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termes clés de l’intitulé. C’est l’occasion de démontrer que vous avez réfléchi et bien compris le sujet. Cette réflexion initiée sur les termes du sujet doit déboucher sur la problématique. Comment trouver une problématique ? Il s’agit de repérer l’idée ou l’enjeu qui se cache derrière le libellé du sujet. D’où la nécessité de se poser la question de l’intérêt du sujet. Pourquoi ce sujet est-il intéressant, et précisément dans la région que nous étudions ? L’objectif essentiel de l’introduction est de donner un sens à la question posée. Une problématique sera d’autant plus nécessaire que la formulation des sujets est simple. Parfois, certains sujets posés sous la forme de question peuvent sous-entendre la problématique de manière explicite, il faut donc répondre directement à la question posée. Il faut donc s’interroger et se demander si le sujet suggère déjà une problématique. En tous cas, il existe toujours plusieurs problématiques possibles. Certaines sont cependant plus pertinentes que d’autres. Il est fréquent mais pas obligatoire de formuler la problématique sous la forme d’une question

Evitez surtout d’ajouter un point d’interrogation au sujet, de rajouter « qu’en est-il de … » ? ou encore de formuler une série de questions sans liens entre elles.

La problématique doit être le fil directeur de votre raisonnement. Elle peut vous aider à ménager des transitions trop souvent absentes en réutilisant, en remaniant les termes de la problématique. Elles sont inutiles après l’annonce du plan pour introduire la 1ère partie.

* l’annonce du plan : c’est un exercice assez formel, il est vrai, mais qui a le mérite de faire connaître immédiatement le déroulement de votre démonstration. Vous pouvez éventuellement formuler des questions qui correspondent à autant de parties du plan.

Veillez à trouver un juste équilibre entre une annonce de plan trop basique : « dans une 1ère partie, dans une 2ème… » et une annonce trop subtile où le correcteur ne voit pas immédiatement apparaître le plan. La lecture de l’introduction est un moment décisif pour le correcteur. Très souvent, il lui est possible, dès cet instant, de se forger un avis sur le candidat. Il ne faut donc jamais bâcler une introduction, sans non plus qu’elle soit trop longue. Ne vous perdez pas dans des généralités et ne rentrez pas non plus dans des détails qui ont leur place dans le développement.

-Le développement :

Votre plan doit être cohérent, construit sur une réelle progression et un enchaînement logique des idées. Une dissertation ne repose pas sur une succession d’idées générales mais doit être envisagée comme une réelle argumentation. Pensez à bien organiser et à hiérarchiser correctement vos idées.

Un développement se divise en un certain nombre de parties. Cela permet d’être plus clair, de regrouper ses idées dans une thématique, d’éclairer un des aspects de la question. En France, le règne du plan en trois parties a effrayé des générations d’étudiants. Il n’a rien d’obligatoire, il est tout à fait concevable d’avoir un plan composé de deux ou quatre parties. En revanche, il est toujours risqué d’aller au-delà, cela révèle qu’il y a une faille dans l’organisation de votre plan. Concrètement, lors de l’épreuve, pensez à garder une feuille de brouillon par partie.

Il n’existe pas de solution miracle pour les types de plans.

* Il faut se méfier des plans passe-partout de type description/explication/pbs ou typo

1° description/aspects = exposé des faits ou constat

2° explication/Conditions = analyse des facteurs

3° Conséquences/ problèmes/Typo régionale =

On peut inverser 1 et 2. Il peut convenir à certains types de sujet, parfois vous pouvez l’utiliser à l’intérieur d’une partie, mais n’en abusez pas ou alors soignez la formulation des titres. C’est à vous de choisir un plan approprié en fonction du sujet.

* Plan en géographie régionale : une typologie en troisième partie est possible mais pas obligatoire.

