La curée d'Emile Zola
Commentaire de texte : La curée d'Emile Zola. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Ann-Isabelle Fignole • 27 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 743 Mots (3 Pages) • 1 975 Vues
Commentaire littéraire de l’incipit de La Curée
La Curée est un roman écrit par Émile Zola, paru en 1871. Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. C’est l’un des romanciers français les plus populaires. La Curée est le deuxième volume de la série les Rougon-Macquart qui regroupe un ensemble de vingt romans. Cet ouvrage dépeint la société française caractérisée sous le Second Empire, après l’échec de Napoléon III au pouvoir ainsi que les grands travaux de Paris organisés par le Baron Haussmann. Le terme de "curée" peut se définir comme la chasse à courre, lorsque les chiens ont l'autorisation de manger les entrailles des proies. La Curée est un roman naturaliste. Le naturalisme est un mouvement littéraire qui est né dans la seconde moitié du XIXème siècle, qui se démarque des autres en décrivant la réalité telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être. Émile Zola a été le maître de ce mouvement littéraire.
Dans le cadre de ce commentaire littéraire, nous nous poserons la question suivante : Quelles sont les caractéristiques de l’incipit de La Curée d’Emile Zola ?
Pour pouvoir répondre à cette problématique, nous mettrons, tout d’abord, en évidence un début "in media res" (au milieu de). Puis nous analyserons, dans un deuxième temps, les indices spatio-temporels. Pour finir, nous évoquerons, dans ce commentaire, l'attitude aristocratique et les mondanités présentes dans la vie de Renée.
Au tout début du roman, nous pouvons remarquer que Zola nous plonge littéralement dans un récit dont nous ne connaissons pas le début. C’est de là que nous faisons allusion au “in media res”. Un “in media res” est le fait de raconter une histoire où le lecteur est directement placé au milieu des choses, c'est-à-dire au cœur de l’action, comme si le public était au courant des événements passés. On fait aussi allusion au “in media res” par la présence de personnages qui sont directement nommés par leur prénom, alors qu’ils nous sont encore inconnus. On peut observer que dès la première page, on découvre un dialogue entre deux personnes qui sont apparemment complices, du fait de l’utilisation du tutoiement. On peut donc affirmer qu’il s’agit ici d’un incipit “in media res”.
Nous analyserons, à présent, les indices spatio-temporels évoqués dans cet incipit. Les indices spatio-temporels peuvent être définis comme les mots ou expressions qui permettent de situer les évènements sur la ligne du temps et de l’espace. On est ici confronté à une absence pratiquement totale d’éléments permettant de connaître le lieu ou l’époque dans lesquels se déroule la scène; excepté quelques brefs détails concernant le lieu dans lequel il se trouve, notamment “le bord du lac” (ligne 2) au bois de Boulogne. Nous avons également des éléments concernant la saison, que l’on peut repérer grâce au champ lexical de l’automne : “une lumière rousse et pâlie” (ligne 9), “les lueurs d’or” (ligne 10) et enfin “la clarté rousse” (ligne 14) ; des détails qui laissent à entendre que la scène se passe en automne.
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