Le Bonheur Est-Il Égoiste ?
Rapports de Stage : Le Bonheur Est-Il Égoiste ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireson obtenue par exemple, une satisfaction personnelle ou un « plaisir simple ». Ce sentiment de fierté, de joie, d'accomplissement, de reconnaissance ne peut être propre qu'à lui même, ce bonheur ressenti est donc directement lié à ses propres actes. De même, lorsqu'il lui arrive un événement heureux, il est seul en mesure de l'apprécier et de ressentir son propre bonheur.
Tout comme un individus peu être satisfait et ne travailler qu'à la poursuite de son propre bonheur, certains êtres usent de situation ou de leur statut afin que d'autres travaillent à l'accomplissement de leur propre bonheur.
Ainsi, l'actionnaire d'une grande société n'hésitera pas un instant à délocaliser son entreprise, mettant, par cette action, un nombre considérable de familles dans une situation précaire, et ce dans le seul but d'obtenir plus de profits. Existe-t-il plus égoïste que « l 'esclavagiste » ? Le pouvoir, le profit ou les bénéfices que retire tout individu du travail d'autrui est donc une recherche, la recherche, du bonheur par le pouvoir. Par conséquence, si le bonheur est atteint dans de telles circonstances, ce bonheur ne peu être qu’égoïste.
La sagesse populaire est peu être l'une des plus anciennes philosophies. Elle est apparue pour apporter des réponses aux premières interrogations des hommes. Et une des premières questions qu'ils se sont posés est bien évidement de savoir comment faire pour être heureux. Ainsi, encore aujourd'hui, nous trouvons beaucoup d'expressions relatant le bonheur ou la capacité à atteindre le bonheur par tel ou tel moyen. Quelques exemples simples comme : «le bonheur réside en nous.» [John B. Sheerin], « au petit bonheur la chance » ou encore « être heureux comme un roi ». Tous ces exemples ont en commun le fait que le bonheur de chacun ne dépend pas d'une tierce personne. Dans un cas il dépend de nous même, dans un autre de la chance, du hasard, et dans l'autre d'une situation sociale. Dans tout les cas, le bonheur est dépendant des actions ou des acquisitions de l’intéressé, et ne peut exister que grâce à un coup du « destin » ou de la valeur propre de quelqu'un. Ainsi l’état de bonheur ainsi obtenu n'est redevable envers personne, c'est donc un bonheur égoïste.
Mais le bonheur égoïste est il réellement du bonheur ? Comment peut on parler de bonheur sans avant tout le définir ?
Chacun a "sa" définition du bonheur , mais le plus souvent ce bonheur est personnel , limité et le plus souvent l'homme confond plaisir et bonheur. Il faut donc distinguer le plaisir du bonheur. Le bonheur s'oppose au plaisir car il suppose une notion de durée, alors que le plaisir est éphémère. Il est donc légitime de s'interroger sur l’existence ou non d'un bonheur égoïste et de dissocier le bonheur du plaisir ou de la satisfaction.
En effet un individu obtenant une promotion, des félicitations, un gain important quel qu’il soit n'est pas nécessairement heureux, il est satisfait ; satisfait de lui même, satisfait de la reconnaissance sociale, satisfait de la chance qui lui a sourit et va lui permettre d'offrir à lui et à sa famille l'ensemble des biens matériels dont ils se sont privés pendant de nombreuse années. Ainsi c'est la possibilité qui lui est offerte de faire plaisir à ses proches qui le rendra heureux et non pas sa réussite personnelle. Ainsi, son bonheur personnel sera dans celui qu'il obtiendra pour les autres. Un proverbe hindouiste dit que : « Le bonheur « commun » dépend du bonheur individuel, on ne peut être heureux avec les autres si on n'est pas heureux soi même ».
Cette conséquence de bonheur familiale est facilement explicable par l'histoire même de l'humanité.
Si l'on remonte très loin dans nos origines, à l'époque des grands singes, l'homme est un animal peureux. Pour se protéger, sa seule possibilité est de se regrouper en clan ou en meute afin de pouvoir faire front commun face à l'adversité. Mais l'existence de tout groupe est bâtie sur des règles : celles de l'entraide, la mise en commun des ressources, etc. Et de telles règles implique que nous sommes « programmés » pour partager. L'homme n'est pas un individu solitaire et il ne peut trouver son bonheur seul. Il peut survivre seul, mais pour son épanouissement personnel et son équilibre psychologique, il a besoin de partager ses émotions, dialoguer, échanger.
C'est pourquoi, des pathologies telles que « les amis imaginaires » se développent dans la psyché de l'enfant trop solitaire. Le besoin irrésistible de partager, de communiquer, nécessaire à l'accomplissement de leur bonheur prend le dessus sur leur difficulté social et ses enfants créent un palliatif à l'absence de relation extérieur.
On retrouve également ce phénomène dans la littérature au travers d'auteur comme Daniel Defoe qui dans son roman Robinson Crusoé du XVIII siècle fera intervenir le personnage de Vendredi auprès de Robinson afin de lui apporter le soutien et la présence nécessaire à son épanouissement tout au long de son aventure.
Ainsi tout être à besoin de sentir son appartenance à un clan, un groupe, une famille d'individus afin d'être heureux. Et en de telles circonstances, le bonheur ne peut pas être égoïste.
Depuis quelques années, les chercheurs des plus grandes universités du monde se sont penchés sur la question du bonheur et étudient notre capacité à résoudre les situations difficiles, à voir la vie de manière optimiste et à contrôler notre stress. Ces chercheurs qui ont étudié nos émotions et nos comportements savent ce que l’on peut faire pour augmenter notre niveau de bonheur. Nous avons donc pu voir récemment à la télévision que des émissions sont proposées pour rendre accessible à tous ces découvertes scientifiques. Comme le magazine « Leurs secrets du bonheur » (émission diffusée le mardi 15 novembre
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