Modernisation Capitaliste, construction de Brasilia etc.
Dissertation : Modernisation Capitaliste, construction de Brasilia etc.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Marcos • 29 Octobre 2018 • Dissertation • 876 Mots (4 Pages) • 583 Vues
MODERNISATION CAPITALISTE, CONSTRUCTION DE BRASÍLIA ETC.
Milton Santos
La construction de Brasília est l’occasion pour qu'un nouveau pacte territorial a lieu. On ne dira pas que l’oeuve monumental animée par la volontée de fer de Juscelino Kubitscheck ait été commandée pour, intentionellement, pour ce but. Elle s’iscrit dans un mouvement bien plus ample, celui de la modernisation d’un pays, dont le territoire devait s’équiper d’une façon adequate à l’enorme transformation programmée. Certains point priviligiés du territoire s’équippent au moyen une oeuvre consciente de renouvellement urbain et le propre territoire comme un tout entier est appelé à être plus fluide. Le passage, dans le processus d’évolution du capitalisme, d’un niveau à l’autre, exige ces deux efforts conjugués. La nouvelle dimension du capitalismee exigeait, aussi, un État plus moderne, territorialement plus forte parce que plus capable d’être omniprésente, cet-à-dire, de faire parvenir des ordres et des mesages, des agents et de messagers, à tous les confins. Brasilia justifie les grandes investissements dans l’infra-structure, lesquels raccourcit le temps des informations et des voyages, et favorisent les activitées plus affamées d’espace. Ceci, que coincident avec les monopoles e les oligopoles, nationaux ou multinationaux, élargissent son domaine de marché qui, dans plusieurs cas, se confondra avec les propres limites géographiques, en facilitant la concentration economique e la concentration spaciale, en béneficiant, ainsi, l’industrie de l’État de São Paulo e sa base territoriale, que, alors, etait surtout l’aglomeration de la ville de Sçao Paulo. Le projet de décentralisation industrielle, que benéficerait l’État de Minas Gerais, ne reduirait pas la force de l’industrie de l’État de São Paulo, mais, au contraire, la renforcerait, comme fournisseuse d'un grand nombre de matières premières. L’intention d’emener des usines à Belo Horizonte et adjacences n’etait pas en conflit avel les interêts de l’État de São Paulo. Une fois les fonctions de capital federal amenées à Brasília, Rio de Janeiro a reçu un grand don du gouvernemment central, les ressources avec lesquelles la ville a pu entreprendre des grandes œuvres d'embellissement et un aménagement impressionnant du système de route, qui a rapproché les quartiers « nobles » du centre des affaires, en revitalisant les fonctions hegemoniques urbaines, auxquelles le raccourcissement des espaces offrait des meilleures conditions de rentabilité. Le tissu urbain de Rio de Janeiro et aussi ceux de São Paulo et de Belo Horizonte s'adaptent aux nouvelles fonctions exigées par la nouvelle étape du capitalisme dans lequel le pays était inclus.
À cette agrandissement de la zone polarisée, ou, pour parler le language scientifique de l’époque, du centre du pays, ils correspondent des efforts simultanés pour inciter les zones périphériques à la croissance économique. C'est la phase de la création de vraies entités régionales, à l'exemple, par ailleurs (en fait) à plusieurs reprises proclamé, que les États-Unis y avaient fait dans la vallée du Tenessee. La Sudene[1] est la principal représentant et bénéficiaire de cette idéologie.
Un pacte territoriale: l’ancien centre (le pole), la région Sud, l’Amazonie, la région Nord-est reçoivent des parts qualitatives et quantitativement différent d'une politique économique dont elle avait besoin, avant tout (le plus), d'une politique territoriale.
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