L'Etrangers, Albert Camus
Fiche de lecture : L'Etrangers, Albert Camus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar KinSensei • 22 Août 2019 • Fiche de lecture • 1 522 Mots (7 Pages) • 869 Vues
Biographie :
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort accidentellement le 4 janvier 1960 dans l’Yonne en France. C’est un écrivain philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française pendant la seconde guerre mondiale. Dans son écriture, Camus développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurde de la condition humaine. Comme dit précédemment, Camus est un auteur engagé qui dénoncé les conditions de la guerre d’Algérie, les victimes du stalinisme et autres. Ses œuvres principales sont L’étranger en 1942, Le Mythe de Sisyphe en 1942, Caligula en 1944, le Malentendu en 1944, ces 4 œuvres font parties d’un cycle que Camus nomme le cycle de l’absurde. Il obtient le prix Nobel de la littérature en 1957 grâce à ses œuvres Le Mythe de Sisyphe, l’étranger et la peste.
Résumé :
L’action se déroule en Algérie française. Meursault (le narrateur) apprend par un télégramme la mort de sa mère. Il n’exprime ni tristesse ni émotion. Il refuse de voir le corps, mais veille le cercueil comme c’est la tradition, en fumant et buvant du café. Aux funérailles, il ne montre aucun chagrin, ne pleure pas, et se contente d’observer les gens qui l’entourent. Le lendemain, de retour à Alger, Meursault va nager dans la mer et rencontre une jeune fille, Marie. Après une soirée ensemble, une relation se développe entre eux, au cours de laquelle il ne montre pas plus de sentiment ou d'affection envers Marie qu’à l'enterrement de sa mère. Puis Raymond, son voisin l’invite Meursault à passer la journée du lendemain dimanche dans la maison de l’un de ses amis. Marie lui demande de l’épouser : il accepte, bien que cela lui soit égal. En allant chez l’ami de Raymond, ils sont suivis par un groupe d’Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond contre lequel Meursault a témoigné. Après déjeuné, les trois hommes vont se promener sur la plage. Ils croisent à nouveau le groupe d’Arabes. Une bagarre éclate : Meursault obtient de Raymond qu’il lui confie son revolver afin d’éviter qu’il ne tue quelqu’un. Meursault retourne sur la plage. La chaleur est accablante. Il rencontre un des Arabes qui sort un couteau. Meursault, ébloui par le reflet du soleil sur la lame, sort le revolver dans sa poche puis tout s’enchaîne cinq coups de revolver excluant la légitime défense et l’homicide involontaire. Dans la seconde partie du roman, Meursault est incarcéré et envisage avec détachement son procès à venir. Il passe son temps à dormir ou à énumérer mentalement les objets qu’il possède dans son appartement. Tout au long de son emprisonnement et jusqu’à la veille de son exécution, Meursault affiche la même indifférence, semblant ne rien ressentir. Il se sent étranger à ce qui lui arrive et ne montre au procès aucun regret, ce qui met son avocat très mal à l’aise. On l’interroge sur son comportement à l’enterrement de sa mère, sur les raisons de son crime. Il ne sait que répondre que c’est à cause du soleil.Le procureur se concentre sur son comportement, sa personnalité, sa vie dissolue (il engage une relation le lendemain des funérailles de sa mère dont il est indifférent).L’avocat tente de montrer son client sous un autre jour, loin de la réalité.La cour rend son verdict et Meursault est condamné à mort, plus pour son indifférence aux normes de la société que pour son crime. Dans sa cellule, Meursault doit affronter l'aumônier de la prison. Il lui promet une autre vie s’il se tourne vers Dieu. Meursault entre dans une grande colère et met le prélat dehors. C’est alors que, paradoxalement, se développe dans l’épilogue une autre posture de Meursault, c’est à travers une révolte personnel, la colère, la violence que l’homme découvre l’absurdité de la condition humaine. Il veut alors mourir sot avec beaucoup de monde à son enterrement.
Personnage :
Marie : Sur le portrait physique, elle n’est pas décrite. Elle est folle amoureux de Meursault, c’est une femme conforme à la réalité, et courageuse qui n’hésite pas à dévoiler ses sentiments au narrateur, même avec le refus de ce dernier elle le demandera en mariage, qui n’aboutira pas à cause de l’emprisonnement de Meursault. Marie est une femme qui reflète exactement les conventions et les valeurs sociales de l’époque.
Meursault : Comme pour la plupart des personnages du roman, il n’est pas décrit physiquement, il a une trentaine d’année. Meursault est froid, étrange mais surtout indifférent au monde, à l’enterrement de sa mère il n’éprouve rien, se permet de fumer devant son cercueil avec son corps dedans la veille, il accepte la demande en mariage de Marie alors qu’il n’a pas de sentiment pour elle, d’après ce qu’il nous dit. Il est très sensible aux évènements naturels, c’est ce qui veut nous faire comprendre, quand il tue l’Arabe pour rien, il ne parle que du soleil qui l’éblouie, qu’il a trop chaud, en prison il nous dit que Marie ne lui manque pas tellement et la seule chose qui le préoccupe c’est replacer les meubles de sa maison dans sa pensée, lors du procès il n’est pas intéressé par le procès qu’il le considère comme un spectacle pour occuper les gens, Meursault ne parlera quasiment pas pendant le procès sous l’ordre de son avocat, sauf pour dire qu’il trouve normal son attitude en vers sa mère et qu’il a tué l’Arabe et a tiré 4 balles sur un corps inerte à cause du soleil. A la fin du roman, après s’être énervé contre l’aumônier il change complètement et découvre l’absurdité de la condition humaine. En conclusion, Meursault est un antihéros typique du personnage absurde,il se moque de tout et est complètement à côté de la plaque, il est complètement différent et ne correspond pas à la société point que je développerai sur le procès, il est ainsi étranger à tout qui explique le titre du roman.
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