Qu’est qu’une typologie ? Elle permet d’affiner l’analyse en opérant un classement, en distinguant différentes catégories. On peut distinguer plusieurs typologies :

par région. Pour ce cours, vous pouvez souligner les divergences régionales (Maghreb, vallée du Nil, Croissant fertile, péninsule Arabique…). Une typologie régionale peut aussi concerner les différentes régions à l’intérieur d’un pays.

par niveaux d’échelles

par thèmes : cf. les migrations internationales qui peuvent être d’ordre politique ou économique, les villes peuvent être classées de différentes manières selon leur morphologie urbaine…

Pour établir une typologie, choisissez 2 ou 3 critères qu’il faut bien définir et surtout qu’il faut justifier. Ces critères permettent de rassembler plusieurs cas pour former un type. Il s’agit alors de montrer les ressemblances, les similitudes de fonctionnement (ces types ou ces classes doivent être assez homogènes) Ex d’une typologie : celle des différentes situations des pays dans la transition démographique. Ici, les deux critères de classement sont le taux de mortalité et le taux de la natalité.

Deux possibilités pour introduire une typologie dans un plan de géographie : soit la typologie apparaît en 3ème partie (pour affiner le propos), le nuancer ; soit le plan est fondé sur une typologie (il vaut mieux faire une 1ère partie générale). Exemple : la croissance urbaine dans le monde = 1/généralités 2/Pays industrialisés 3/ PVD

La typologie n’est absolument pas obligatoire. Mieux vaut être certain de maîtriser l’exercice avant de se lancer dans l’aventure. Parfois il vaut mieux être modeste et parler de classes ou de catégories, quand la méthode de classification est moins élaborée. Il faut aussi être certain que la typologie apporte quelque chose.

* plan par échelle

L’interprétation d’un phénomène change en fonction de l’échelle considérée locale, régionale, nationale, internationale, mondiale. L’échelle n’est pas un objet spécifique au géographe, on la retrouve dans l’ensemble des sciences sociales. En se plaçant à des échelles différentes, il est possible d’analyser certains problèmes sous des aspects divers et de faire surgir différents acteurs. Essayez toujours d’insister sur l’articulation des échelles.

Exemple : Pour la question de l’eau, quelle que soit l’échelle à laquelle on se place, l’enjeu est toujours le même : mobiliser une ressource précieuse dont la rareté créé rivalités et conflits. Mais les modalités et les acteurs de ce conflit varient : au niveau local, la compétition se situe entre les différents usagers de l’eau (eau potable, agriculture, industrie, tourisme) ; au niveau national, certaines régions mieux dotées en eau sont parfois utilisées pour en irriguer d’autres (exemple de la grande rivière artificielle de Libye). Dans ce cas, une complémentarité régionale tente de résoudre les pénuries et les conflits ; au niveau international, l’eau peut être un argument central dans des déclarations de guerre ou les négociations de paix et son partage alimente toujours de vives tensions entre les riverains (cf. Israël et ses voisins).

Exemple : les villes : petite échelle (national, régional) : poids de la population urbaine, hiérarchie urbaine, dynamiques

Moyenne échelle : localisation des villes, répartition de leurs fonctions

Grande échelle : plans de villes, paysages urbains, équipements.

* Attention aux plans qui demandent une comparaison (« Les littoraux du Maghreb-Mashreq, étude comparée », « Urbanisation et industrialisation »), la grosse erreur consiste à faire une partie pour chaque élément, alors qu’on vous demande de vous interroger sur le lien.

* Ne faites surtout pas de plan chronologique ou dialectique (thèse, antithèse, synthèse)

* Il est possible, et même bienvenu de faire apparaître sur votre copie les titres des parties et des sous-parties de votre plan. C’est un moyen efficace pour se forcer à réfléchir à l’organisation de ses idées. Soignez le choix des titres : ils doivent être simples et bien représentatifs du contenu de votre partie.

Attention la visibilité de l’armature de votre plan ne dispense en aucun cas la rédaction in extenso de votre devoir et surtout des transitions qui soulignent la continuité de votre pensée. Les transitions sont indispensables entre les grandes parties de votre développement. Evitez les transitions qui ne sont que rhétoriques.

Si vous citez un auteur, donnez son nom et l’ouvrage dont vous tirez la citation. Il n’est pas indispensable de citer les auteurs de manuels.

- La conclusion se conjugue elle-aussi en trois temps :

Elle est l’aboutissement d’un raisonnement, d’une démonstration. Ce n’est

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