Invention sur tableau KissII Roy Lichtenstein
Dissertation : Invention sur tableau KissII Roy Lichtenstein. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar chloejl • 3 Octobre 2018 • Dissertation • 658 Mots (3 Pages) • 687 Vues
L’histoire que je vais vous raconter, c’est celle de Max. Cette jeune femme a la vingtaine ou même peut-être plus, elle réside à Williamsburg, quartier banal de Brooklyn où elle y gagne sa vie du mieux qu’elle peut en cumulant un travail de serveuse dans un petit diner et de baby-sitter chez une diva de Manhattan. En effet, parce qu’elle n’a pas fréquenté de grandes universités, mais surtout parce qu’elle n’a pas de diplômes alors elle se voit contrainte d’accumuler les missions pour parvenir à payer son loyer. Mais elle ne peut surtout pas s’appuyer sur ses parents puisqu’elle n’a jamais connu son père et aussi parce qu’elle a fui sa mère il y a de cela plusieurs années. Mais sachez que malgré cet environnement difficile, elle est d’une détermination formidable et d’une véritable générosité, sûrement est-ce sa manière à elle d’aimer alors que presque jamais elle ne l’a été. Mais du moins c’est ce qu’elle croit, puisqu’elle ne peut imaginer à quel point elle fait battre le cœur de Johnny, barman dans une discothèque branchée de Brooklyn et aussi artiste de rue.
A chacune de ses visites au diner où travaille Max, il sort un stylo et fait un rapide croquis de ce qui lui passe par la tête, et tous ses petits dessins, cette dernière en recouvre les murs de son studio, comme pour avoir le sentiment qu’à chaque moment il est près d’elle. Vous ne pensez sûrement que cette histoire d’amour pourrait en devenir après ces quelques lignes, mais je vous prie donc de me laisser vous raconter la suite au plus vite. Donc il était un matin, aux environs de trois heures, Johnny se rendit chez Max, voyant au loin la lumière de son studio. Cette lumière, il l’avait perçu d’un toit de gratte-ciel où il y installait une de ces œuvres, ainsi il proposa à Max de l’accompagner « un d’ces jours » disait-il. Et ce fut chose faite, ils se rejoignirent au plus près du ciel étoilé de Brooklyn, tous les deux face à la belle Manhattan qu’ils domineraient le temps d’une nuit.Vous me direz qu’avec ce panorama digne d’un film romantique, Johnny ne pouvait que déclarer ses sentiments à Max, mais il ne l’a pas fait. Sûrement n’avait-il pas osé, peut-être même que ce paysage si impressionnant était-il, lui semblait trop surfait pour une proclamation amoureuse. Alors il ne lui redemanda plus de l’accompagner, pris de remords ou de regrets. Mais ce n’est que quelques jours plus tard que l’ébahissement fut total pour Max, puisqu’à la fermeture du diner, elle déambulait vers chez elle, quand elle leva les yeux et vit quelque chose qu’elle trouvait inhabituel, mais qui lui semblait connu d’elle
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Cette dernière s’arrêta alors le temps d’un instant et fixa le haut du gratte-ciel encore illuminé à cette heure tardive et c’est là qu’un souvenir lui heurta l’esprit, celui de la nuit passée avec Johnny, en haut de cette même tour. Elle vit alors son œuvre terminée. Et la surprise fut total, puisqu’elle voyait un couple s’embrassant langoureusement, et la femme possédait les mêmes traits de visage, la même chevelure blonde et ondulée que Max et l’homme lui était la véritable représentation du barman, brun et mystérieux. Ils étaient tous deux représentés sous le ciel étoilé de Brooklyn, mis en valeur par une espèce de flash blanc, d’astre géant devant laquelle l’image se formait. C’est à partir de ce moment qu’elle comprit qu’après avoir apporté tant de bonheur à ses proches sans en recevoir en retour, elle se voyait aimée et aimer de manière presqu’inconditionnelle. Les battements de son cœur ne pouvaient être plus intenses, c’était la première fois qu’elle ressentait autant de bonheur et d’amour. Les années presque sombres qu’elle avait vécu semblaient se détruire une par une dans ses souvenirs, sa silencieuse souffrance se transformait alors en véritable joie. Alors, elle rentra chez elle les yeux souriants, ayant pour unique pensée dans sa tête : Johnny.
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