Les Demoiselle d'Avignion

IXe siècle, l'engouement est retombé et l'on assiste à une montée nationaliste.

b- Conséquences et explications

La photo apparaissant, on veut d'abord un plus grand réalisme, naturel interdit par le temps de pose de la photo. Cela aboutit à une élévation du sentiment donnant lieu au romantisme ainsi qu'à la représentation de scènes de la vie courante. On peut ainsi expliquer le choix de la représentation de "prostituées d'une maison close de Barcelone" au lieu de par exemple "Vénus sortant des eaux" A la fin du XIXe siècle, l'engouement est retombé et le romantisme laisse place au symbolisme, naturalisme réalisme. On peut comprendre la présence bleue, plus paisible que les couleurs vives des romantiques (Delacroix ou Renoir par exemple). Pour cause, l'industrialisation et la machine sont aussi représentatives de cette baisse de la chaleur humaine, qui explique le décalage vers des couelurs plus froides (bleu). Picasso se situe aussi dans une tendance où il fallait choquer pour se faire connaitre. En tant que période de transition, il exise en effet des oppositions vives entre traditionalisme et progressisme. Le tableau de Picasso respire indirectement de cette atmosphère de capitalisme, de révolution...industrielle. Les lignes anguleuses se heurtent, les triangles accentuent la profondeur que certains morceaux du drapé n'ont pas, les contrastes sont forts : ils sont signes du tiraillement entre l'emballement irraisonné de la Révolution industrielle et la protestation devant cette frénésie auquel le communisme tente d'apporter réponse. Malgré les gouts de Picasso, appréciant les masques africains, on peut remarquer que cela n'aurait pu se passer sans la relative mondialisation accentuant l'influence d'autres cultures. Le manque de profondeur, assimilable à un manque de profondeur intellectuelle est intéressant à relever: il serait l'effet et la cause de la nature des progrès technologiques, essor sans réelle réflexion du futur. La défragmentation illustre aussi les clivages sociaux, qui ne font que s'accentuer et s'opposer. Là où il ya rupture, c'est dans la liaison que Picasso jette violemment entre le réel et l'art, qui auparavant ne faisait qu'embellir et retranscrire une réalité matérielle. Il est nécessaire pour la véracité de cette hypothèse de prouver que Picasso était un peintre réaliste.

Picasso est peintre engagé (Guernica par exemple), cela traduit qu'il s'engage dans la réalité de son époque et quand il l'emploie des procédés de dislocation du corps ce n'est que pour traduire les atrocités de la guerre qui sont bien, hélas, des réalités.

A ce titre, il n'y a pas rupture au sens violent du terme mais poursuite du réalisme dans la peinture d'une époque. Elle n'est dès lors qu'un aboutissement d'idées déjà élaborés, hypothèse sans laquelle on ne pourrait expliquer les rapports de cette peinture avec son époque (or on a déjà vu les liens qu'il y avait).

De plus, l'artiste est un être extrêmement sensible que son époque marque plus que tout autre. Tout particulièrement Picasso . Si cette œuvre choque, c'est justement parce qu'elle la plus réaliste expression du malaise d'un peintre devant son époque qui s'est éperdument jeté dans le capitalisme. Le style de Picasso n'est pas encore affirmé totalement mais il annonce pour la première fois le cubisme et l'on