Fiche Population, Économie Et Société En Europe

terranéens car hausse du niveau de vie(donc transformation des comportements familiaux comme PACS au lien du mariage et contrôle des naissances). A l’est à partir de 90 : écroulement démographique (situation de dénatalité).

- Situation européenne contrastée (comparaison Kosovo/Allemagne). Mais mouvement compensé par une progression de l’espérance de vie donc recul de la mortalité, toujours grâce à la hausse des niveaux de vie excepté en Europe Orientale).

- On assiste à un vieillissement démographique en Europe( les O-14ans représentent 15% de la pop, et les +65ans représentent 16%). A terme on attend une hausse de la mortalitéd’où développement des conjectures de l’INED (l’Europe va passer de 738M à 701M d’hab en 2050 surtout à cause de la Russie et de l’Europe orientale). Mais dans l’Europe occ va stagner et Nord va continuer à augmenter.

- Phénomènes préoccupants qui résultent de l’histoire, mais il faut distinguer les espaces dont la genèse est en fin de processus d’amélioration des conditions de vie et ceux qui sont encore peu développés sur le plan matériel.

- Economiquementaugmentation des dépenses de santé et retraites à cause du vieillissement.

C. Des dynamiques démographiques régionales différenciées :

* 2000-200: aux vues du taux de croissance annuel de la pop, il y a deux logiques en Europe : l’Europe centrale et orientale (déclin naturel et migratoire) et l’Europe occidentale globalement en solde positif.

* 50% des régions européennes ont un solde -/ 25% ont un solde +.

* Les régions les +développées sont les plus attractivesdynamisme du marché du travail (Londres, Paris, Sud allemand, Catalogne)…La France montre les difficultés du Nord-Est (très faible attractivité face au Sud et Ile de France).

* Espace communautaire disparate et de plus en plus contrasté (Déclin relatif en Europe centrale). Seuls Fr,RU Irlande et Danemark ne sont pas touchésConcentration métropolitaines du dynamisme démographique.

2) Un continent attractif :

A. Mobilités internes et externes :

* Flux intra et extracontinentaux sont depuis tout temps une composante de la démographie européenne.

* Aujourd’hui : renforcement des flux à cause du besoin de main d’œuvre et des besoins de développement au Sud.(On passe de 50 à 70M de migrants entre 1990 et 2009 et pour les réfugiés 1,3 à 3M en 1995 puis 2010 1,5M). Rien que dans l’UE les migrants=9,5%, mais inégalités : solde négatif pour une dizaine de pays (Balkans, Pologne, Lituanie…) . En occident solde positif (cf : Italie) à cause de leur croissance économique qui en fait des espaces attractifs (la crise à amoindri l’effet).

* Mise en place de Schengen et la libre circulation n’ont pas amplifié les mobilités. En Europe il y a une forte stabilité géographique des frontières, excepté dans les petits états en proie aux crises politiques. Les expatriés européens : ½ va en Europe, ¼ en Amérique du nord.

* 60% des migrants sont des expatriés hors UE. Le profil du migrant change (flux de personnes qualifiées jeunes et femmes).

* Répartition inégale : polarisée sur All, It, Fr, RU, Esp, Benelux. Polarisation sur régions industrielles ou métropolitaines (All : Rhénanie, Bavière, Hesse, Londres, Paris, PACA, Rhône Alpes)Réponse à la forte demande de ces régions. Ségrégation socio-spatiale forte : population pauvre, citadine regroupée dans des quartiers centraux dégradés (banlieues périphériques).

B. Des politiques migratoires avant tout nationales :

- En dépit de Schengen il n’y a pas de politique migratoire communautaire et unifiée(Chaque état s’insère différemment dans des réseaux migratoires). Par exemple relation France/ Afrique du Nord ou Espagne/ Afrique subsaharienne ou All/Turquie.

- Chaque état définit sa propre politique migratoire et y fait sa propre justice. Les droits des migrants sont définis par la Cour européenne mais l’intégration des migrants est problématique dans les pays(en dépit du droit du sol en France par exemple :528700 nés en France qui deviendront français à 13ans : 5M d’immigrés, sur lesquels 2M sont français). Différents modes d’intégration : RU : communautarisme multiethnique vs France : assimilation et intégration.

