La Pensée Économique
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Réfléchissant sur le mercantilisme, la physiocratie, le classicisme et le marxisme, ayant marqué le monde du 16e et 18e siècles, ainsi que sur les tendances économiques contemporaines, en passant par les courants , néo-classiques et néolibéraux du 19e et 20e siècle, le présent travail se veut être une ébauche rétrospective sur les 500 ans d´histoire de la pensée économique dont les différentes approches tant empiriques que théoriques portées sur les questions liées, á la monnaie, au capital, à la production, à la consommation, à l´emploi, au revenu, à l´information, aux inégalités sociales, à l´éducation, la santé etc., sont analysés aussi bien comme principaux facteurs catalyseurs de la dynamique du capitalisme industriel, que comme agents vecteurs des crises ayant emmaillé à travers le temps l´évolution de la science économique et, au demeurant, celle des sociétés.
Principaux facteurs de développement, parce que c´est à travers la maîtrise de la monnaie, de la production, de la consommation, du marché, et de la démographie que les nations s´en vont progressivement, passant des sociétés traditionnelles caractérisées par des économies de subsistance de type mercantiliste, gouvernées selon l´ordre naturel ou divin des choses, vers des sociétés modernisées, régies de plus en plus selon les principes économiques devenus désormais plus classiques, plus néo-classiques, ou encore plus néolibéraux, face à la nécessité de sauvegarder le capitalisme industriel.
Agents vecteurs des crises, parce la mégestion de ces facteurs sociaux et économico-financiers provoque des changements brusques des modes de vie, découlant des fluctuations économiques et de la décroissance en termes des richesses, dues à l´inefficience comportementale des certains agents économiques, et à certaines contradictions inhérentes à la propre dynamique même du capitalisme industriel, obligeant que l´on soit toujours à la recherche d´une formule de développement économique en faveur du bien-être des communautés.
Il sera donc question, tout au long des pages qui vont suivre, de diriger notre réflexion sur les théories et approches empiriques ayant marqué l´ évolution de la pensée économique à travers le temps dont les plus importantes sont :
Le mercantilisme : économie centralisée marquant l´origines des Etats-Nations européens, florissant déjà vers le 16e siècle sur base de l´accumulation des outils de production, visant ainsi l´enrichissement des pays et celle des sujets qui y habitent.
Le Libéralisme – Physiocratique : économie anti-mercantiliste du 18e siècle, régie selon le principe du « laisser aller ou laisser faire », car le marché étant lui-même capable de s´occuper des intérêts et du bien-être des citoyens.
Le Classicisme, le Marxisme, le Néo – Classicisme et le Néo – Libéralisme : courants idéologiques ayant influencé la pensée économique du 19e siècle jusqu´à nos jours et dont les principales approches conceptuelles peuvent être ainsi synthétisées :
• Le Classicisme : tendance économique basée sur le travail considéré comme principe générateur de la valeur et de la richesse dont l´équilibre de marché dépend du rôle principal joué par l´état.
• Le Marxisme : approchela megestion
• critique du classicisme fondée sur la théorie économique de la valeur où est mise en évidence le concept de la plus-value entendu comme résultant du rapport entre la force de travail (travailleur exploité) et la valeur d´échange de cette même force de travail (Capitaliste achetant la force de travail).
• Le Néo – Classicisme : nouvelle tendance du classicisme économique où sont remises en questions les concepts de la valeur, de l´emploi, et de la politique économique et celle de l´efficacité du marché.
• Le Néo – libéralisme : recours au principe du libéralisme économique basée sur le « free Market », où les initiatives privées des agents économiques et le bon fonctionnement du marché financier constituent le socle du développement durable des communautés.
Introduction
Recourant à la réflexion de Bernard Jurion(1), nous introduisons le présent travail en cogitant sur les trois principes fondamentaux que toute société se doit d´observer, en termes de production des biens et services, indépendamment du niveau de développement atteint para la société et du système économique mis sur pied pour la gestion des ressources microéconomiques et macroéconomiques déjà valorisés ou en cours de valorisation.
