Le Lac, Lamartine

Plan détaillé

INTRODUCTION

• Sujet amené :

• Époque : XVIII siècle
• Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine
• Titre de l’œuvre/de l’extrait : Le lac
• Date et lieu de publication : Paru dans la Méditation poétique en 1820, France, Paris
• Courant, genre et forme littéraires : Romantisme, poésie, élégie
• Lien avec le contexte : Inspiré par son amour de Julie Charles qui est tombée gravement malade

• Sujet posé : Démontrer que le poème « Le lac » est une méditation sur la puissance destructrice du temps
• Sujet divisé : Lamartine dénonce la puissance du temps en affirmant que le temps avance rapidement Il dit qu’il est dépendant du temps, qu’il communique avec le temps et qu’il pense sans cesse à celui-ci.         

• L’auteur pense sans cesse au temps et il lui communique

• Le temps avance rapidement
• Dépendant au temps

DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF

I.        (1e argument principal) L’auteur communique avec le temps et pense à celui-ci.

A.  (1er argument secondaire) Il croit que le temps est sans charité.

1.        1re preuve : Il utilise du vocabulaire relié au temps. Celui-ci, lui prend tout ce qu’il a dans la vie.

       a) « Prenez avec leurs jours, que vous ravissez ».

b)         « temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse, … Que les jours de malheur? »

🡪         Le temps prend nos meilleurs moments mais nous en laisse seulement quelques-uns de temps en temps.

2.        2e preuve : L’auteur utilise plusieurs métaphores pour démontrer que le temps est sans charité.

a)        « À comme de l’eau sans rive, le temps ne s’arrête pas et l’homme ne cesse de vieillir ».

🡪         Cela nous permet de constater que le temps est injuste en utilisant la notion du vieillissement.

C.A. : Bref, le temps est sans charité car celui-ci nous enlève nos bons moments de plusieurs façons et il nous en donnes peu.

B.  (2e argument secondaire) Il réclame l’arrêt du temps.

1.        1re preuve : On peut le constater avec la citation de la métaphore suivante :

a)        « Ô temps ! suspend ton vol, et vous, heures propices! Suspendez votre cours »

🡪  On voit donc qu’il demande au temps de s’arrêter pour mieux profiter du moment.

2.        2e preuve : Il utilise des questions pour revendiquer le temps.

a) « Hé quoi! N’en pourrons-nous fixer au moins la trace? »

b) « Que faite vous des jours que vous engloutissez? »

🡪         Il demande au temps de ne pas lui enlever ses souvenirs, autrement dit, de ne pas les oublier.

C.B. : Bref, on voit qu’un des buts principaux de ce poème est de retarder le temps en communiquant avec lui.

C.I. : En conclusion, l’auteur n’a aucun pouvoir sur l’influence du temps. Il réfléchit donc à des solutions telle que de communiquer avec celui-ci.

II.        (2e argument principal) L’auteur trouve que le temps avance rapidement.

A.  (1er argument secondaire) Le temps va trop vite pour lui.

1.        1re preuve : On voit qu’il est incapable de suivre la rapidité du temps grâce aux :

a)        champ lexical sur la rapidité: « rapide, vitesse, fugitive, fuit ». 

🡪        Cela nous prouve qu’il ne suit pas la vitesse à laquelle le temps file.

2.        2e preuve : On peut aussi constater qu’il ne suit pas la vitesse du temps grâce aux métaphores qu’il utilise :

a) « Le temps m’échappe et fuit ».

b) « Laissez-nous savourer les rapides délices ».

🡪        Ces métaphores permettent à l’auteur de représenter comment le temps passe rapidement.

C.A. : L’auteur nous fait comprendre que le temps va à une vitesse exceptionnelle mais qu’il ne se finit jamais.

B.   (2e argument secondaire) Il est envouté par le temps.

1.         1re preuve : On voit son envoutement car il met beaucoup d’emphase et de la répétition sur du vocabulaires relié au temps :

a)        « Nuit, jours, temps, lente, il coule, vitesse, passé, rajeunir, ».

🡪         L’auteur démontre qu’il est obsédé en voyant le vocabulaire qu’il utilise à répétition.

2.        2e preuve : Pareillement, il utilise divers adjectifs sur la fin du temps :

        a)        « L’année à peine finie sa carrière ».

b)         « Je dis à cette nuit soit plus lente ».

🡪         Cela nous permet de voir que l’auteur est obsédé par le temps et le fait qu’il passe vite.

C.B. : Bref, on voit que le temps est présenté de plusieurs façons différentes.