Médée et jason

Idée que Médée domine Jason :

- La didascalie « en haut sur le balcon » montre une idée de supériorité

- « Lève les yeux » V2, montre qu’elle est au dessus de lui et l’impératif qui agit ici comme un ordre montre qu’elle domine

- Elle parle énormément, 11 V M <-> 1J => dominance

Médée reconnaît sa puissance :

- Ici, reconnais est un avertissement à l’impératif : il l’a connaît et aurait dû anticiper sa vengeance. Elle ne fait qu’affirmer sa puissance

- « Ce bras » (V2) synecdoque : le bras représente ici la violence, bras infanticide

- L’utilisation de l’impératif sur les 2 premières répliques montre qu’elle dicte les actions que Jason doit effectuer => elle représente donc la fatalité, la force supérieur pour lui

V3 : « Qui t’a déjà vengé de ses petits ingrats » => Elle évoque la mort des enfants comme une délivrance pour Jason, comme une aide qu’elle lui a apporté

V4 : « Ce poignard que tu vois » : proposition subordonnée relative qui insiste sur ce regard avec le verbe voir et le pronom démonstratif « Ce » => Le but est que Jason se rende compte et aussi l’énerver davantage + « Vient de chasser leurs âmes » : Euphémisme + passé proche pour irriter encore plus Jason et pour annoncer la mort de ces enfants

Les enfants sont à l’image de leur amour :

- Métaphore : « Reste de nos flammes » (V4), les enfants sont morts tout comme la passion amoureuse entre Jason et Médée

- Rime entre « âmes » et « flammes ». En détruisant leur amour elle a détruit leurs âmes

Ironie de Médée quand au remariage de Jason :

- Ironie grinçante : « Heureux, père et mari » => ses enfants et sa bien-aimée sont morts, il y a donc une antiphrase, il ne peut pas être heureux

- « Ton hymen nouveau », « Va posséder Créuse », encore ironie car Créuse a été tué par Médée

V8 : « Tu n’auras ici plus personne qui t’accuses » => ni elle, ni les enfants puisqu’ils sont décédés pourront l’accuser d’avoir détruit leur famille

Médée n’est pas une mère mais plutôt une amante délaissé qui rapporte tout à elle :

- Ces gages de feux (V9), métaphore pour désigner les enfants, on a l’impression que ce ne sont pas ses enfants qu’elles ni porte pas d’attention

- « Pour moi », elle rapporte toute la situation à elle