Fiche De Revision

- Participe passé s’accorde avec le COD quand celui-ci est placé avant le verbe. Il fait alors analyser le pronom se :

 si le pronom se est COD, le participe passé s’accorde avec se : Elle s’est coupée.  Elle a coupé elle-même.

 si le COD est placé après le verbe, pas d’accord : Elle s’est coupé les cheveux.

 si le pronom se n’est pas COD, pas d’accord : Ils se sont parlé.  Ils ont parlé à eux. (COI

Figures de styles

Par analogie, qui permettent de créer des images :

Comparaison Rapport de ressemblance entre deux éléments (comparé + comparant), à l’aide d’un outil de comparaison

Le soleil est semblable à de l’or.

Ton teint est pareil à l’éclat de la rose.

Métaphore Comparaison sans outil de comparaison Ton teint de rose.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe.

Personnification Représente une chose ou une idée sous les traits d’une personne. La foret gémit sous le vent.

Allégorie Représente de façon concrète et imagée les divers aspects d’un idée abstraite. Elle se repère souvent grâce à l’emploi de la majuscule. La Mort est souvent représentée par une faucheuse.

Mon beau navire o ma mémoire

Avons-nous assez navigué

Dans une onde mauvaise à boire

Avons-nous assez navigué

De la belle aube au triste soir.

De substitution, qui remplacent un terme par un autre terme ou par une expression :

Métonymie Remplace un mot par un autre mot selon un lien logique Je viens de lire un Balzac.

Boire un verre

Synecdoque Consiste à designer la partie pour le tout (et vice-versa) ainsi que la matière pour l’objet et le particulier pour le général. Les voiles disparurent à l’horizon.

Ils croisèrent le fer.

Revêtir un vison.

Les Français est cartésien.

Périphrase Remplace un mot par une expression qui le définit. La capitale de la France

L’astre de la nuit.

Le roi des animaux.

L’empereur à la barbe fleurie.

De l’insistance ou de l’atténuation :

Hyperbole Consiste à exagérer. Je meurs de faim

Ouais, c’est vraiment trop génial !

Gradation Enumération de termes organisée de façon croissante ou décroissante Va, cours, vole et nous venge !

Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.

Euphémisme Consiste à atténuer l’expression d’une idée, d’un sentiment (pour ne pas déplaire ou choquer) Elle a vécu.

Il est monté au ciel.

Une très longue maladie.

Ton papa est parti faire un long voyage.

Litote Consiste à dire moins pour faire entendre plus. Va, je ne te hais point.

On ne mourra pas de faim aujourd’hui.

Anaphore Répétition de(s) même(s) terme(s) en début de plusieurs phrases, de plusieurs vers, de plusieurs propositions. Rome, l’unique objet de mon ressentiment

Romme, a qui vient ton bras d’immoler mon amant !

Rome, qui t’a vu naitre et que ton cœur adore !

Parallélisme Répétition de la même construction de phrase Innocents dans un bagne, anges dans un enfer

Accumulation Enumération plus ou moins longue de termes Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, le canons formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer.

Question oratoire

/ rhétorique Affirmation déguisée sous la forme d’une question Ne suis-je pas adorable ?

D’opposition :

Antithèse Opposition très forte entre deux termes. Qui aime bien châtie bien.

Ici c’était le paradis, ailleurs l’enfer.

Oxymore Deux termes, unis grammaticalement, s’opposent par leur sens. Un silence éloquent

La Bête humaine.

Antiphrase Exprime une idée par son contraire dans une intention ironique C’est du propre !

Je suis dans des beaux draps !

Chiasme Inversement de l’ordre de deux expressions (AB-BA) Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger.

Allitération : répétition d’une consonne

Assonance : répétition d’une voyelle.

Rapports logiques

Propositions peuvent etre liees entre elles par : coordination, subordination, juxtaposition.

Rapport logique : de temps, cause, consequence, condition, but, opposition, concession, addition.

Poésie

La poésie est un écrit de longue tradition qui a évolué, se balançant entre formes fixes et libres, entre rigueur et liberté de style, entre thèmes sentimentaux ou plus graves.

Analyser un poème :

1. La formes, vers, ponctuation + thème.

2. Qui parle, à qui ? A qui s’adresse le poète ?  situation d’énonciation

3. La structure dominante du poème :

- la progression du vers 1 vers la fin (étapes)

- y-a-t-il une figure de style structurante ? (ex : l’anaphore, le refrain)

4. Le ton du poème :

- lyrique ?

- engagé ?

5. La particularité du poème ; images, sons, style, rythme :

- figures de style

- assonances et allitérations

- alternance entre les verts courts et les vers longs

- pauses et enjambements.

- connotations des mots

- jeux de mots, etc…

La versification

 Ensemble de règles qui régissent l’écriture d’un vers. Un poème est généralement constitué de vers, regroupés en strophes.

 Vers se découpe en syllabes qu’on appelle pied

- vers de 12 pieds : alexandrin

- vers de 10 pieds : décasyllabe

- vers de 8 pied : octosyllabe

 Strophe : groupement de vers qui forme un ensemble régulier. Les vers qui composent une strophe peuvent être réguliers (ils ont tous le même nombre de pieds  strophe isométrique) ou irrégulier (strophe  hétérométrique)

- strophe de 3 vers : tercet

- strophe de 4 vers : quatrain

- strophe de 5 vers : quintil

- strophe de 6 vers : sizain

 Rimes : répétition d’un même son à la fin de 2 ou plusieurs vers.

Rimes plates, suivies : A-A-B-B

Rimes croisées : A-B-A-B

Rimes embrassées : A-B-B-A

Les rimes sont de différentes qualités :

Rimes pauvres : 1 élément phonétique en commun (ex : vont et son : [on] )

Rimes suffisantes : 2 éléments phonétiques en commun (ex : amours et toujours : [our] )

Rimes riches : 3 éléments ou plus en commun (ex : maritime et légitime : [itim] )

Rimes féminines : elles se terminent par