Les Boni

rère, ils étaient alors de plus en plus révoltés et ont finis par crées de nombreux problèmes aux planteurs hollandais, qui ont sentis que les esclaves étaient avides de liberté, Ils ont donc capturé Boni et son frère puis torturé à mort leur mère pour faire un exemple.

Boni et son frère ont voulu se venger mais ils étaient toujours prisonniers des planteurs hollandais, Boni décida d’utiliser les enseignements de son oncle et il parviendra à effectuer des rites de protections qui l’aidera à s'enfuir. Au cours de cette évasion, son frère fut tué, mais pour boni , il est mort libre.

Quant à Boni, il parviendra à rejoindre la forêt et a entrainer dans un soulèvement de nombreux esclaves qui deviendront des guerriers redoutables, quasiment invulnérables.

En 1769 Il est secondé dans sa lutte contre les Hollandais par son fils Agossou ( il a eu 4 flis ) et par le créole Baron , cette lutte durera près de 30 ans .

Vers 1792, Boni est attaqué par les troupes de la colonie du Surinam , il a été chassé et a fini par s'établir d'abord dans une île du fleuve, aux environs du premier saut « Saut-Hermina « . Toujours, poursuivit il a du , après plusieurs batailles, remonter jusqu'à l'Awa sur la rive française. Ces noirs marrons réfugiés furent alors l’objet de discussions : fallait-il les accueillir en Guyane française ou aider les Hollandais à les détruire ? En fait le gouvernement français a laissé les troupes hollandaises faire dès incursions sur son territoire , de terribles défaites furent infligées aux troupes hollandaises qui étaient lancées à leur poursuite, au point que l'invulnérabilité de Boni était devenu mythique. Ces hommes ont former l'ethnie des Bonis, plus tard désignés Aloukous .

Ils se seraient installés après plusieurs années de lutte contre les hollandais, très au Sud dans la forêt. Ils ont été poursuivis par les “djukas”, déserteurs des troupes hollandaises (Tribu Bosch).qui espéraient obtenir la prime offerte pour la capture de Boni bokifiut. Pour cela ils ont instauré un climat de confiance avec les alukus durant plus d'une année. Après avoir lié des sentiments d'amitié avec Boni et ses hommes, les DjouKas ont attaqués par surprise le camp en 1792 , Boni fut assassiné au cours de cette bataille appelé “Féti Campan” , mais les Djoukas n’ont pas pu emporter son corps tant la riposte était violente , ils étaient revenue plus tard récupérer la tête de Boni pour obtenir la récompense, mais les guerriers Bonis survivants avait donné la tête d'un autre guerrier mort pendant la bataille, gardant ainsi intact le corps de leur chef héroïque. Les Boni fortement réduits en nombre, ont été placés sous la tutelle des Djukas .

Agossu a succéder à son père et est devenu le chef des bonis , Ils longeront différents fleuves avant de s'installer sur le Lawa à partir de 1860. Un traité, a été signé par les gouverneurs du Surinam et de la Guyane française à la conférence d'Albina, ou a été reconnu l'indépendance aux tribus des Bonis et leur a été attribué un territoire. Les Bonis, désormais en paix se sont structurés en une communauté. Le peuple Boni prend naissance à ce moment, puisqu'il n'est pas issu directement de l'Ouest africain, mais de la réunion, durant le marronnage d'hommes et de femmes d'ethnies différentes .Depuis 1861,ils ont été officiellement protégé par la France.

Boniville a longtemps été