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lence de l’aléa. n L’aléa survenu le 11 mars 2011 au Japon est un séisme : Survenu au large des côtes nord-est de la plus grande île de l’archipel du Japon (Honshu) : son épicentre (point en surface le plus proche du foyer) est situé à 130 km à l’est de la ville de Sendai (région de Tohoku). Il est d’une très grande violence : 9 sur l’échelle de Richter (selon l’institut d’études géologiques des Etats-Unis United States Geological Survey). o C’est un séisme majeur, plus fort que celui d’Haïti en janvier 2010 (magnitude 7), plus fort que le dernier séisme majeur au Japon survenu à Kobé (sud Honshu) : magnitude 7,2. o Mais comparable à celui qui a frappé l’océan Indien en 2004 (magnitude 9). o En tous les cas, c’est le plus violent séisme enregistré au Japon depuis 140 ans.

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Powerpoint Diapositive 13

5) Quelles sont les conséquences visibles du séisme ? En quoi est-ce une catastrophe n Situé dans l’océan Pacifique, le séisme a engendré un raz-de-marée (tsunami) dont l’onde de choc a ravagé les côtes de la région sur une amplitude de plus de 200 km. n Des vagues géantes (jusqu’à 10 mètres de haut) ont balayé les côtes, jusqu’à 5 km à l’intérieur des terres.

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n Les conséquences matérielles paraissent innombrables dans le port de Sendai : destructions de la quasi-totalité des infrastructures portuaires et résidentielles incendies à l’arrière plan, qui sont consécutifs à un séisme et qui sont survenus aussi à plus de 300 km de l’épicentre (Tokyo notamment). Mais d’autres villes ont aussi été ravagées (Ofunato, Sukuiso en sont des exemples). n Le séisme du 11 mars 2011 a donc exposé la société japonaise : c’est donc un risque naturel : phénomène naturel (aléa) qui expose les sociétés, ici urbanisées (aménagements, populations). n Ce risque est une catastrophe naturelle car le séisme a été d’une forte ampleur (magnitude 9 sur l’échelle de Richter), qui a eu des conséquences importantes sur les hommes, ses aménagements et son environnement.

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6) Relevez dans le texte les expressions soulignant les conséquences humaines du séisme. 7) En quoi la population japonaise a-t-elle été vulnérable? n Le séisme du 11 mars semble avoir eu des conséquences humaines importantes : Des morts semble-t-il nombreux : « 2000 corps sans vie […] estimation […] 10 000 morts […] des dizaines de milliers de personnes portées disparues » Des rescapés démunis Présence d’une aide internationale : « équipe de sauveteurs étrangers et japonais » Des déplacements de population « plus de 450 000 personnes évacuées » auxquels s’ajoutent l’évacuation de 80 000 personnes situées sur la zone de la centrale nucléaire de Fukushima. En fait, ce sont plus de 200 000 personnes, habitant autour de la centrale nucléaire, qui ont été évacuées. Le violent séisme du 11 mars au Japon a donc provoqué un risque technologique : o Des explosions sont survenues dans les centrales nucléaires de Fukushima o l’état d’urgence a été décrété au Japon car le risque d’irradiation par un nuage radioactif est réel. Ainsi, on le voit bien ici, une partie de la population japonaise a été gravement touchée par le séisme de Sendai. o Sendai : une ville de plus d’un million d’habitants, située au nord d’une des plus grandes conurbations mondiales (mégalopole japonaise) o La ville étant un lieu de forte concentration humaine, a donc un degré élevé de vulnérabilité.

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n Oui, le séisme du 11 mars 2011 a eu des conséquences importantes, tant matérielles qu’humaines, même si le nombre arrêté de victimes n’est pas encore connu à ce jour. n Soyons très clair sur les notions à utiliser : Comprenons bien qu’un aléa est un phénomène naturel de la dynamique terrestre qui n’expose pas les sociétés. Alors qu’un risque naturel expose certes les hommes mais aussi les aménagements, rendus alors vulnérables.

Powerpoint Diapositive 15 Définition simplifiée d’un risque naturel

Donc ALEA + VULNERABILITE = RISQUE Powerpoint Diapositive 16 8) A quels autres risques naturels la population japonaise est-elle soumise? n En fait, le séisme survenu à Sendai en mars 2011 n’est pas le premier survenu au Japon. C’est un espace où le risque sismique est constant : Le Japon se situe dans un secteur de subduction : deux plaques océaniques s’enfoncent sous la plaque continentale… …Suite de l’étude de cas dans la Boutique Histgeo

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Introduction

Le séisme du 11 mars 2011 a rappelé à la Terre entière que le Japon est un espace fortement exposé aux risques majeurs. A l’échelle mondiale, ces aléas (phénomènes naturels de la dynamique terrestre) sont divers et nombreux : séismes, tsunamis, cyclones, éruptions volcaniques, mais aussi inondations, sécheresse, avalanches, glissements de terrain (liste non exhaustive) semblent se multiplier dans le monde. Ces phénomènes naturels deviennent en tous les cas plus visibles par chacun d’entre nous du fait d’une large médiatisation. Ces aléas deviennent des risques lorsqu’ils rendent les sociétés vulnérables. Or, face à la croissance démographique mondiale, à l’urbanisation plus ou moins rapide mais généralisée des espaces, tout aléa devient alors un risque : pays développé ou peu développé. Des espaces de plus en plus nombreux sont donc exposés à des risques