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Montrez que le récit « La Rempailleuse » des Contes de la bécasse de Guy de Maupassant est réaliste.

Dissertation : Montrez que le récit « La Rempailleuse » des Contes de la bécasse de Guy de Maupassant est réaliste.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  5 Novembre 2021  •  Dissertation  •  893 Mots (4 Pages)  •  1 479 Vues

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Au rejet du romantisme, les écrivains réalistes s’inspirent de la laideur du tiers état et de la bourgeoisie pour créer leurs œuvres. Parmi les visages connus, Guy de Maupassant a marqué ce mouvement littéraire par ses écrits, dont celui des « Contes de la bécasse ». Le réalisme reflète le désenchantement du XIXe siècle comme montré dans le récit « La Rempailleuse ». Pour représenter le plus fidèlement le réalisme dans ce récit, l’auteur met de l’avant deux caractéristiques : la reproduction d’un monde vraisemblable et les valeurs sociétales.

Tout d’abord, les effets textuels ont une grande importance sur la représentation du réalisme. Dans ce récit encadré, Maupassant construit un monde vraisemblable,par la description, pour créer un effet réel et par l’exactitude sociohistorique de l’époque. Dans cet ordre d’idée, l’effet réel est souvent utilisé par Maupassant. Soit dans l’extrait suivant : « On s’arrêtait à l’entrée des villages, le long des fossés ; on dételait la voiture ; le cheval broutait ; le chien dormait, le museau sur ses pattes ; et la petite se roulait dans l’herbe pendant que le père et la mère rafistolaient, à l’ombre des ormes du chemin, tous les vieux sièges de la commune ». En décrivant avec précision une scène et en présentant des détails non influents au déroulement de l’histoire, l’auteur outille les lecteurs pour qu’ils puissent s’imaginer le paysage et dans cet effet crée une illusion du réel. Quant au contexte sociohistorique dans « La rempailleuse », l’écart entre les riches et les pauvres est mis de l’avant et reflète la réalité du 19e siècle. En étant un auteur réaliste, Maupassant devait non seulement privilégier le clivage social, mais ainsi l’exploiter. Dans l’extrait qui suit, Maupassant, aborde les difficultés de la bourgeoisie : « On vint à parler d’amour, et une grande discussion s’éleva, l’éternelle discussion, pour savoir si on pouvait aimer vraiment une fois ou plusieurs fois. ». Il y a un sentiment de lourdeur et d’importance autour du sujet de l’amour qui entraîne une éternelle discussion entre les bourgeois, qui semblent se casser la tête entre eux. Comparativement à la classe bourgeoise, les pauvres n’avaient pas le privilège de parler d’amour, ils échangeaient entre eux seulement par nécessité : « On ne parlait guère, dans cette demeure ambulante. Après les quelques mots nécessaires pour décider qui ferait le tour des maisons… » De même, Maupassant souligne la différence entre les classes sociales qui n’avaient alors pas le même privilège de parler pour vivre, mais seulement pour survivre. En élargissant cet écart par l’effet textuel, l’auteur souhaite nous ancrer dans la réalité sociale de l’époque et par conséquent crée un monde de vraisemblance.

Par ailleurs, les romanciers réalistes se doivent d’écrire sur les changements économiques de l’époque, dont celle du capitalisme industriel. Ce dernier pousse la population à avoir des valeurs plus matérialistes et crée des inégalités pour ce qui est de la société. Maupassant ne peut s’empêcher de privilégier les valeurs de l’argent et du clivage social dans ses écrits comme dans « La rempailleuse ».

Puisque l’argent est une valeur très importante, l’impact que celui-ci avait au sein de la société était crucial. La gourmandise pour le liard définissait la bourgeoisie. Notamment chez monsieur Chouquet : « Elle [la rempailleuse] s’approcha et, quand elle connut la raison de sa peine, elle versa

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