Obésité
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120 kommandos extérieurs et 14 sous-kommandos
Observations Aux portes de la ville de Weimar, on y entrait par une porte en fer d'où se détachaient ces mots : " Jedem das Seine " (en fr. "A chacun son dû").
Quelques baraques abritèrent les premiers détenus allemands amenés de Lichtenburg. Le défrichage de la forêt qui dura des années s'étendit sur une centaine d'hectares, sur lesquels fut bâtie une véritable ville avec ses rues, ses avenues, ses usines et ses édifices en dur, les pierres étaient fournies en abondance par la carrière. La seule construction de la voie ferrée et de la " Route du sang " reliant le camp à Weimar coûta la vie à plus de 10.000 déportés.
Les kommandos extérieurs répartis dans le centre de l'Allemagne et jusque dans la Ruhr se trouvaient rattachés à Buchenwald.
Début avril 1945, les S.S. reçurent instruction de liquider totalement le camp. Des convois énormes furent évacués vers Bergen-Belsen, Dachau, Flossenbürg… Nombre de détenus périrent au cours des "marches de la mort" ou au terme du voyage. Cependant grâce à l'action décisive de l'organisation clandestine puissante et préparée au combat, les S.S. échouèrent dans leur ultime entreprise d'extermination. Les groupes de choc libérèrent le camp le 11 avril 1945, quelques heures avant l'arrivée des blindés américains. Il restait moins de 25.000 détenus au K.L.B.
http://www.buchenwald.de/downloads/Wegweiser/WW-FRZ.pdf
http://hsgm.free.fr/campsdeconcentration.ht
Buchenwald fut l'un des plus grands camps de concentration créés par les Nazis. Il fut construit en 1937 dans une zone boisée sur le flanc nord de l'Ettersberg, à environ 8 km au nord-ouest de Weimar, en Allemagne du centre est. La ville de Weimar était un haut lieu de la culture allemande. Johann Wolfgang von Goethe, l'un des plus grand poète allemand, y avait vécu. Ce fut à Weimar que fut proclamée la République en 1919. Pendant le régime nazi, le nom de Weimar commença à être associé avec le camp de concentration de Buchenwald.
Buchenwald reçut tout d'abord des hommes, en juillet 1937. Les femmes ne furent pas intégrées dans le réseau de camps de Buchenwald avant 1944. Les prisonniers étaient confinés dans la partie nord du camp, connue sous le nom de camp principal, tandis que les baraquements des gardes SS et le complexe administratif du camp étaient situés dans la partie sud. Le camp principal était entouré d'une clôture de fils de fer barbelés électrifiés, de miradors et d'une série de guérites équipées de mitrailleuses activées automatiquement. La prison, connue aussi sous le nom de Bunker, était située à l'entrée du camp principal. Les SS abattirent des prisonniers dans les étables et en pendirent d'autres dans la zone du four crématoire.
Les premiers internés de Buchenwald furent des prisonniers politiques. Cependant, en novembre 1938, suite à la Nuit de cristal, les SS et la police allemande envoyèrent près de 10 000 Juifs à Buchenwald, où ils furent soumis à un traitement d'une cruauté extrême. 600 prisonniers moururent entre novembre 1938 et février 1939. La plupart des autres fut relâchés rapidement
A partir de 1941, un programme d'expériences médicales sur des prisonniers non volontaires fut mit en place à Buchenwald dans des baraquements spéciaux de la partie nord du camp principal. Celles-ci, utilisant des virus et des maladies contagieuses, telles que le typhus, provoquèrent des centaines de morts. En 1944, un médecin SS, le Docteur Carl Vaernet, débuta une série d'expériences dont il prétendait qu'elles "guériraient" les prisonniers homosexuels.
En 1944 également, un "complexe spécial" pour les prisonniers politiques allemands importants fut créé à proximité du bâtiment administratif du camp à Buchenwald. Ernst Thaelmann, président du Parti communiste allemand avant l'arrivée de Hitler au pouvoir en 1933, fut assassiné en ces lieux en août 1944. Deux hommes politiques français importants, l'ancien président du Conseil, Léon Blum, et l'ancien ministre de l'Intérieur, Georges Mandel, y furent aussi détenus.
BUCHENWALD : TRAVAIL FORCE ET SOUS-CAMPS
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le réseau de camps de Buchenwald devint un important lieu de travail forcé. La population de prisonniers s'accrut rapidement, pour atteindre les 110 000 à la fin de 1945. Les prisonniers de Buchenwald travaillaient dans les ateliers et la carrière de pierres voisine du camp, ainsi que dans l'usine de la scoiété German Equipement Works. En mars 1943, l'entreprise Gustloff ouvrit une grande usine de munitions dans la partie est du camp. Une voie ferroviaire annexe terminée en 1943 reliait le camp et les dépôts de marchandises de Weimar, pour faciliter le transport des fournitures de guerre.
Buchenwald administra au moins 87 sous-camps situés dans toute l'Allemagne, depuis Düsseldorf, en Rhénanie, jusqu'à la frontière avec le protectorat de Bohème-Moravie à l'est. Les prisonniers des camps satellites étaient mis au travail principalement dans des usines d'armement, dans des carrières de pierres et sur des chantiers de construction. Périodiquement, l'ensemble des prisonniers du réseau de camps de Buchenwald subissait une sélection. Le personnel SS envoyait ceux qui étaient trop faibles pour travailler dans les centres d'extermination de Bernburg ou de Sonnenstein, où ils étaient gazés. Les autres prisonniers affaiblis étaient tués par des injections de phénol administrées par le médecin du camp.
LA LIBERATION DE BUCHENWALD
Alors que l'armée soviétique libérait la Pologne, les Allemands évacuèrent vers l'ouest des milliers de prisonniers des camps de concentration. Après de longues et brutales marches, plus de 10 000 prisonniers faibles et épuisés venant d'Auschwitz et de Gross-Rosen, pour la plupart des Juifs, arrivèrent à Buchenwald en janvier 1945.
Au début du mois d'avril 1945, comme l'armée américaine approchait du camp, les Allemands commencèrent à évacuer quelque 28 000 prisonniers du camp principal, et 10 000 autres prisonniers
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