon lui, l’éducation comporte deux formes : d’un coté la discipline, puis de l’autre l’instruction. Dans le cas de l’éducation, la discipline est vue comme quelque chose qui nous semble normal. Pour cela on aboutit à l’instruction, qui est une forme de devoir moral. C’est grâce à l’instruction et à la discipline que l’on peut aboutir à une forme de liberté, puisque l’on a assimilé des règles approuvées par tous. Au final, la raison est une manière d’obtenir la liberté. Le devoir n’est plus vu comme une contrainte négative, elle devient positive, cela pourrait aboutir à une forme de moralité. Le devoir nous protège dans le cas de la politique grâce aux lois, et aux règles sociaux.

On va maintenant se demander si le fait de faire son devoir mène à une moralité. Est-ce que la liberté influence la moralité ? Qu’est ce que fait la moralité dans le devoir moral ?

Le devoir que s’impose l’individu à lui-même obéit à l’idée, que l’on se fait de l’importance du devoir, par conséquent en obéissant au devoir, il n’obéit qu’à lui-même. Cependant on sait que l’on peut désobéir, et refuser de faire son devoir sans pour autant être « sanctionné », mais moralisé par notre conscience. C’est pour prendre conscience de la fragilité de cette échappatoire qu’aucune sensibilité ne peut être telle qu’elle met hors jeu le pouvoir de la raison, pour résister à un désir aussi important qu’il soit. C’est pour cela que Kant nous rappelle la liberté morale de tous les hommes : « tu dois, donc tu peux ». On se rappelle que Spinoza s’oppose à Descartes au sujet de savoir si l’homme dispose vraiment de ce pouvoir de libre arbitre sur ces propres désirs,

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