Peut-on parler de tout ?
Commentaire d'arrêt : Peut-on parler de tout ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar amiraa_212 • 24 Mars 2021 • Commentaire d'arrêt • 836 Mots (4 Pages) • 717 Vues
Peut-on parler de tout ?
Introduction : Sur cette question posée, le « peut-on » peut s’analyser sous deux angles différents, le premier serait sous l’angle du « a-t-on le droit ? », c’est-à-dire « est-il permis de tout dire ? » ? et le deuxième serait sous l’angle du « est-il possible ? » c’est-à-dire « est-il possible de tout dire ». La parole synonyme du langage et la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes. Ainsi nous verrons en quoi et dans quelle situation nous pouvons parler de tout, mais aussi les limites. Nous verrons dans un premier temps si nous avons le droit de parler de tout, dans un deuxième temps est ce qu’il est bon de parler de tout et dans un troisième temps est ce qu’il est possible de parler de tout.
I-
Les possibilités du langage ne sont pas illimitées : on ne peut pas dire n’importe quoi n’importe comment où et à n’importe qui. Il y a des contraintes techniques qui s’imposent à nous lorsque nous parlons mais aussi des obligations morales et juridiques, ainsi qu’une pression sociale qui limite nos paroles. En France il existe la liberté d’expression qui nous permet de nous exprimer librement, exposés nos pensées comme bon nous semble, cependant elle détient elle-même des limites. D’après l’article 11 de la déclaration dispose que « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement », mais malgré ces lois dans la constitution elles détiennent des limites. On peut donc se poser la question « pourquoi la liberté d’expression a-t-elle des limites ? ». Les principales limites à la liberté d'expression en France relèvent de deux catégories : la diffamation et l'injure, comme par exemple les propos appelant à la haine, qui rassemblent notamment les propos antisémites, racistes ou homophobes. On ne peut pas aller voir une personne et se permettre de l’insulter, mais aussi exposée sa vie privée dans un lieux public. D’après Michel Foucault dans « l’ordre du discours » il émet l’hypothèse que dans toute société la production du discours est à la fois contrôlée, sélectionnée, organisée et redistribuée par un certain nombre de procédures qui ont pour rôle d’en conjurer les pouvoirs et les dangers, d’en maîtriser l’événement aléatoire, d’en esquiver la lourde, la redoutable matérialité. Ainsi il explique qu’on ne peut pas tout dire, on ne peut pas parler de tout. On peut donc comprendre ici que nous n’avons pas totalement la liberté de tout dire et n’importe comment.
II
Pour soi comme pour autrui certains mensonges valent la peine d’être dit plutôt que de dire la vérité. La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s’oppose donc à la fausseté, au sens d’erreur, mais aussi de mensonges. Détenir la vérité, c’est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité. En retour le mensonge est l’énoncée délibéré d’un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité. Plus précisément, mentir consiste à déguiser sa pensée dans l’intention de tromper. Comme par exemple des parents qui doivent annoncer à leurs enfants qu’ils divorcent (parce qu’ils s’aiment plus, ou X raison) peut s’avérer destructrice sur le mental des enfants et pour la suite de leur croissance, il est donc meilleur de leur expliquer un mensonge afin qu’ils soient heureux. Ou comme on peut le voir dans la musique « Chang » de PNL ou ils énoncent « Et le présent me chuchote : « poto tu vas souffrir » ; donc mes enfants je leur mentirai que je suis heureux ; qu’ils soient jamais comme moi, jamais dans les ténèbres ». Ici on voit bien que le chanteur N.O.S parle à son « lui » du passé et veut le prévenir qu’ils connaîtra beaucoup de souffrance lors de sa jeunesse. Il se voit donné ce même mensonge a ses futurs enfants, afin qu’ils ne souffrent pas comme lui. Il souhaite ainsi que ces futurs enfants vivent une vie différente de la sienne, ou ils ne souffriront pas. Cependant nous pouvons voir que Kant dans sa thèse de Constant, il affirme que le mensonge est toujours moralement répréhensible, que le mensonge n’est jamais juste.
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