Les deux amis, Jean de la Fontaine

Lecture linéaire les deux amis

Jean de La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry où son père est maître des eaux et forêts, charge qu’il reprendra à son tour. Il meurt à Paris en 1695. Il s’est essayé à de nombreux genres (contes,odes,théâtre..) et a obtenu la protection de Nicolas Fouquet ou encore de Madame de La Sablière. Mais c’est surtout par ses fables qu’il a marqué la littérature : 1er recueil ( livre 1 à 6 en 1668 ). Notre texte « Les deux amis », est issu du deuxième recueil publié 10 ans plus tard en (1678-79). Il s’agit de la 11ème fable du livre 8. Cette fable conteint un ensignement, une moralité déstinée à faire réflechir, et une visée didactique. A travers le récit d’une amitié entre deux amis vivant au Monomotapa, une province africaine éloignée de la France.

Je vais vous lire notre passage ; LECTURE

Le projet de lecture vise à nous demander comment La Fontaine incite le lecteur à réfléchir sur les vertus de l’amitié et livre son sentiment personnel.

Le texte est articulé en quatres mouvements :

v(1-4) : présentation des personnages et du thème de la fable

v(5-10) l’élement perturbateur, le cochemar d’un des amis

v(10-23) la réciprocité de l’amitié

V(24-31) Une reflexion sur l’amitié adréssée aux lecteurs

1er mouvement : La présentation des personnages et du thème de la fable

V1-2 : Dès le tire, artcile dséfini “les” + adj numéral “deux” et le substantif “amis” valeur géneralisante et montre dès le début une relation duelle. La fable s’ouvre sur cette relation duelle avec “deux” et l’adjectif “vrai” qui souligne l’amitié sincère entre les deux amis, on peut presque parler d’un pléonasme “vrai,amis”. Le toponyme “monomotapa” renvoie à un royaume fabuleux d’Afrique austral synonyme d’Eldorado, il place d’emblée la Fable dans le domaine du merveilleux. : Le chiasme “L’un..l’autre” rend compte de la perfection de l’amitié qui repose sur une réciprocité exemplaire de leur relation, cette perfecte harmonie est nottament accentuée par l’alitéraion en “v” “vrais amis vivaient”.

V3-4 : Dans ces deux vers le fabulitse opère une comparaison entre “ Les deux amis de ce pays la” / “ceux du nôtre”, pour montrer qu’ils sont tous aussi vertueux. La valeur dubitative de “dit-on” est légèrement ironique car en fait il n’y a pas de doute.

2ème mouvement : l’élement perturbateur, le cochemar d’un des amis

V5-10 : l’élement perturbateur arrivent avec “une nuit” même si les vers 7 et 8 accentuent encore la réciprocité du sentiment par la réciprocité des actions “chacun s’occupait au sommeil”. Les vers suivants sont consacrés au bref récit ponctué de verbes d’action au présent pour lui donner de la vivacité “sort,court, éveille”, cette vivacité se traduit également par l’absense de ponctuation. Le récit est encore accéléré par l’énumération des verbes d’action au présent de l’indicatif regroupés v 10”s’étonne, prend”s’arme”, cela témoigne aussi du courage est est organisé en gradation. Le lecteur igonre la raison de ce réveil, ce qui suscite en lui un esentiment d’attente. La présence de valet “Valets” témoigne de la perfection morale, les personnages sont nobles. La référence à la Morphée, métaphore du sommeil enveloppe ces deux amis dans une noblesse raffinée “ Morphée”. Notons qu’a ‘l’alarme” résonne à la rime “s’arme” comme dans un lien de cause à effet tellement ils sont liés.

3ème mouvement : la réciprocité de l’amitié

V11-13 : Les péripéties commencent avec un certain empressement des deux amis, qui amène l’entraide face aux problèmes qui souligne sa courtoisie “Il...quand on dort”, cette coutoisie apparaît également dans le compliment phyqiue sur la bonne manière d’uttiliser le temps “ a mieux user du temps”

V14-19 : La rapidité marque la sontanéité de la répartie et même la prévenance de l’ami, il emmet une hypothèse a tournure négative “N’auriez…”, a cette question