Ridicule d'Arnolphe / Les femmes savantes
Étude de cas : Ridicule d'Arnolphe / Les femmes savantes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar bjlaolo1 • 11 Janvier 2022 • Étude de cas • 433 Mots (2 Pages) • 584 Vues
Comment le comique de cette scène repose-t-il davantage sur le caractère ridicule d'Arnolphe plutôt que sur la bêtise d'Agnès ?
I)La conquête de la parole par une conquête de la liberté grâce à l'amour ?
1.La naïveté d'Agnés et sa découverte de l'amour
- Ses premiers pas vers l’amour
- “Il jurait qu’il m’aimait d’une amour sans seconde” [13] : V.557
“Et me disait des mots les plus gentils du monde” : V.558
“Des choses que jamais rien ne peut égaler.” V.559
“Et dont, toutes les fois que je l’entends parler,” V.560
“La douceur me chatouille, et là-dedans remue” V.561
“Certain je ne sais quoi, dont je suis toute émue.” V.562
Dans ces vers Agnes découvre les sensations que l’amour peut lui procurer; il est spontané et naturel
527 : « douleur bien grande » : elle est sensible à la douleur d'Horace.
Et elle découvre également qu’il peut aussi la faire souffrir
2.La position inconfortable dans laquelle se retrouve Arnolphe
- L’autorité inutile d’Arnolphe face à Agnès
Il se retrouve victime de sa décision en laissant Agnès dans l’ignorance la plus profonde au moment où elle lui annonce qu’elle aime quelqu’un.
ll)Une scène comique d'anthologie.
1.Une scène pathétique qui fait rire; deux personnages au caractère antithétique
a)Une scène deux humeurs
Dans ce monologue deux scènes sont jouées en même temps et reposent sur des humeurs totalement différentes.
Agnès est joyeuse tandis qu’Arnolphe est en colère. Ceci est un comique de situation leurs humeurs sont contradictoires
b)Dialogue de sourd
Ils ne se comprennent pas, cela crée un fossé et une incompréhension entre les deux personnages; Agnès parle de son nouvel amour et Arnolphe lui montre à quel point elle le blesse, ils en viennent même à s’insulter;
• Les insultes se rapportent à la superstition. Il maudit la vieille, et utilise des hyperboles.
V.535 “Ah sorcière maudite, empoisonneuse d’âmes,
Puisse l’enfer payer tes charitables trames.”
2.La violence dans le monologue d’Arnolphe
a) Les insultes
“Ah ! suppôt de Satan ! exécrable damnée !” (Arnolphe à part)
Arnolphe intériorise sa colère et sa jalousie et les extériorisent en insultant
...