Rire Contre Pouvoir

notamment lors de la scène où Chaplin danse avec le globe terrestre.

Philippe Clay, a également, à travers une chanson humoristique « Los Dictatorios » critiquait le comportement de trois hommes politiques, Hitler, Mussolini et Franco, où l’auteur de cette chanson présentait ces trois hommes comme des clowns conquérants et fous qui finissent déchus, en clowns tristes.

L’humour permet donc de dénoncer certaines décisions, certains actes politiques. Mais est-ce réellement un contre-pouvoir ?

Tourner en dérision les choix politiques peut engendrer le risque de ne pas prendre le message au sérieux. En effet, le spectateur ne se concentrera que sur la partie ludique et non sur le message essentiel. Par exemple, dans les guignols de l’info, la marionnette Ben Laden apparait comme une personne sympathique, avec de l’humour, le spectateur ne se concentre plus que sur cet aspect sympathique en omettant la réalité, notamment les attentats du 11 Septembre 2001.

La critique que font les humoristes n’est peut-être pas objective, puisque récemment les humoristes s’attaquent à la vie privée des politiciens. C’est notamment le cas de Dominique Strauss Khan, beaucoup d’humoristes font des sketchs sur lui, comme dans l’émission « On ne demande qu’a en rire », mais les critiques ne sont pas sur ses actes politiques mais sur sa vie privée, et notamment l’affaire juridique aux États-Unis. C’est aussi le cas pour Nicolas Sarkozy et toutes les allusions faites par rapport à sa petite taille.

Enfin, le rire et l’humour ne mettent pas fin à l’injustice, rien ne remplace l’action politique. Dénoncer est une chose utile mais cela n’amène pas de solutions pour les Français.

Le rire a une place importante dans la société. Le rire, qui permet de se détacher de la réalité, a aussi pour objectif de dénoncer, critiquer les actes politiques. Mais, le rire peut ne pas être objectif, atteindre la vie privée en est un exemple. Enfin, le rire ne met pas fin à l’injustice, rien ne remplace l’acte politique.