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deurs du secteur privé comme du secteur public se voient dans l’obligation de réévaluer leurs pratiques, de justifier l’ensemble des dépenses, et d’assurer que leurs services fournissent des rendements et retours sur investissements aussi élevés que possible. Cette tendance n’est pas cantonnée au secteur informatique ; elle est apparue au cours des dernières années, et se trouve exacerbée par le ralentissement actuel de l’économie, même s’il n’est pas la seule cause.

La collaboration est l’élément-clé

Là où précédemment, les fonctions informatiques étaient fortement orientées vers le changement, on observe un changement significatif dans la façon dont le secteur informatique et le reste du monde de l’entreprise travaillent ensemble. Alors que le mouvement de consumérisation continue de s’intensifier, nous sommes témoins d’un passage à un modèle plus collaboratif, dans lequel les individus sont tout aussi bien informés (voire dans certains cas, mieux informés) que les directeurs et responsables IT à propos des nouvelles technologies . Alors que le moteur des services informatiques était la livraison, on attend désormais d’eux qu’ils suivent les processus et l’évolution de la technologie de la société dans son ensemble. Cela nécessite un surcroît de personnalisation, et des systèmes présentant des capacités d’adaptation et une souplesse accrues. Pour arriver à ce résultat, la technologie doit être utilisée de manière plus intelligente, et les programmes informatiques doivent équilibrer les demandes des utilisateurs avec les défis et les stratégies relevant de l’organisation dans son ensemble. Certains de nos intervenants ont reconnu le fait qu’une implication des utilisateurs finaux pouvait faire dévier la stratégie informatique, compte tenu du rôle joué par les modes.

“La sécurité est un enjeu clé pour tous les services informatiques de France.”

Le futur de l’IT

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Le “Cloud”

Lorsque nous avons demandé à nos intervenants s’ils utilisaient ou comptaient utiliser le Cloud Computing, ils ont été nombreux à convenir du fait qu’un grand nombre d’organisations l’utilisent déjà de façon intensive, mais que la plupart d’entre nous ne réalise pas que nous sommes d’ores et déjà en “mode Cloud”. Lorsque nous les avons interrogés à propos des avantages et inconvénients de cette activité, un certain nombre de thèmes clés ont fait surface : • Les membres de notre panel étaient d’accord pour dire que le Cloud peut présenter certains inconvénients, mais qu’il permet aux entreprises de répondre très rapidement à certaines tendances, et de rester à jour vis-à-vis des dernières technologies. • Le Cloud devient une plate-forme de plus en plus importante, et génère des évolutions au sein de certaines organisations. Ceci est en partie dû au fait que de nombreux individus possèdent chez eux des appareils plus perfectionnés que ceux dont ils disposent sur leur lieu de travail ; en conséquence, certaines entreprises mettent en place des programmes “apportez votre propre appareil” dans leur organisation. Les membres de notre panel sont convaincus que ce type d’action sera à l’avenir adopté par beaucoup d’autres entreprises. • L’impact de la consumérisation et du Cloud se fait de plus en plus sentir sur les aspects sociaux des fonctions informatiques, qui doivent s’adapter aux changements culturels dont fait l’objet l’ensemble de la société. • Même si globalement les services informatiques français ont une vision positive des effets du Cloud sur les TIC, ils reconnaissent cependant les éventuels écueils associés à l’emploi de ces solutions. • L’un de nos intervenants a déclaré : “Le Cloud est un outil fantastique, mais si l’on se trouve dans un environnement sans Wi-Fi, autant dire que l’on ne peut rien faire.” C’est ce type de commentaire qui pousse notre panel de spécialistes à penser qu’il faudra encore du temps avant que le Cloud soit une partie intégrante de la culture des entreprises. Puisque le Cloud semble avoir un impact crucial sur les services informatiques et sur l’intégration entre les espaces sociaux et commerciaux, nous avons demandé aux membres de notre panel quel serait selon eux l’impact du Cloud sur l’emploi dans le secteur des TIC. Dans l’ensemble, ils ont répondu qu’il leur faudrait augmenter la taille de leurs équipes informatiques pour gérer l’impact du Cloud sur leur organisation. Cela découle du besoin de gérer le surcroît de collaboration nécessaire à l’intégration fructueuse du Cloud aux systèmes internes.

Externaliser ou non ?

Notre panel pense que l’externalisation présente des avantages potentiels, mais la citation suivante résume parfaitement l’avis global des participants : “Externaliser les problèmes n’est jamais une solution. Assurez-vous de savoir en interne quelle solution vous souhaitez atteindre. Commencez par résoudre les problèmes, puis assurez-vous que le prestataire effectue le travail que vous souhaitez.” Pour tous les directeurs du secteur informatique présents à la table ronde, l’externalisation est une question de partenariat et d’interdépendance. Ils ont indiqué que la taille du prestataire de services devait être adaptée à celle du client final. Ils ont fait référence aux origines de l’externalisation, à savoir l’industrie automobile, dans laquelle il existe une interdépendance particulièrement forte entre fournisseur et client final. Notre panel a également soulevé un autre aspect essentiel de l’externalisation, qui se révèle crucial dans le processus de décision : les contrats d’externalisation doivent être basés sur la confiance et sur des relations à long terme. La recommandation générale est de ne pas changer de prestataire de services trop souvent ; pour que cela soit possible, les deux parties doivent avoir une communication claire et des synergies importantes. L’un de nos intervenants a déclaré : “Un grand nombre d’entreprises qui se lancent dans l’externalisation ne se basent que sur les coûts. Elles veulent avoir un contrôle très étroit des dépenses, alors que le secret d’un contrat d’externalisation réussi réside dans la confiance, dans des structures et voies de communication efficaces.”

“Le Cloud est une plate-forme de plus en plus importante que de plus en plus d’entreprises adoptent.”

Le futur de l’IT

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Le futur professionnel informatique

Avec tous ces changements en cours dans les services informatiques, quelle que soit leur taille ou leur forme, il n’est pas surprenant que le futur profil du professionnel IT soit lui aussi fortement touché. En ce qui concerne la France, notre panel a souligné une tendance émergente dans les services informatiques : leurs membres se spécialisent dans des disciplines externes aux TIC, afin de mieux servir leurs clients. Les professionnels l’informatique se concentrent maintenant sur de nouveaux domaines, comme le marketing ou les ressources humaines. En effet, on observe de plus en plus d’évolutions technologiques dans ces secteurs ; ils constitueront la base de nombreux projets intéressants, qui devront être dirigés par des spécialistes qualifiés. Dans l’ensemble, notre panel a reconnu que l’implantation des fonctions TIC dans l’entreprise offrait un grand nombre d’opportunités de se spécialiser dans un domaine donné, et que cette tendance déterminerait le rôle futur du professionnel de l’informatique.

selon laquelle les jeunes professionnels sont en mesure de contribuer fortement au succès d’une organisation grâce à leur créativité, et que les responsables doivent s’assurer qu’ils sont guidés et encadrés de manière adaptée.

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