C. Des dispositifs communautaires encore peu développés :

- Face au politiques migratoires nationales, les institutions européennes recherchent une cohérence d’ensemble pour combler le manque de travailleurs de l’UE et pour satisfaire la demande de réduction de la clandestinité de l’immigration par les EtatsHarmonisation des règles d’immigration au travers de la mise en place d’une politique commune des visas(2001), demandes d’asile et regroupement familial(2003), lutte contre la clandestinité.

- 2005 : la commission évalue entre 4,5 et 8M le nombre de migrants en situation irrégulière dans l’UE-25.

- Entre 1980-2009, 3,7M de régularisation de « sans papier ».

II. Une Europe économiquement puissante

1) Une croissance d’ensemble de long terme

A. Des trajectoires différenciées :

* Croissance démographique et attractivité s’explique par le développement économique de l’Europe (occidentale) et sa capacité à créer de la richesse(X5 entre 1950 et 2008).

* L’éco n’a jamais été si puissante (avant crise 2008). En 2008 : UE-27 : poids éco équivalent à USA, 3X plus que Japon, 18% de plus que Chine. Mais par habitant, le pouvoir d’achat est plus modeste par rapport aux USA et Japon(car disparités entre les membres de l’UE :ex : Luxembourg/Bulgarie).

* Croissance inégale : Poids du système germanique est important, mais scandinavie, PECO(pays d’Europe centrale et orientale) et RU s’érode face à la péninsule méditerranéenne. FR et RU alternent au 2ème rang, It décroche, Espagne décolle en 1970 et Pologne en 2000.

* Evolution plus contrastée entre les économies matures en ce qui concerne le PIB/hab : stagnation ou régression pendant que des éco profitent de la mondialisation(Irlande, Lux, PB, Esp)Rattrapage également des éco de l’est qui restent sous la moyenne européenne.(notion de convergence : cf : Rattrapage de la République Tchèque).

B. 2008-2010, l’amorce d’une crise de grande ampleur :

-2008-2009 : Europe et USA les deux pôles les plus frappés par la crise. Le Japon avait connu le même problème dans les années 90 et est cette fois moins affecté car moins lié aux autres.

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Principe de la crise : par effet spéculatif se produit une dilatation du stock de capital et accélération des glux financiers. L’effondrement à partir de 2008 est violent dans la mégalopole euro et se traduit par des dépréciations d’actifs. Les états sont obligés de recapitaliser leurs banques par injection de liquidités et baissent les taux de base aux alentours de 1%.

- Malgré ces mesures, la récession s’installe en 2009-2010 et la crise devient éco et sociale. Menace de l’euro qui décroche face au dollar (perte de confiance des marchés face à l’endettement de certains états(PIGGS). La récession touche aussi les économies des pays dépendants du commerce extérieur(ALL,PB Europe centrale et orientale)remise en cause de l’idée de rattrapage économique(certains états de l’est sont en banqueroute). Pour faire face à cela les Etats multiplient les relances budgétaires(=5% du PIB de l’UE)Hausse du déficit publique (prévision d’une augmentation de 40% de la dette publique). Dans le système européen il faut sauver les ensembles communautaires donc l’EuroCela suppose la mise en place d’un gouvernement économique européen + solidarité interétatique.

- Il faut aussi renouer avec l’innovation pour retrouver des capitaux.

C. Hiérarchie des territoires entre centres et périphéries.

Hiérarchie modifiée et établie en fonction de la richesse des pays. Ainsi il y a trois ensembles territoriaux qui sont complémentaires :

* 1er dispositif en position centrale : formé de l’europe rhénane, de l’Italie, de la France, RU(en gros la mégalopole). Berlin et Hambourg sont des pôles secondaires de cette région, à rayonnement vers l’europe orientale). Forte densité et 60% de l’économie. Zone où l’on trouve de grandes régions métropolitaines à haut potentiel technologique. Forte création de richesse et concentration des pouvoirs.

* Autour, zone intermédiaire périphérique : Danem, Suède, périphéries RU, S-ouest FR, n-e Esp,centre IT,Autriche, rep Tchèque. Inégalement développée et moins peuplée. Périphérie de mieux en mieux intégrée + essor de modernisation.

* Périphérie : retardée et moins ouverte à la modernité, concentre les régions excentrées géographiquement du centre. Doté d’un sérieux potentiel, et son intégration constitue l’un des défis européens.

Du point de vue économique