Hdesarts
Documents Gratuits : Hdesarts. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresà où avec sa compagne il prend la célèbre photo intitulée Mort d’un soldat républicain qui lui vaudra le prix du meilleur photographe de guerre en 1938, puis celle Sino-japonaise, cette fois ci sans Gerda Taro, décédée l’année précédente.
Il émigre ensuite à New York pour rejoindre sa mère et son frère. Là bas le magazine Colliers le charge de couvrir le front d’Afrique du nord. C’est ensuite au tour du magazine Life de le charger de suivre en Sicile le débarquement des troupes alliées puis en Normandie le 6 juin 1944, il est le seul photographe présent. Pendant plus de 6 heures, sous les bombes et entre les balles, il photographie la guerre au plus près. Aux côtés des soldats, il prend 119 photos. Malheureusement, par une maladresse d’un laborantin de Life pressé par le temps (les photos sont arrivées juste avant le bouclage), seules 11 photos subsistent, valables, mais assez floues.
À la Libération, Capa prend des clichés de femmes tondues à Chartres et offre ainsi un témoignage sur l’épuration.
En 1948, il assiste à la naissance de l’État d’Israël et développe un lien étroit avec le jeune État, où il se rend à plusieurs reprises entre 1948 et 1950. Les photos prises au cours de ces séjours font l’objet d’un livre, « Report on Israël », publié en 1950.
Le magazine Life aura encore recourt aux services du photographe pour couvrir la guerre d’Indochine. Étant au Japon en 1954 pour une exposition photos de Magnum, il se porte volontaire. C’est donc aux côtés des troupes françaises qu’il parcourt le Viêt Nam.
Le 25 mai 1954, près du Tonkin, au Viêt Nam, voulant prendre une photo générale des soldats français, il s’écarte du chemin et marche sur une mine. Selon son frère Cornell : «Il mourut sur une route sans importance, lors d’une action sans importance, tel était son destin.» Avec son appareil à la main. À titre posthume, la France lui décerna la Croix de guerre.
II. L’œuvre
Il s’agit d’un travail en 2D, c’est-à-dire une photographie, prise sur le vif au moment même de l’action. Capa utilise ici un angle de vue en légère plongée
Au premier regard on remarque un grain apparent et un flou. Seulement il suffit de s’éloigner de l’image pour mieux comprendre les divers éléments qui composent la scène. Un homme, un soldat américain, portant péniblement sur son dos le poids de sa mitraillette émerge à peine de l’eau, qui autour prend toute la place sur la photographie. On peut lire sur le visage de ce soldat une espèce de concentration, celle qui le pousse vers un objectif unique : atteindre le rivage vivant. Dans le fond nous devinons péniblement des masses noires, étant en réalité des obstacles anti char ou anti débarquements. Dans le côté droit en haut une autre tache sombre qui laisse penser au contour d’un bateau. Un peu partout nous apercevons des « détritus » qui flottent ; plus tard le soldat révélera que c’était des amis soldats, morts. Tous ces éléments indéfinissables renforcent d’autant plus l’impression de solitude du soldat. L’horizon est lourd, marqué du reste des fumées d’explosion. Le ciel semble presque faire partie intégrante de la masse figée de l’eau.
Le flou des photos de Capa représente encore mieux l’effet de nervosité et de terreur qui régnait autant ce jour-là que durant toute la guerre. Le caractère résolument terne et glauque de l’image fait craindre le pire sur les conditions faisant rage sur la plage. Capa à réussi à ramener des images d’un entre-deux monde, de ce moment où l’humanité retenait son souffle.
III. contexte historique
La guerre d’Espagne, où le photographe se rend en tant qu’envoyé spécial marque un tournant dans l’histoire du photojournalisme. Jusqu’alors, les clichés de guerre étaient surtout utilisés des fins d’archivages. Dans plusieurs pays occidentaux, de nombreux magazines illustrés ayant pour base les photographies voient
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