Manga.

Manga, histoire et univers de la bande dessinée japonaise

Chapitre 4 : Entre contestation et marché (1960-1973)

page 75 : De 1960 à 1972, le Japon connaît une croissance que l'occident qualifiera de "miraculeuse". Dépassant peu à peu la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, et devient la deuxième puissance économique du monde libre. Cette croissance boulversera la société. Des milliers de japonais sont déracinés par léxode rural et les modes de vie changent, l'autorité est cotestée.

page 76 : De ce fait l'industrie du manga change. L'élévation du niveau de vie et la télévision font que le librairies sont laissés de cotés et seuls les grands magazines son présent sur le marché.

page 77 : Tandis que les médias ainsi que la presse tentent d'obtenir une audience la plus large possible, le manga lui en a profité pour dénoncer et manifester car sa clientèle étant assez jeune, aucune censure ne pesait. En france ainsi qu'aux USA les publications déstinées à la jeunnesse sont controlés sous peine d'interdiction d'exposition et de vente aux mineurs.

page 78 : Le manga ne risquait rien car les autorités ne voyait en lui "qu'un sous genre déstiné aux enfants". Les éditeurs eux ne craignaient pas non plus la censure car la publicité ne leur apportait que très peu. "Les jeunes japonais ayant de plus en plus d'argent de poche", le manga cherche alors a fidéliser sa jeune clientèle.

page 79 : La nouvelle vague de déssinateur se sent de plus en plus libre et n'a plus peur de la censure de ses éditeurs.

page 79-80 : C'est dans le shonen jump que go nagai se verra publier son manga "Goldorak". En 1968 commence "L'école impudique"
L'autorité parentale est mise à mal par le Shônen Magazine avec "Tensai Bakabon","Père bon à rien"..

page 80-81 : Ces séries sont de plus en plus provocantes que l'école et la famle patriarcale sont les deux pilliers traditionnels de la société japonaise batie sur les préceptes confucianistes.  Peu importe aux éditeurs, pourvu que les jeunes achètent leur magazines.
Le manga commença aussi à prer de sexe. Les déssinateurs occidentaux s'y éssaient également. Les filles sont aussi visées par les mangas (apparition des premiers Shojo)

page 82 : L'idustrie du manga est l'une des premières à s'intéresser à cette clientèle. Ils engagèrent des déssinatrices qui avaient l'âge de leur lectrices.

page 83-84 : Ces nouveaux shojo qui sont considérées comme des séries fondatrices, ouvrirent la porte à des variations sur le sentiment amoureux et la dimension sexuelle qui constitueront une partie essentielle du fonds de commerce du shojo manga.
Cette émancipation de la BD pour filles a été essentielle à l'expansion de l'industrie du manga, permmettant à la différence de la BD et des comics de ne pas négliger la moitié de sa clientèle potentielle. Le shojo manga devient alors qqchose d'unique dans l'histoire de la culture populaire : un genre crée par des jeunes femmes pour des jeunnes femmes, reflètant leur sensibilité tant par son esthétique que par son contenu. le Shojo n'aura aucune concurrence sur le marché modial quand il commmencera à s'exporter.