Léonard
Rapports de Stage : Léonard. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress sont imprimés de dessin en continu. Qu'il s'agissent des plus grands créateurs tels que Dior ou Hermès, ou des fashions addict de l'époque, tous s'arrachent ce produit et Leonard fait fonctionner son usine à plein régime.
Après les pulls, il se lance dans le jersey de soie en 1968 avec une première collection très innovante faite de pièces infroissables d'une incroyable souplesse qu'il commercialise dans sa première boutique parisienne un an plus tard.
La maison commence alors à élargir sa gamme avec la ligne Leonard parfums, et devient la griffe "Fashion Leonard". Elle implante une filiale Italienne à Milan, mais aussi à New york dès 1974. La fin des années 70 marque le développement des contrats de licence pour une ligne d'accessoires (cravates, foulards et à l'art de la table) et de maroquinerie, d'optique, de bijoux, et d'horlogerie avec Leonard Montres.
Ses nouveaux produits font mouches et obtiennent un si grand plébiscite qu'en 1983, le Japon, reconnaissant en elle la spécialiste des motifs floraux avec une qualité d'impression inégalée, lui commande des kimonos et lui en divulgue le procédé de fabrication ancestral qui jusqu'ici n'avait jamais quitté le pays. C'est un succès.
A compter des années 90 Leonard continue sur sa lancée, devient une marque de luxe confirmée et inaugure de nouveaux points de vente notamment à Paris et plus tard à Genève (1999). Membres de la Fédération Française de couture, Léonard déplace ses bureaux rue Pierre 1er de Serbie, enrichit une fois de plus sa gammes d'une ligne de prêt-à-porter pour Homme en 1992 et développe les lignes de fragrances avec de nouveaux parfums à partir des années 2000.
L'Asie et plus particulièrement la Chine et la Thaïlande ouvrent leurs portes à la marque qui inaugure des boutiques à Bangkok, Hong Kong et Pékin. Avec un oeil en direction de la Russie où en 1998 elle présente une collection qui s'étendra aussi plus tard aux Emirats. 85% de sa production est d'ailleurs destinée à l'export et commercialisée dans 121 points de vente de part le monde.
Artistiquement dirigée par Véronique Leroy depuis 2004, Leonard est aujourd'hui l'une des maisons les plus expertes en matière d'impression grâce à une expérience de plus d'un demi siècle.
Ultime reconnaissance Leonard est depuis 2007 décorée du label "Entreprise du Patrimoine Vivant", pour sa contribution à la richesse du patrimoine français.
Une saison et puis s'en va. Maxime Simoëns ne sera pas resté longtemps comme directeur de la création de Léonard. Arrivé en septembre 2011, le jeune couturier est invisible depuis quelques semaines rue Pierre 1er de Serbie, au siège parisien de la maison de prêt-à-porter, célèbre pour ses imprimés.
Il a cessé sa collaboration avec la griffe en accord avec la direction. Selon certaines rumeurs, son successeur est déjà désigné. Il s'agit de Raffaele Borriello qui a lancé en 2005 la marque Requiem, disparue en 2009 pour des raisons financières. Cet ancien de Gucci est connu pour ses créations très inspirées de l'allure parisienne des années 50.
RELATIONS DIFFICILES
Le départ de Maxime Simoëns n'est pas une surprise. Avant même qu'il ne présente sa collection pour l'hiver prochain, début mars à Paris, le petit monde le donnait sur le départ. Ses relations avec Daniel Triboulliard, le fondateur de la marque, auraient été difficiles dès le début de sa collaboration. Un signe : contrairement aux habitudes prises avec Véronique Leroy, l'ancienne directrice artistique de la maison, le patriarche n'est pas venu saluer avec le designer après le show.
Le travail de Maxime Simoëns chez Leonard a été diversement apprécié : imprimés pastel noircis ou encadrés, fourrure qui pousse sur les épaules des robes, allure étriquée... Certains ont applaudi une rupture salutaire avec l'image un peu vieillissante de la maison tandis que d'autres ont crié au sacrilège. Une chose est sûre, la patte du créateur était reconnaissable, trop sans doute.
Le jeune "prodige de la mode", comme l'avait surnommé certaines rédactrices, subit son premier échec. Arrivé dans le calendrier officiel en janvier 2011 - sans avoir jamais organisé de défilé - Maxime Simoëns a connu une ascension fulgurante. Le tempo a été sans doute trop rapide pour celui que certaines voyaient déjà comme un futur Saint Laurent, une comparaison bien lourde à porter.
Le style de Maxime Simoëns est pourtant assez déroutant. Malgré sa jeunesse - il a 27 ans - , le créateur propose une mode très sage, un peu surannée. "Je ne fais pas le déguisement", se défendait-il récemment. A écouter certaines voix, le créateur aurait pris langue avec Dior pour la succession de John Galliano. Une arrivée que d'autres jugent bien improbable. Maxime Simoëns choisira peut-être plus sagement de se concentrer sur le développement de sa jeune maison.
->Après à peine une collection réalisée chez Léonard, le jeune styliste Maxime Simoens quitte la maison. Raffaele Borriello (Requiem) le remplace comme Directeur Artistique.
Il aura fallu une seule saison au jeune Maxime Simoens (27 ans, à gauche ci-dessus) pour se rendre compte qu’il ne pouvait pas mener de front le développement de sa marque éponyme et la direction artistique d’une autre aison. La nouvelle de son départ de la société Léonard, « en accord avec la direction », révélée par Le Monde hier (3 avril 2012), avait des allures de secret de Polichinelle depuis le défilé du 5 mars dernier tant la patte du créateur s’éloignait des codes maison ; Rappelons que Léonard peut se targuer, pour ses imprimés reconnaissables entre 1000 notamment, du label Entreprise du Patrimoine Vivant, conféré par le Ministère de l’Industrie. La collection de Maxime Simoens pour Léonard faisait place à des silhouettes acérées, qui mettaient moins en lumière les motifs floraux chers à la marque à l’orchidée et à ses clientes. « D’un commun accord », Léonard et son directeur de création ont confirmé, via un communiqué sibyllin, le 4 avril, qu’ils
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