"Les ambassadeurs" de Hans Holbein le Jeune
Commentaire d'oeuvre : "Les ambassadeurs" de Hans Holbein le Jeune. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Olivier Mazoyer • 23 Septembre 2020 • Commentaire d'oeuvre • 667 Mots (3 Pages) • 681 Vues
Etude de document-Histoire
L’oeuvre s’intitule : Les ambassadeurs de l’artiste Hans Holbein le Jeune. C’est une peinture et plus précisément une huile sur toile datant de 1533. Hans Holbein le Jeune est un des peintres les plus importants de la Renaissance. A cette époque la France est cerné entre : le St-Empire germanique, Castille et Aragon ainsi que l’Angleterre. La France va devoir se sortir de cette situation notamment grâce à des manoeuvres politiques représentés par différents objets et éléments du décor : Premièrement l’hymne de Luther, manifestant du soutien pour le protestantisme. En second l’ouverture vers le monde musulman, représenté par le tapis orientale, et le but étant détourner les forces du St-Empire sur son front Est. Et troisièmement, le sol imitant celui de l’abbaye de Westminster, représentant un mariage politique rompant l’alliance entre l’Angleterre et le St-Empire. Cette oeuvre est un éloge au courant d’idées humanistes et interpelle avec l’anamorphose d’un crâne dans la partie inférieur de l’oeuvre.
Les deux personnages peint sont Jean de Dinteville, ambassadeur à gauche et Georges de Selves, évêque et diplomate à droite ; l’un symbolique de la politique et l’autre de la religion. Ils sont assez richement vêtu dans des costumes aux apparences assez pesante, reflétant le lourd poids de la vie ; avec par conséquent, une omniprésence de la mort véritable, un des sujets principaux de l’oeuvre. Le bureau sur lequel s’appuient nos deux personnages, présente deux étages et comporte des objets constituant quatres sciences mathématiques et symbole du savoir (par conséquent le pouvoir) : l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. Cependant des marques de discordances inquiètes tel que la corde de luth cassée, le globe renversé, heures différentes sur l’horloge polyédrique, boîtier du luth sous la table à l’envers...etc. Ces éléments anodins, se multiplient au fur et à mesur d’une observation plus minutieuse de l’oeuvre. Cela exprime une angoisse et une craintes, des tourments de l’époque. Le fond se distingue en trois partie : Le rideau vert, couleur ambigüe, symbole de l’inconnu ou se cache un crucifix. Le tapis rouge oriental à motifs est situé plus au centre et le sol à motifs géométriques. Le tout divisant l’oeuvre en trois plans. L’objet central de l’oeuvre : le crâne, ne semble pas être remarqué, comme si ce crâne était physiquement absent de la pièce. Présent symboliquement, en seul élément intangible de l’oeuvre, surveillant les deux compères ; faisant plus largement allusion à l’humanité voué en toute fin à la mort, invisible. Et lorsqu’on l’aperçoit finalement, c’est toute l’oeuvre qui disparaît pour lui faire place, une fatale finalité. Malgré tout, dans un coin reculé, à demi-caché, le peintre
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