Ludo

fantastiques.

Mai

Dans ce poème, apollinaire fais l’état d’un amour impossible passage du temps et des sentiments opposé à une idée de permanence la forme du poème lui donne des allures de chanson populaire, voire de comptine. Ce poème en alexandrins réguliers, formé de trois quatrains et d’un quintile aux rimes embrassées, riches et suffisantes. La première strophe traite d’une rencontre impossible. Tout paraît annoncer une idylle printanière. Dans la deuxième strophe apollinaire fais l’allusion à une femme qu’il a aimée. La troisième strophe est un quintile fait le tableau descriptif d’une troupe de tziganes le long du fleuve. Et dans la quatrième strophe il fait l’allusion d’un décor romantique et Il n’y a plus de présence humaine, la vie a disparu pour laisser place à un monde végétal et minéral où le seul bruit est celui du vent.

Les femmes.

Dans ce poème les femmes , Guillaume Apollinaire présente un nouveau type de poème, c’est un poème conversation, en effet dans se poème un dialogue est mis en place entre plusieurs personnages., il est composé de neuf quatrains en alexandrins rimés (rimes embrassées) Il relève de l'esthétique du quotidien Il décrit l’image et les activités domestiques de la "maison du vigneron" où des femmes conversent paisiblement en évoquant leur monde familier. Le poème Les femmes suggère par touches et allusions le monde quotidien, les activités banales (préparation du café, couture, broderie, chasse), le décor apaisant (le feu du poêle, le chat...) et les personnages familiers (prénoms, présence de l'article de notoriété devant certains noms : le facteur, le sacristain, la fille du vieux bourgmestre). Et même lorsque les peines de l'amour sont évoquées (sur le mode de l'indiscrétion à la strophe 6, puis sur le mode maxime de sagesse dans la strophe suivante), elles ne gâtent en rien la paix et la douceur qui émanent de ce tableau domestique. Mais cet univers de sérénité est progressivement envahi par le mystère et l'inquiétude et la mort Dans Les femmes, la chaleur du cadre et l'entrain des propos décousus- ce concert en mineur de voix familières - dissimulent mal la présence de la mort. Ce poème annonce les poèmes-conversations qu’Apollinaire rassemblera par la suite. J’ai choisi ce poème car il parle d’un sujet que j’apprécie les femmes.

Saltimbanques

Dans le poème Saltimbanques Guillaume apollinaire décrit un motif essentiel de ses poésie, à savoir les gens du voyages : les saltimbanques, qui font des sauts c'est-à-dire, acrobates les baladins, ceux qui avancent c'est-à-dire, les nomades. Le poème commence et se termine par le terme du mouvement. Il y fait l’association des nomades aux voyages. Le déplacement des nomades va dans le sens de l'écoulement universel, temps et vie qui s'écoulent. Et aussi celui de l'amour qui ne dure pas. La présence des enfants devant le cortège montre la capacité d'espérer. Il Ya une opposition entre la culture et la nature, cette dernière est représentée ici par les baladins En relation avec l'esthétique baroque et on retrouve le thème de la mobilité, inconstance, fuite, illusion propre à l'art baroque. On le rapproche d'un point de vue idéologique à celui du romantisme avec la nostalgie d'un paradis à jamais perdu et l'idée que tout se dégrade à partir de ce point d'origine.

biographie/bibliographie

Guillaume Apollinaire (Wilhelm de Kostrowitzky) est né en août 1880 à Rome. Il est le fils d’un officier italien et d’une Française. Cette dernière s’installe à Paris en 1889. Apollinaire travaille pour subvenir aux besoins de la famille et, en 1902, il est précepteur en Allemagne. Parallèlement, il publie ses premiers textes.

Lorsqu’il rentre à Paris, Apollinaire se lie aux milieux artistiques : il est ami de Picasso et a une liaison avec le peintre Marie Laurencin.

C’est en 1913 qu’Apollinaire connaît le succès avec la publication d’Alcools. La même année, Les Peintres cubistes, méditations esthétiques, un manifeste de défense de la peinture contemporaine est publié.

En novembre 1914, Apollinaire s’engage dans la Grande Guerre. Blessé, il meurt en 1918, après avoir publié ses Calligrammes, emporté par une grippe infectieuse.

Alcools 1913.

Calligrammes 1918.

La femme assise 1920.

Le bestiaire ou le cortège d’Orphée 1918.

Le flâneur des deux rives 1918.

Le guetteur mélancolique 1952.

Le poète assassiné 1916.

Les diables amoureux 1965.

Les mamelles de Tirésias 1918.

Les onze mille vierges ou les Amours d'un hospodar ?

Les peintres cubistes 1913.

L'enchanteur pourrissant 1909.

L'hérésiarque et Cie 1918.

Ombre de mon amour 1914.

Le surréalisme est un mouvement artistique qu'André Breton définit dans le premier Manifeste du Surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale [...] Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. C'est dans une lettre de Guillaume Apollinaire à Paul Dermée, de mars 1917, qu'apparaît pour la première fois le substantif « surréalisme