Selon l´auteur ci-haut cité, il est recommandable sinon obligatoire que, en amont de tout processus de production, soient, en effet, réalisé une étude de collectes d´information susceptibles de fournir les éléments de réponses pour la prise de décision sur un ensemble de question visant :
à déterminer la nature, la quantité, et l´opportunité d´affaire pour la production des biens et des services dont on a besoin, lorsqu´il s´agit par exemple, de savoir si un pays doit se définir à produire aujourd’hui « …plus des nourritures ou conviendrait-il, au contraire, de détourner de la production de nourriture, des ressources (main d´œuvre, machines,…) qui serviront à produire plus d´automobiles ou de logements ?. »( Beranrd Jurion p :9 2006(2)),pour demain, dans la mesure où l´on optera de répondre aux besoins de consommation immédiate ou lointaine selon que la politique de production soit orientée vers le marché intérieur ou extérieur .
A identifier les moyens de productions nécessaires pour la production de ces biens et services, tout en établissant un jeu d´équilibre entre l´usage de la force de travail humaine ou celui de la force motrice. C´est le cas des pays à tendance agricole où l´économie est essentiellement agro-pastorale. La démarche serait alors de savoir s´il conviendrait mieux d´intensifier la production par le truchement d´une main d´ œuvre massive sur un petit lopin de terres, ou alors recourir à la production extensive en utilisant le moins d´agriculteurs possible repartis sur une grande étendue de terre.
à définir la population cible considérée comme bénéficiaire directe des biens et services fournis par le système de production économique, dans la mesure où il peut désormais être possible d´évaluer la consistance des politiques micros et macroéconomiques établies en termes de la répartition équitable du revenu national. Le cas des pays tels que la Norvège, le Luxembourg et les Emirats Arabes Unis en est bien un exemple illustratif.
Déterminer la nature, la quantité et l´opportunité d´affaire permettant de produire les biens et services, identifier les moyens de production dont on a besoin pour ce faire, définir la population considérée comme bénéficiaire potentiel de ces produits, ainsi que planifier l´allocation optimale de ses richesses entre individus selon que celles-ci soient accessibles à tous ou seulement à une minorité, voilà le fondement de tout système de production des biens économiques dont la rareté ou l´abondance constitue le fondement philosophique de la science économique.
Mue par la volonté de chercher à pénétrer l´essence fonctionnelle du circuit capitaliste de production, allant de la transformation des ressources naturelles rarement ou abondamment exploitables, jusqu´à la répartition du revenu national entre individus sur base des biens économiques produits, dont l´offre est généralement en deçà de la demande globale exprimée, pour répondre à satiété aux besoins primaires, secondaires et tertiaires des sociétés, la science économique, à l´aune des problèmes sociaux posés, recourt à d´autres disciplines telles que la finance publique, le droit, la sociologie, la géographie, la psychologie etc., dont les remarquables apports permettent :
d´observer d´une part, le comportement des agents économiques soumis sans cesse à l âpre exercice de devoir choisir le type des biens qu´ils veulent offrir sur le marché, tenant compte des moyens et coûts de production mise en œuvre ainsi que des prix de revient espérés,
comprendre de l´autre part, la réaction des consommateurs partagés entre la qualité ou la diversité de biens offerts et le pouvoir d´achat souvent limité dont ils disposent, sur fond d´un cadre institutionnel basé soit sur la politique gouvernementale de plein-emploi et de stabilité des prix, ou encore sur la politique tributaire absolue, par le truchement de l´impôt considéré comme source de recouvrement des ressources nécessaires pour soutenir financièrement les activités de l´Etat.
D´aligner les priorités d´investissements publiques et/ou privés avec les réelles nécessités de l´Etat en termes de croissance du Produit National Brut, de la force du travail, du niveau de chômage, et de l´inflation afin d´équilibrer la balance de production des ressources rares soit, en promouvant la surproduction des certaines ressources renouvelables tout en maintenant la sous productions d´autres non renouvelables.
La pensée économique s´est donc positivement construite à partir des faits et comportements économiques ayant, voici déjà 500 ans, caractérisés les nations, les agents
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