Renaissance, humanisme et réforme religieuses

Chapitre 4

Renaissance, humanisme et réforme religieuses

Vers 1450 : Invention de l’imprimerie (Gutenberg)

1452 – 1519 : Léonard de Vinci

1453 : Prise de Constantinople par les Ottomans

1467 – 1536 : Erasme

1475 – 1564 : Michel Ange

1508 : Michel-Ange commence la fresque de la chapelle Sixtine

1509 : Eloge de la folie d’Erasme

1517 : 95 thèses de Luther

1545 – 1563 : Concile de Trente

1562 – 1598 : Guerre de Religion dans le royaume de France

Introduction :

Parallèlement aux grandes découvertes l’Europe connaît entre le 15ème et le 16ème siècle une effervescence culturelle et artistique importante. Le but est de revenir à la splendeur de l’Antiquité tout en plaçant l’Homme au centre des réflexions intellectuels. Les préoccupations religieuses, font également parti de ses bouleversements puisque certain commence à remettre en cause l’autorité du Pape et veulent rompre avec l’Eglise catholique.

Problématique : Comment les bouleversement culturels et religieux de cette époque entraîne un nouveau regard sur le monde et la place de l’Homme ?

1. L’effervescence culturelle et artistique

1. De nouvelles connaissances

Pour les humanistes le Moyen-Âge est une période sombre marquée par les guerres et la misère. Afin de s’en sortir, ils veulent retrouver des textes grecque et latin qui ont fait des civilisation précédente des modèles de développement politique, économique, sociale, artistique, etc… Ses textes sont arrivés jusqu’en Europe après la fuite des intellectuels de Constantinople, prise par les Ottomans en 1453.

Le but n’est pas seulement d’imiter l’Antiquité mais de faire évoluer la pensée antique en traduisant et en vulgarisant les écrits (rendre accessible à tout le monde) et en les mettant à la disposition des habitants, tous les domaines sont abordés : science, technique, art, etc… C’est ainsi qu’en 1543 Copernic développe la théorie de l’héliocentrisme. Des découvertes ce sont faites dans l’anatomie, la cartographie, les mathématiques, la médecine. Les femmes sont pleinement intégrées à ce mouvement.

B.   La créativité technique

Les connaissances techniques sont révolutionnées et les progrès sont considérables : armements, instruments de musiques, pompes à eaux, aux fourneaux. Vers 1450, l’allemand Gutenberg met au point une machine qui permet d’imprimer des livres à grande échelle : l’imprimerie.

Les ingénieurs comme Léonard De Vinci essaient d’appliquer les sciences mathématiques aux arts mécaniques, ils se mettent au service de prince cultivé afin de faire financer leurs recherchent (De Vinci travaille pour le duc de Milan et lui propose des machines de guerres).

Pourtant, la renaissance n’est pas une rupture brutale avec le Moyen-Âge. C’est une période de transition dans laquelle l’innovation à plus de place que l’invention.

        C.   L’art, le domaine le plus valorisé

Les cités italiennes sont les premières à profiter des créations artistiques de la renaissance. Florence, Milan et Rome, deviennent les berceaux de la créativité de nombreux artistes qui profite de la prospérité économique pour créer leurs ateliers. Les riches   marchands et les princes sont des mécènes qui se servent de ce mouvement pour gagner en prestige.

Le Nord de l’Europe est touché quelques temps après.

L’Antiquité inspire les architectes qui développe de nouvelles normes architecturales comme la perspective ou la symétrie. Les peintres font de même.

1. La nouvelle place de l’homme

A.   Une vision renouvelée

Les humanistes croient en la dignité et en la capacité créatrice de l’Homme qu’ils placent au cœur de la création, ils redécouvrent la pensée du philosophe grec Platon selon laquelle « L’Homme est la mesure de toutes choses ».

Ils mettent en place une nouvelle instruction dans les universités héritier du Moyen-Âge dans lesquelles ils brassent de nouvelles disciplines.