La Bruyère De L'homme « Gnâthon »

mbe en faiblesse » = rapidité, simultanéité = joue le malade

⇨ il joue exprès la comédie, véritable acteur qui veut arriver à ses fins.

⇨ Portrait comique = caricature des traits du personnage pour produire un effet comique, mais aussi critiquer, dénoncer un type de personnage.

La satyre d’un type d’homme haïssable

1) Il n’a aucun savoir vivre

Personnage détestable. Satyre d’un vice = l’ excès, la démesure. Tout est dans l’excès.

- Répétition de « tout » = valeur hyperbolique = montrer la totalité, l’excès de son besoin.

- Sa goinfrerie le conduit à la maladie. Ce n’est plus une comédie mais l’image, la révélation de l’excès.

- L414 « réplétion », « sa bile ».

2) C’est un monstre d’égoïste

- Il se fait centre du monde, antithèse « lui »/ « les autres ». Il se distingue des autres, il est au centre du monde.

- « Il » est sujet de tout les verbes = traduit son désir de s’imposer partout, d’occuper toute la place.

- Son rejet des autre le caractérise et i l s’approprie tout les biens.

- Tout les autres sont à son service. Il est nuisible pour les autres. Superlatifs l408 « meilleure chambre, meilleurs lits » répétition qui donne un effet d’insistance. il n’a aucune préoccupation des autres. Tournures des phrases = emploi de tournures négatives et restrictives ( ne pas / ne que) « ne se contraint l412, « ne plaint », « ne se contraint » l413, « n ‘appréhende que »l415.

Restriction = cadre sur lui

Négation = sur les autres pour mieux les rejeter.

3) Il s’agit d’un homme haïssable, car fermé à toute émotion , il est même inhumain.

C’est plus grave qu’un simple égoïsme, ça va jusqu’à l’égocentrisme.

- Il est poussé au point de n’avoir aucune émotion, compassion pour les autres l415 « il ne pleure point la mort des autres » = révèle une certaine lâcheté du personnage, car il a peur de sa propre mort.

- La satire passe aussi par une parodie finale de la Rédemption ( le Christ en mourant sur la croix sauve le monde ). Gnâthon sacrifie tout les hommes pour lui = met en valeur la monstruosité du personnage.

La Bruyère, par le biais du portrait comique d’un « Gnâthon » met en scène un personnage véritablement farcesque du fait de son comportement bestial répugnant qui apparaît à travers un jeu d’acteur et de comédien. Or, par ce jeu, par cette caricature, La bruyère dénonce non seulement les vices de l’homme qu’est Gnâthon mais encore un typer d’homme égoïste et égocentrique d’un indifférence choquante pour les autres. Le lecteur peut ainsi être frappé et même scandalisé par un personnage qui, fermé à toute émotion et prêt à sacrifier même le monde pour lui, finit par prendre un visage de monstre.

Le portrait de La Bruyère ne touche donc pas seulement un homme vicieux de son temps ou de la société, mais tout être humain atteint par